Jules Dufaure

déclaré compétent par l'arrêt Blanco, rendra un arrêt le 19 mai 1874, octroyant une rente viagère à la victime. Cet arrêt du Tribunal des conflits est l'un des onze rendus avec la voix déterminante du Garde des Sceaux, ministre de la Justice (Jules Dufaure), pour cause de partage de voix entre les membres[2]. Certaines personnes disent que ce strict partage des voix révèle le caractère profondément politique de ce jugement dont le fondement, une interprétation a contrario et quelque peu téléologique

heurte rapidement à un obstacle : les élections générales de 1876 auxquelles les républicains remportent une large victoire. Cela aboutit à la crise du 16 Mai 1877, journée dans laquelle le maréchal Mac-Mahon décide de renvoyer son président du Conseil Jules Simon. Cette crise perdure jusqu’au 13 décembre 1877, date à laquelle Mac-Mahon reconnaît sa défaite. Nous pouvons donc nous demander comment cette crise a t-elle permis de passer d’un parlementarisme dualiste à un parlementarisme moniste et en quoi

Election de Jules Grevy 31 janvier 1879 La presse La journée du 31 janvier 1879 Après le conseil des ministres Mac Mahon donne sa démission (refuse de promulguer la loi votée sur les commandements militaires : deux solutions demander une deuxième lecture ou alors dissoudre ou encore démissionner) Réunion du bureau de la Chambre tenue par les Gauches : Gambetta a pris la parole : propose Jules Grévy (président de la Chambre) à la présidence. La proposition est acceptée à l’unanimité

des ministres, un homme de centre-gauche, Jules Dufaure, puis, en décembre 1876, un républicain modéré avec Jules Simon. Le 16 mai 1877, le Président de la République adresse une lettre par laquelle il manifeste publiquement sa désapprobation envers la politique menée par le président du conseil des ministres. « Je suis un homme de droite, nous ne pouvons plus marcher ensemble. J’aime mieux être renversé que de rester sous les ordres de M. Gambetta ». Jules Simon démissionne, et est remplacé par le

bonapartistes). Dès lors, avec une Chambre des Députés majoritairement républicaines et un Sénat l’étant à moitié, le Parlement ne pouvait qu’entrer en conflit avec Mac-Mahon, monarchiste confirmé. Pour éviter le conflit, Mac Mahon désigne Jules Dufaure puis Jules Simon comme président du conseil, qui sont deux républicains modérés. Malgré tout, Mac Mahon accuse J. Simon d’être sous l’influence de la gauche républicaine, dans une lettre publique. En le désavouant, il l’oblige à démissionner. J. Simon

basse, Mac Mahon décida de nommer Dufaure Président du Conseil. Malheureusement, ce dernier fut mal accueilli par la chambre et démissionna en Décembre 1876. De ce fait, Mac Mahon le remplaça par Jules Simon, également républicain. A cette désignation, Gambetta réagit, procéda à l’interpellation du gouvernement de Jules Simon et fit voter un ordre du jour. Le gouvernement de Jules Simon devait admettre que nous étions dans un régime parlementaire moniste. Jules Simon accepta cet ordre du jour. Mac

républicaine, ainsi qu'a sa grande figure représentative du mouvement républicain Léon Gambetta. Mac-Mahon forma un gouvernement de centre gauche avec à sa tête Jules Dufaure qui fut président du conseil, cependant celui-ci perdant la confiance de la majorité républicaine démissionna le 3 décembre 1876, il fut aussitôt remplacer par Jules Simon qui ne résista pas non plus à l'opposition de Gambetta et démissionna le 16 mai 1877, c'est de la que la crise commence. Mac-Mahon mit Albert de Broglie à

régime français le plus durable, le plus libéral & celui qui a permit aux pays de surmonter de redoutables épreuves, comme la Première Guerre Mondiale. Le 6 février 1879, Le président de la République, Jules Grévy tient un discours devant le Sénat, surnommé « la Constitution Grévy ». Jules Grévy a été un emblème due à sa manière d'avoir exercer la fonction de Président de la République. Lors de son mandat, il a mis en place des idées républicaines ainsi que des institutions politiques, dont les

Représentants revient à la gauche républicaine avec à sa tête Gambetta, alors que le Sénat reste aux mains des monarchistes et du côté du président légitimiste. Mac-Mahon se voit obligé de nommer un président du conseil républicain : Jules Dufaure, qu'il remplace 10 jours plus tard par Jules Simon (républicain modéré). Ces changements qui suivent les élections de 1876 accentuent la dualité du pouvoir qui s'opère et l'instabilité qui en résulte, c'est-à-dire la fragilité du système républicain qui comporte encore

républicaine est élue. Mac-Mahon essaie dans une certaine mesure de prendre en compte la nouvelle majorité et nomme Jules Simon Président du Conseil. Mais compte tenu de son manque de fermeté à l’égard des Députés lorsqu’est abordée la question des mouvements anticléricaux en Italie, le Président souhaite saisir la première occasion pour le congédier. Il prend pour prétexte le manque de fermeté de Jules Simon lors du débat sur la loi abrogeant la loi de 1875 sur la Presse. Les républicains à la Chambre des