Jules Dufaure

reste à majorité monarchiste, néanmoins cette majorité est très faible, en revanche la chambre des députés basculent dans le camp des républicains. Du coup, en mai 1876, Mac Mahon va désigner 2 présidents du conseil : le premier c’est Dufaure et le deuxième c’est Jules Simon, qui sont tous deux républicains. Partant de là, ils auront donc la confiance de la chambre des députés, sauf que Mac Mahon, en plus d’être monarchiste, va avoir une conception dualiste dans le sens où il estime que le président

(1°) et l'initiative malheureuse de Jules Grévy (2°) seront les deux éléments centraux de la perte de pouvoir du président de la République sous les IIIème et IVème Républiques.   1° Le refus du parlementarisme dualiste   A la suite des élections législatives de 1876, une majorité républicaine s'installe. Mac Mahon ne nomme pas un président du Conseil (nom de la fonction de Premier ministre sous la IIIe République) conforme à cette majorité. Il choisit Dufaure mais ce dernier ne parvient pas à

fois et prononce une nouvelle dissolution, mais n’obtient pas l’accord du Sénat. Le Président abandonne son projet de dissolution et forme un nouveau gouvernement qui n’obtiendra pas l’approbation de la majorité parlementaire. Le 13 décembre 1877, Dufaure est rappelé au poste de Président du Conseil. Il est désormais le seul chef du gouvernement et ne tient sa légitimité pour gouverner que du soutient de la majorité parlementaire. Cette décision peut être interprétée comme une soumission partielle

(1°) et l'initiative malheureuse de Jules Grévy (2°) seront les deux éléments centraux de la perte de pouvoir du président de la République sous les IIIème et IVème Républiques.   1° Le refus du parlementarisme dualiste   A la suite des élections législatives de 1876, une majorité républicaine s'installe. Mac Mahon ne nomme pas un président du Conseil (nom de la fonction de Premier ministre sous la IIIe République) conforme à cette majorité. Il choisit Dufaure mais ce dernier ne parvient pas à

monarchiste légitimiste, qui est nommé à sa place. Le nouveau président de la république française est donc en faveur de la restauration ainsi que le président du conseil : le duc de Broglie (orléaniste) de 73 à 74 qu’il nomme après avoir révoqué M. Dufaure. Sous ce gouvernement la tendance est à l’ordre moral : qui est une coalition des droites suite aux défaites de Napoléon III et sous le Régime provisoire de la France de 70 à 75. C’est un gouvernement dont l’objectif est de préparer la société à

la gauche (républicain) est aussi divisé en quatre tendances, il y a tout d'abord la gauche conservatrice avec comme chef de file, Adolf Thiers (gauche répu. mais sans convictions), ensuite la gauche républicaine avec les 4 Jules, Jules Simon, Jules Grévy, Jules Fabre et Jules Ferry, ensuite, les radicaux le l'union républicaine avec à leur tête, Gambetta, et enfin les socialistes, mais ils vont disparaitres après la Comine (insurection de Paris hivers/printemps 1871) et enfin , à cette assemblée

législateur qui fait la | |loi, et au suffrage universel qui fait le législateur. » | |Extrait du discours de Victor Hugo le 12 octobre 1877 pour soutenir l'élection de Jules Grévy à la Chambre des députés (sur Wikisource) | |Un républicain convaincu juge que le régime conservateur de 1875 est paradoxalement une chance pour la République | |« On a fait une Constitution, on ne l’a pas beaucoup discutée

cléricalisme ? voilà l’ennemi ” mai 1877), notamment par le vote d’un ordre du jour à la Chambre des Députés. □ Le maréchal de Mac Mahon, PR monarchiste et conservateur, adresse le 16 mai 1877 une lettre de désaveu au Président du Conseil, Jules Simon qui démissionne. Le PR nomme le duc de Broglie Pdt du Conseil. □ Mais la Chambre vote le 18 juin un ordre du jour de défiance (Manifeste des 363) □ Le PR dissout la Chambre le 25 juin après avoir obtenu l’accord du Sénat. La campagne

être un obstacle au développement de la République. Paris est assiégée, c'est donc à Bordeaux que l'Assemblée se réunit dès le 12 février. Ses 1ères décisions sont d'une part de se doter d'un président, et c'est un républicain modéré qui est choisi : Jules Grévy, président de l'Assemblée Nationale, qui deviendra plus tard président de la République. Le 17 février, l'Assemblée décide de confier le gouvernement à un orléaniste, ancien ministre de Louis Philippe, Adolphe Thiers, grande figure libérale (

vont réussir à imposer une nouvelle lecture de la constitution, une nouvelle lecture qui se veut plus conforme à la tradition révolutionnaire. Le 16 mai 1877, le maréchal de Mac Mahon, président de la République adresse au président du Conseil, Jules Simon, républicain modéré, une lettre désapprouvant sa politique. Cette crise constitue l'application du principe dualiste du système politique instauré en 1875. Elle signifie la mise en jeu de la responsabilité politique du gouvernement par le chef