Jérôme Bosch

peintures retraçant cette période traumatisante. Ce triptyque a été jugé comme « art dégénéré » par le régime nazi depuis peu au pouvoir (1933). La technique de la tempera sur bois, employée par Dix pour ce triptyque, rappelle celle des anciens comme Jérôme Bosch (1453-1516) et son Jugement Dernier. C'est un procédé de peinture utilisant le jaune d'œuf pour lier les pigments. Au Moyen Âge, la présentation des œuvres sous forme de triptyque se développe au sein de l’art religieux européen. Le chiffre trois

ponts de la Seine ou la tour Eiffel, on peut reconnaître des éléments de décor inspirés de ses souvenirs d’enfance qui ne le quitteront jamais. (1450-1576) C’est dans ses lectures et dans l’atmosphère d’hérésie et de mysticisme régnant alors, que Bosch puise une inspiration nouvelle, qui lui fait délaisser l’iconographie traditionnelle de ses débuts, pour s’orienter vers des œuvres « sacrilèges » où le religieux se confronte au péché et à la damnation.  Détail de L'Enfer (volet de droite du triptyque

L’auteur : Jérôme Bosch (Hieronymus van Haken) Né vers 1450 à Bois-le-Duc - Mort en 1516 à Bois-le-Duc, l’une des plus grandes villes de Hollande. Nationalité : néerlandaise d'origine allemande Attaché au courant : Renaissance flamande Œuvres marquantes : Ecce Homo - avant 1480 ; Le jugement dernier - 1482 ; Le chariot de foin - 1490 ; Le jardin des délices - 1504 ; Visions de l'au-delà - 1504 ; La tentation de Saint-Antoine - 1506 ; L'adoration des Mages - 1510 ; Les noces de Cana Jérôme Bosch

sur le peintre Jérôme Bosch est un peintre néerlandais, né vers 1453 et mort vers 1516. Il devient, vers 1478, le peintre de la confrérie Notre-Dame, association religieuse consacrée au culte de la Vierge. Ses principales œuvres montrent « sa préoccupation pour l’humanité corrompue condamnée à l’enfer éternel pour avoir tourné le dos à la loi divine ». (Wikipédia) Le tableau Le Nef des fous est une critique directe des hommes qui perdent leurs repères religieux. Bosch critique les mœurs

pour la prédelle ; le spectateur s’y sent ainsi davantage intégré (elle se présente comme une sorte de paysage dans son champ de vision). La technique de la tempera sur bois, employée par Dix pour ce triptyque, rappelle celle des anciens comme Jérôme Bosch et son Jugement Dernier. | | ------------------------------------------------- Une utilisation détournée du triptyque[modifier] En dépit des techniques utilisées (tempera sur bois, tout comme au Moyen Âge), on constate au premier regard

après le Louvre. Cette pinacothèque de Madrid possède la collection de peinture espagnole la plus complète du XIe au XVIIIe siècle et un grand nombre des chefs-d’œuvre de grands peintres d’importance universelle, comme le Greco, Velázquez, Goya, Jérôme Bosch, Titien, Van Dyck ou Rembrandt. Le musée et son histoire Installé dans un édifice néo-classique dessiné en 1785 par Juan de Villanueva à la demande de Charles III, le musée du Prado, inauguré en 1819, possède aujourd’hui la plus importante

d’établir un parallèle avec Le Jugement Dernier de Jérôme Bosch : sur le panneau de gauche de La Guerre, les soldats semblent « motivés » pour aller au front. Cependant, le ciel gronde. Il en est de même pour le panneau gauche du triptyque de Bosch : les Hommes y vivent sereins, mais à nouveau le ciel est menaçant et peuplé de démons. Sur le panneau central du polyptyque de Dix, on trouve un « ange » cadavérique. C’est un monde de cruauté. Chez Bosch, c’est Dieu et ses anges (véritables, cette fois-ci)

pour la prédelle ; le spectateur s’y sent ainsi d’avantage intégré (elle se présente comme une sorte de paysage dans son champ de vision). La technique de la tempera sur bois, employée par Dix pour ce triptyque, rappelle celle des anciens comme Jérôme Bosch et son Jugement Dernier ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

intelligente. Nous pouvons comparer « La Guerre » à l'oeuvre « le jugement dernier » de Jérôme Bosch, celui-ci a utilisé le même support de réalisation, un triptyque. Sur le panneau de gauche de « La Guerre », les soldats semblent « motivés » pour aller au front. Cependant, le ciel gronde. Le panneau de droite, chez Dix, représente les soldats au combat, unis dans l’horreur, livrés à eux-mêmes. Chez Bosch, ce panneau fait référence à l’Enfer et y est peint un monde de douleurs et de péchés

possible de comparer La Guerre d'Otto Dix avec Le Jugement Dernier de Jérôme Bosch : sur le panneau de gauche de La Guerre, les soldats semblent « motivés » pour aller au front. Cependant, le ciel gronde. Il en est de même pour le panneau gauche du triptyque de Bosch : les Hommes sont sereins, mais le ciel est toujours menaçant et peuplé de démons. Sur le panneau central du triptyque de Dix, on trouve un cadavre d'ange suspendu. Chez Bosch, c’est Dieu et ses anges qui rendent le jugement dernier alors qu’au-dessous