Jeunes-Turcs

en 1944 (le mot est introduit au chapitre IX intitulé « Génocide ») pour tenter de définir les crimes perpétrés par les nazis à l'encontre des peuples juif, slaves et tzigane durant la Seconde Guerre mondiale, ceux commis par le gouvernement des Jeunes-Turcs de l'Empire ottoman à l'encontre des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale, et ceux dont furent victimes les Assyriens en Irak en 19332. Définissant ce mot hybride dans une étude publiée par la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale

l’humanité, en assassinant plus d’un million d’arméniens. On va essayer de vous parler de cet épisode historique le plus neutralement possible, car il y a beaucoup de malentendus sur les faits qui n’ont pas été archivés, et ceux qui l’ont été, les turcs ne veulent pas les divulguer. On essaiera de comprendre pourquoi cet acharnement sur les arméniens et comment l’empire ottoman a réussi à agir avec autant de discrétion. Situation géopolitique de la population arménienne Pour mieux comprendre

particulier à Constantinople, où le patriarche était le représentant de la nation devant les autorités. Avant le début du processus d’extermination (1894), il y avait sur le territoire de la Turquie actuelle trois millions d’Arméniens et autant de Turcs ; l’autre moitié était composée d’une véritable mosaïque de peuples (Kurdes, Grecs, Assyro-Chaldéens, Lazes, Tcherkesses, etc.). En 1914, les Arméniens n’étaient plus que 2 250 000 (suite aux massacres, conversions forcées à l’islam et à l’exil)

depuis le XIXème siècle sous diverses modalités, financières, économiques, culturelles et politiques. Dans le même temps, des mouvements rejetant cette relation de domination-dépendance s'imposent dans le pays. Ainsi, le mouvement nationaliste des jeunes turcs s'impose à la tête du pouvoir. Nous pouvons alors nous demander comment l’action conjuguée des politiques des puissances européennes et des divers nationalismes minoritaires amène à la dislocation de l'empire ottoman après la première guerre mondiale

massacres Hamidiens. Plus de 200000 Arméniens sont tués par les régiments Kurdes envoyé par le Sultan Abdülhamid II. En 1908, le sultan est renversé par un nouveau parti Turc : le Comité Union et Progrès dont les membres sont communément appelés les jeunes Turques. Ceux-ci se disaient pour l’égalité des peuples turques mais en 1909, ils organisèrent de nouveau des massacres où cette fois, 30000 arméniens perdent la vie. A la veille de la première guerre mondiale, l’Empire Ottoman est sous le joug d’une

vivaient sur le territoire actuel de la Turquie ont été exterminés au cours des déportations et massacres de grande ampleur[3]. Il fut planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque, le comité Union et Progrès, plus connu sous le nom de « Jeunes-Turcs », dirigeant l'Empire ottoman et engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux. Considéré comme l'un des tout premiers génocides du XXe siècle, il a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens d'Anatolie et du haut-plateau

existent déjà de forte tensions entre les peuples. J Jaurès dénonce en 1896 à la Chambre des députés ces pogroms) Chronologie des évènements (1913 : arrivée au pouvoir des Jeunes-Turcs, 29 octobre 1914 : l’empire ottoman s’allie à l’Allemagne et en guerre contre les alliés ? 1918 : effondrement du gouvernement des Jeunes Turcs, 1919 : procès de Constantinople) Doc 1 : carte de l’empire ottoman en 1914 l’Histoire n° 341, avril 2009, p 10 Question : Comment la carte montre-t-elle que l’Empire Ottoman

Jeune-Turc Union et Progrès "Ittihad" de régler définitivement la « Question arménienne » qui est perçue comme un obstacle majeur à leur idéologie panturquiste visant à l'union politique des nations turcophones et à l'élimination de tous les éléments non-turcs. Le programme d'extermination des Arméniens est élaboré dès le début de l'année 1915 par le comité central du parti et les ministres de la guerre et de l'intérieur, Talaat Pacha et Enver. Présenté officiellement comme un transfert loin du front

plus anciennes ethnies au monde prirent place. En effet, plus de 1 200 000 Arméniens seront pillés, déportés et tués en l’espace de quelques mois par le gouvernement en place, qui est à l’époque fortement influencé par le groupe nationaliste des Jeunes-Turcs (aussi connu sous le nom de Comité Union et Progrès). Le monde occidental l’aurait-il oublié, ou préfère-t-il uniquement agir comme si rien de tout cela ne s’était produit? Le débat sur cette question de crime contre l’humanité se poursuit depuis

modernisation politique, économique et culturelle lors de la fondation de la république turque par Atatürk dans les années 1920. Son entrée dans l'UE, vu comme l'aboutissement de ce processus, serait un succès politique majeur pour les dirigeants turcs. Ces derniers ont fait de l'intégration européenne un axe central de la politique étrangère turque depuis l'accord d'association avec l'UE en 1963. La Turquie, membre de l'OTAN, a intégré depuis la plupart des institutions de l'Europe : le Conseil