John Locke La Loi

un ouvrage qui s’appelle « la politique ». Cet ouvrage précisait la distinction entre trois parties au sein de l’Etat. Ces trois parties étaient dans l’esprit d’Aristote l’Assemblée, le corps des magistrats et le corps judiciaire. Au 17ème siècle John Locke qui a vécu entre 1632 et 1690 en Angleterre et a écrit à al fin de sa vie « le second traité sur le gouvernement civil » c’est le premier a évoqué le principe de la séparation des pouvoirs. Il distingue trois pouvoirs : • Le pouvoir législatif

des obligations déterminées auxquelles la loi ou la morale nous contraignent. Autrui désigne cet alter ego, cet autre moi-même, qu'incarne toute personne humaine semblable à moi. S'interroger sur la possibilité d'un devoir envers une "chose" autre qu'autrui revient à se demander si la loi ou la morale peuvent validement imposer un tel impératif, qui introduirait une dissymétrie contestable. En principe, les citoyens respectent la loi parce que cette loi oblige également tous les autres citoyens ;

une conception mécaniste du monde une référence en dépit des critiques qui sont formulées sur sa physique ou les idées innées. Elle imprègne, par exemple, la pensée de hauts magistrats comme le chancelier d'Aguesseau3. La Métaphysique exprimée par John Locke dans l'Essai sur l'entendement humain prédomine: elle cherche à circonscrire ce que l'entendement peut connaître de manière certaine dans les grandes questions comme l'existence de Dieu et du monde, l'existence d'une âme humaine spirituelle et celle

« Les Lumières » est un terme qui désigne un mouvement culturel et philosophique qui émerge entre 1650 er 1700 sous l'impulsion de philosophes comme Spinoza, Locke, Bayle, Newton et Voltaire, avant de se développer dans toute l'Europe, et notamment en France, au XVIIIe siècle. Par extension, on a donné à cette période le nom de siècle des Lumières. Par leur engagement contre les oppressions religieuses, thomasiennes et politiques, les membres de ce mouvement, qui se voyaient comme une élite avancée

........................................................................... p. 4 Section 2. Les origines intellectuelles de la séparation des pouvoirs......................................................................................p. 9 §1. John Locke ou l'inventeur de la séparation des pouvoirs ..............................................................................................p. 9 §2. Montesquieu et la systématisation de la théorie de la séparation................................

LA SEPARATION DES POUVOIRS C’est Montesquieu qui est l’auteur de la théorie de la séparation des pouvoirs en tous les cas c’est lui qui l’a formulé de la manière quasiment définitive, Mais le véritable précurseur est le philosophe anglais John LOCKE (1632-1704) qui développera sa conception dans son «Traité du gouvernement civil » (1690). Elle est proche de celle de Montesquieu puisqu’il distingue trois fonctions : - législative : élaborer les lois - exécutive : « parce que les lois qui sont

du gouvernant un être absolu qui dispose de tous les pouvoirs. Dans ce sens le pouvoir politique est séparé de la société civile ; il se structure de façon centralisée. Cette conception du pouvoir politique est récusée par certains auteurs comme John Locke, Montesquieu, Rousseau, entre autres. Pour ces derniers le pouvoir politique ne saurait être absolu. Ils défendent l’idée d’un pouvoir limité dont l’exercice obéit à des règles qui traduisent la volonté populaire. Il s’agit d’un pouvoir destiné

la séparation des pouvoirs déterminée, n’à point de constitution »). A l’origine de la séparation des pouvoirs, se trouvent deux théoriciens : Locke et Montesquieu, auteurs du XVIII siècle. Bien qu’ayant des conceptions différentes, ils s’accordent pour dire que la séparation est le meilleur moyen d’éviter le despotisme, par conséquent le meilleur moyen de préserver les libertés. Cependant,

d’une liberté garantie par la loi. L’idée de se contrat se développe dès le XVIIe siècle, notamment chez Rousseau, Locke, Hobbes et d’autres jurisconsultes. Il s’agit en fait d’une théorie du droit politique ; elle pose, non pas le problème historique de l’origine de la société, mais le problème juridique de son fondement ou de sa légitimité : qu’est-ce qui fait que, en dehors même de toute contrainte physique, nous sommes en conscience tenus d’obéir à la loi ? La réponse serait-elle « le contrat

d’Alembert et d’autres, réclament la liberté de pensée, d’expression et l’égalité devant la loi. Des mouvements revendiquent des formes de pouvoir républicain, tels la Franc-maçonnerie ou d’autres « clubs » parisiens. Enfin, l’influence anglo-saxonne joue aussi un grand rôle: monarchie parlementaire en Angleterre, préambule de la Déclaration d’indépendance en Amérique, et plusieurs philosophes comme John Locke ou encore Adam Smith (prônant le libéralisme économique dans son célèbre ouvrage: « La richesse