Julien Sorel

le roman met en scène un personnage qui se distingue par ses qualités exceptionnelles, physiques ou morales. C'est à lui que le lecteur s'identifie, du début jusqu'à la fin du récit. Exemples : Saint-Preux dans La Nouvelle Héloïse de Rousseau, Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal, le commissaire Maigret dans les romans de Georges Simenon. le héros négatif, déconcertant : Parfois, le romancier choisit un héros dépourvu de qualités morales, qui peut faire preuve de violence ou de cruauté

deux maintenant ! » : c’est ce que s’exclame le jeune Rastignac du haut de la Montagne Sainte-Geneviève, dominant Paris du regard. Dans cette veine, le siècle du réalisme a porté de nombreux héros positifs, à l’instar de Jean Valjean, ou plus tard Julien Sorel, Frédéric Moreau, Etienne Lantier, qui bien que parfois ambigus ou tourmentés, ne sont pas du moins dénués de panache voire de sublime. Dès les années 65, Flaubert nourrit un projet littéraire d’un genre nouveau, qui subvertit la représentation

héros masculins de Stendhal. Même énergie, même recherche du bonheur dans la carrière et dans l’aventure. Là cependant s’arrêtent les ressemblances. L’enthousiasme passionné de ce héros solaire le dispense des vanités, humeurs et ressentiments de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir. Ce fils bâtard de la marquise del Dongo est un être généreux et lumineux. Son vrai désir est moins la gloire qu’il recherche à la suite de Napoléon, que la félicité qu’il trouve dans les hauteurs carcérales de la tour

terrasse qui soutiennent les diverses parties de ce magnifique jardin, qui, d'étage en étage, descend jusqu'au Doubs, sont aussi la récompense de la science de M. de Rênal dans le commerce du fer. «Dans Le Rouge et le Noir, Stendhal montre un Julien Sorel d'abord totalement absorbé par ses ambitions sociales, prêt à tout pour « réussir » et sortir de sa condition. Puis, à la fin du roman, un homme se rapprochant au contraire de ses pairs, rejetant l'hypocrisie et l'ambition au profit de l'amour

commerce avec la satisfaction d’un général vainqueur. Georges Duroy dans Bel-Ami (Maupassant) à la fin : connaît un succès fulgurant au niveau des femmes et de sa carrière et anoblit son nom en Du Roy. C’est aussi l’archétype de l’antihéros. Julien Sorel dans Le Rouge Et Le Noir (Stendhal) à la fin : sa propre réussite et d’avoir su atteindre ses ambitions personnels et d’avoir lui-même choisi son destin (sous forme de « destin exceptionnel »). Mme de Merteuil dans Les Liaisons Dangereuses (Laclos)

l'être exceptionnel s'éloigne souvent de la réalité. On perçoit tout de même que le héros exceptionnel est loin de la réalité, ses actions sont extrèmements éxagérées. Son caractère et sa personnalité sont très poussés. Dans le Rouge et le Noir Julien Sorel s'évade beaucoup dans ses rêves et dans son ambition. Il vie une histoire d'amour avec Madame de Rénal assez surprenante. Puis, dans les romans pour enfants, nous remarquons que les héros sont totalement iréels, leurs actions s'éloingnent de la

Des Grieux qui « avai[t] le défaut d’être excessivement timide et facile à déconcerter (…) [s’avança] vers la maîtresse de [son] cœur. » L’antithèse entre le portrait morale et l’action du narrateur souligne sa complète transformation. De même pour Julien qui « oublia une partie de sa timidité » ou bien pour Colin : « Je n’oserai pas ! » dit Colin. Et puis, il lâcha Alise et alla inviter Chloé. » Ici, Boris Vian souligne ironiquement grâce au contraste entre le discours de Colin et ses actes, les efforts

d’introspection de la part de l’auteur qui, peut-être, se retrouve un peu en la personne de son héros. Un autre de ses plus célèbres chefs-d’œuvre, Le Rouge et le Noir, met d’ailleurs en scène un autre personnage admirateur de Napoléon, à savoir Julien Sorel qui, s’il ne participa pas quant à lui à ces grandes batailles, recherche de la même façon que lui le bonheur dans l’aventure et la fuite d’un milieu trop étriqué et trop connu.

historique, expliquer le passé pour comprendre le présent. Victor Hugo s’est inspiré de Walter Scott (Ivanhoé). Réalisme. Stendhal, Le rouge et le noir, 1830. Le bonheur est à nouveau possible, le personnage s’ouvre au monde. Le personnage principal Julien Sorel apparaît héroïque mais est en réalité un anti héros ; l’auteur se moque de lui, de sa naïveté, de sa sottise. Malgré cette ironie, le lecteur le trouve sympathique et veut en quelque sorte le protéger. On voit à travers le personnage de roman comment

individu qui affronte les difficultés avec intelligence et courage, tout en restant hors du commun, il provoque l'admiration chez le lecteur, il doit lui inspirer confiance et force.  Par exemple dans « Le rouge et Le noir » de Stendhal (1830), Julien Sorel, le héros et personnage principal de ce roman, est fils de Charpentier et incompris par son père. Ce héros va utiliser ses connaissances et sa passion pour les livres pour devenir un précepteur et s'extraire de sa catégorie sociale. Nous avons