Jürgen Habermas

laquelle elle s’oppose, qui doit être digne de devenir « sa propre Antiquité »14, de se transmettre, quitte à se dénaturer en se faisant tradition. La Modernité Antoine Compagnon, Les Cinq Paradoxes de la modernité, op. cit., p. 172-175. Cf. Jürgen Habermas, « La modernité : un projet inachevé », trad. Gérard Raulet, Critique, t. 413, octobre 1981, p. 950-969, et Le Discours philosophique de la modernité. Douze conférences [1985], trad. Christian Bouchindromme et Rainer Rochlitz, Paris, Gallimard

associe les citoyens aux discussions politique hors de élections. C’est mieux gérer, plus près et avec. Ne s’oppose pas à représentation, mais forme complémentaire de partage de décisions. Démocratie délibérative, idée inspirée par John Rawls et Jürgen Habermas. La société est démocratique quand décisions prises par délibération publique de tous ses membres. Suppose création d’espace d’échange pour ouvrir débat public. Décision légitime résulte de délibération de tous. Processus démocratique ne se réduit

principes de qualité-quantité-nouveauté de près de 5 000 ans d’histoire cristallisés sur une période de moins de 200 ans (cf. typologie des marchés). L’entrée dans un monde économologique a lieu selon le principe de l’efficacité pérenne. Comme le suggère Habermas, la conjonction de valeurs sociales collectives par le seul fait que les contractants producteurs sont devenus des réacteurs consommateurs, conscients de leur implication dans le nécessaire équilibre auquel ils appartiennent et qui conditionne le

autour de la communication des risques et plusieurs modélisations également. Celle que nous proposons schématiquement ici vise à donner uniquement des indications sur la manière dont une pragmatique de la communication, un agir communicationnel (Habermas, 1988), pourrait être configuré dans la perspective théorique développée par Beck. Nous avons regroupé les dimensions de la communication de risque à l’intérieur de cinq composantes : institutionnelle, politique, interactive, interprétative et systémique

souligne la manifestation du désir ardent du pouvoir qui est soucieux de fonder par tous les moyens possibles sa domination sur un minimum de légitimité apparente. C’est ainsi que nous reprendrons ici à notre compte cette critique bien justifiée de Habermas qui voit un déclin fondamental de cet espace public dans sa vocation initiale. Car au lieu d’être régi par la raison comme il se doit normalement, cet espace public se voit dévoyé en ce sens que « la publicité critique » cède la place de plus

FINKIELKRAUT RÉPUBLIcain N’est-ce pas le propre de l’exception française que d’avoir poussé jusqu’à son paroxysme le découplage de la culture et de l’identité ? Ce découplage a eu lieu en Allemagne aussi. Dans un récent article, le philosophe Jürgen habermas se fait l’avocat de ce découplage en critiquant la référence à une Leitkultur, à une culture de référence, suggérant par là même que son pays n’aurait le droit qu’à un patriotisme abstrait, de simple adhésion à des normes. En France, un débat

seulement pendant les périodes de crise. Approche déterministe : l’imprimerie a une finalité de critique. 7.2. Médias et « espace public » 7.2.1. Les révolutions anglaises du XVIIe siècle « Espace public » : Un concept sujet à débat. Pour Jürgen Habermas : « L’espace public : archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise ». (1962) Origine: Angleterre au 18ième siècle Urbanisation, société bourgeoise, multiplication des discussions politiques, médiatisation par

2001. FREUD Sigmund, Introduction à la psychanalyse, Payot, 2004. Le Malaise dans la culture, Quadrige/PUF, 1995. GOLEMAN Daniel, L’Intelligence émotionnelle, J’ai Lu, 2003. GREENFIELD Susan, The Private Life of the Brain, Penguin Books, 2000. HABERMAS Jürgen, Morale et communication, Flammarion, 1999. JONAS Hans, Le Principe responsabilité, Flammarion, 1999. KANT Emmanuel, Métaphysique des mœurs I et II, Flammarion, 1994. LELORD François et ANDRÉ Christophe, La Force des émotions, Odile Jacob, 2001

académies provinciales (voire les loges maçonniques), que donc commence à se développer cette discussion publique qui développe des discours critiques sur cette forme du pouvoir politique. C’est ce que l’on appelle « la genèse de l’espace public ». Jürgen Habermas : dans son grand livre il retrace la genèse de cet espace public et de manière comparée. Elle commence en Angleterre au XVIIème siècle, plus tardivement en France. Elle explose au moment de la Révolution Française, et notamment avec la publication

dans les années 1930 par Dewey- qu’à la condition que la communication joue à plein et que les acteurs puissent se livrer sans retenue dans les dialogues, selon une éthique de la discussion appelée par beaucoup, à la suite du philosophe allemand Jürgen Habermas 42 . Des systèmes multidimensionnels d’appréciation des performances comme le « balanced score card », fort répandu dans les entreprises soucieuses de leur responsabilité sociale, partagent cette vision tout en fournissant des guides pour sa mise