Jugement De Goût

en nous le dynamisme même de la vie. 4. Le beau dépend-il du goût de chacun ? • Selon Kant, la réponse est négative : le beau plaît universellement, même s'il s'agit d'une universalité de droit, et non de fait. Si je juge une œuvre belle alors que mon voisin la trouve laide, la première chose que je tenterai de faire, c'est de le convaincre. C'est ce qui différencie le beau de l'agréable : l'agréable est affaire de goût et dépend du caprice de chacun, alors que le beau exige l'universalité

problème posé par les sophistes de savoir si arts, institutions, vertus conservaient quelque valeur ; protestation socratique - fin du Moyen-âge ; constitution d’une science à laquelle l’homme n’a qu’à se soumettre ; Rabelais, Montaigne « Science sans jugement n’est que ruine de l’esprit » ; avec Descartes, triomphe de la culture consistant dans la culture de la raison, art de penser et non pas de raisonner - fin du siècle des Lumières ; protestation de Rousseau contre une science et une intelligence séparée

 notamment à travers Cicéron et sa « cultura animi » (un esprit  cultivé)  ce  qui  est  le  propre  des maxime  ingenuum  (les  plus  nobles  d’entre  les  hommes  libres),  suppose une attitude de  joie désintéressée,  laquelle montre  l’importance du goût dans  le  jugement  porté sur les œuvres de culture, le critère approprié pour juger de l’apparaître étant la beauté. Cela  est  absolument  incompatible  avec  toute  activité  de  consommation  ou  de  stratégie  de  promotion  sociale. Arendt est convain

l’individu lui-même. Le beau implique un contact avec l’œuvre à la 1ère personne. Les commentaires intellectuels sur le beau ne nous permettent pas de l’appréhender en lui-même. Le beau est représenté sans concept. Kant : « dès que l’on porte un jugement sur des objets, uniquement d’après des concepts, toute représentation de beauté disparait. On ne peut indiquer une règle d’après laquelle quelqu’un pourrait être obligé de reconnaitre la beauté d’une chose ». Il n’y a pas de mesure du beau. Autrement

production. C’est en se mettant à l’école des autres artistes, contemporains ou passés, en augmentant son propre niveau d’exigence par la confrontation de son propre travail avec les plus grandes œuvres de l’histoire de l‘art, que l’artiste forme son goût et son style propre : c’est ainsi, par exemple, que Victor Hugo voulut être « Chateaubriand ou rien ! », et devint l’un des plus grands écrivains de notre histoire… Relever cet aspect de l’activité artistique par lequel il se rattache à l’artisanat

début de ses méditations, il réfléchit sur les richesses et les limites de la condition humaine et jette les fondements de ce qu'on nommera plus tard une anthropologie. De son côté, Descartes, bien qu'il ne fût encore qu'un jeune garçon, révèle un goût prononcé pour l'étude. Il ne se contente pas du programme ordinaire des cours mais s'efforce d'élargir 1. Nous ne voulons nullement prétendre qu'à cette époque la philosophie scolastique n'était plus que dogmatisme sclérosé. Elle demeurait vivante

mais parce qu’ils ne répondent plus au jugement de goût de la personne qui le possède. Ce facteur a même tranformé le mode de production de l’objet où la durabilité et l’efficacité deviennent des valeurs secondaires. À quoi bon faire un objet durable, lorsqu’après quelques années il ne sera plus à la mode. Vaut mieux acheter de moins bonne qualité et économiser, car de toute façon l’objet ne sera plus à la mode, ainsi le consommateur reste toujours au goût du jour! Le “work in regress” prend sa

j'appartiens ? Note : 10/10 Le sujet qui appartient à une culture semble compris dans cette culture de sorte qu’il ne serait pas apte de la juger objectivement. Faut-il alors adopter un point de vue extérieur à la culture pour pouvoir la juger, le jugement étant alors celui de l’historien qui se place en dehors de l’époque qu’il souhaite examiner afin... Ressources gratuites 3 pages - 1,80 € Peut-on expliquer une oeuvre d'art ? Note : 8/10 En effet, il semble impossible de saisir le processus

production simplement technique de la production artistique ? Qu’est-ce qui distingue une œuvre d’art d’un chef d’œuvre ? Quel est l'intérêt d'une telle distinction et en quoi remt-elle en cause la notion même d'art ? Sur quoi se fonde le jugement esthétique ou jugement de goût ?

aboutissement -une expérience émotionnelle : un ressenti, un jugement -une pensée esthétique : regard sur le corps, ses états, ses qualités ses expressions contribue à une définition du beau. -un public : une production destinée à être montrée, vue, appréciée 2. Le sensible -sensoriel : renvoie aux organes des sens, récepteurs -sensitif : renvoie au jugement, à l'esthétique : on peut être sensible au bon gout/mauvais goût -renvoie à l'authenticité : l'intime, l'engagement, la pudeur