Jules Dufaure

Le Président sous la IIIe République Jules Grévy a dit « Je n’entrerai jamais en lutte contre la volonté nationale » lors de son choix d’effacer totalement la fonction présidentielle du régime parlementaire mis en place en 1840. En effet, tout au long de la troisième République, le Président vit son pouvoir s’affaiblir, c’est pourquoi il est d’intérêt d’étudier l’évolution de la République et le rôle Présidentiel entre 1840 et 1970. La IIIe République a été jusqu’à nos jours le plus long des

républicain modéré, Dufaure. Celui-ci est renversé après quelques mois et Mac-Mahon demande à Jules Simon, un autre républicain modéré, de former un gouvernement. Le 16 mai 1877, Mac-Mahon envoie une lettre à Jules Simon lui demandant des comptes sur une loi abrogée le jour précédent par la Chambre. Ainsi, il développe la thèse d’un régime parlementaire dualiste : il considère que le gouvernement est responsable politiquement devant la Chambre mais également devant lui. Le gouvernement de Jules Simon démissionne

1863 et devient le chef de l’opposition libérale. Il fait un discours remarqué sur les « libertés nécessaires ». Après la défaite de Sedan (1870), la France de la Défense nationale veut continuer la guerre engagée contre la Prusse par Napoléon III. Jules Favre, en septembre-octobre 1870, le mandate pour faire la Tournée des Capitales européennes à la recherche d’aides diplomatiques ; l’entreprise est vaine. Il est élu « chef du pouvoir exécutif de la République française » — c’est-à-dire à la fois

La crise du 16 mai 1877 « J’ai une responsabilité envers la France » prononcée par Mac Mahon lors du remplacement de Jules Simon par Broglie. C'est un des évènements originaire de la crise. La crise du 16 mai 1877 est une crise institutionnelle de la IIIème République Française qui a opposé le président de la République le maréchal Patrice de Mac Mahon, monarchiste, à la Chambre des députés élue en 1876 à majorité républicaine, et à leur chef, Léon Gambetta. Si cette crise s'est bien ouverte

majorité républicaine s'installe. Mac Mahon ne nomme pas un président du Conseil conforme à cette majorité. Il choisit Dufaure mais ce dernier ne parvient pas à s’entendre avec la majorité qui le contraint à la démission. Devant cette crise, Mac Mahon décide de nommer un homme de compromis que fut Jules Simon. Néanmoins, un différend survient. Mac Mahon mécontent de l'attitude de Jules Simon le force à la démission. En peu de temps deux présidents du conseil ont été contraints à quitter leurs fonctions

le maréchal Mac Mahon s’adresse dans une lettre au président du Conseil, Jules Simon, dans laquelle il exprime sa désapprobation à l’égard de sa conduite devant la Chambre, il n’aurait pas tenu les positions arrêtés en Conseil des ministres. Il retire en somme sa confiance de chef de l’Etat. Jule Simon démissionne alors le jour même. Le chef de l’Etat Mac Mahon nomme alors le duc de Broglie le 17 mai, pour remplacer Jules Simon mais la Chambre, refuse à son tour d’accorder la confiance au président

le Général Mac-Mahon démissionne avant la fin de son septennat. En effet, les républicains veulent modifier des personnes dans la hiérarchie militaire, seulement le Chef de l’Etat s’y oppose, et c’est pourquoi le Chef du gouvernement de l’époque, Dufaure démissionne. Le maréchal Mac-Mahon comprenant qu’il ne peut plus rien faire du tout décide donc de démissionner. Les monarchistes qui avaient mis leur confiance dans le Maréchal sont donc mis de côté sur la scène politique, la nation ne leur étant

cabinet désigne l’ensemble des ministres nommés par le Président de la République. Les constituants de 1875 n’ayant pas prévu l’existence d’un chef de gouvernement, le Président de la république est la seule tête de l’exécutif. Cependant, dès 1876 DUFAURE s’attribua le titre de Président du conseil et l’expression entra dans le vocabulaire politique. Mais il a fallu attendre 1934 pour que son existence soit reconnue officiellement, car jusqu'à cette date le Président du conseil fût obliger de cumuler

un chef de gouvernement issu de cette majorité et nomme un conservateur. Cela confirme la tendance à faire évoluer le régime vers un certain parlementarisme dualiste. Une crise s'installe rapidement. Dufaure, qui était à la tête du gouvernement, est contraint de démissionner et est remplacé par Jules Simon qui tente de concilier la confiance du président et celle de l'assemblée. Il n'y parviendra pas et devra démissionner après avoir reçu le 16 mai 1877 une lettre critique de Mac-Mahon Le président

et Janvier 1871. Le 19 Janvier 1871, le président du gouvernement Louis Jules TROCHU président du gouv. Démissionne. Le 28 Janv. l'armistice est signée. Paris a capitulé et le gouvernement provisoire précipite le reste de la France dans la chute. Gambetta est réfugié à Bordeaux et s'indigne de la capitulation de la France. Il tente de résister une dernière fois pour maintenir le pays dans la guerre, mais le 1Er février, Jules SIMON est investit à la tête du gouvernement provisoire avec les pleins