Kachgar

région. Le gouvernement chinois pousse les Hans à venir s’installer dans la région en menant l’une des nombreuses politiques discriminatoires qui privilégient les Chinois Hans en leur assurant un grand nombre d’avantages. C’est surtout le cas à Kachgar, la ville traditionnellement ouïgoure, où la ville entière va être « rénovée ». Toutes les constructions vont être détruites et refaites dans le style traditionnel chinois. La Chine justifie cette rénovation par la difficulté qu’auraient les ambulances

 CAS KACHGAR© 22 Avril 2015 Annexe A
 FEUILLET DE CORRECTION INDIVIDUELLE DE L’APPRENANT Noms des apprenants : Module : 1.5. Transport, C.F. R.T.M. sem. 3, cas Kachgar © Centre : PROMOTRANS LYON Date de l'examen : 22 avril 2015 Le(s) correcteur(s) sont dorénavant invités à reporter leurs annotations sur ce document et non sur la copie d’examen de l’apprenant. NOTE : ............... / 90, donc ............... / 15 + forme ................ = ............ / 20 Forme : ..............

Etude de cas avec documents Intitulé : Le cas KACHGAR Contexte : Kachgar est une société spécialisée dans la vente d’articles d’ameublement, elle est également portée sur le respect de l’environnement. Depuis peu, elle s’est lancée dans la distribution de tapis faits main, en sachant que chaque tapis se doit d’être unique. L’origine de ces derniers est variée : Atlas Marocain Tunisie Kazakhstan Son chiffre d’affaires le plus important est donc réalisé avec la vente de tapis, provenant de la famille

commerçants d’approvisionner les bazars du Kazakhstan, du Kirghizstan et du Tadjikistan. Dans ce cadre, entre la Chine et le Kirghizstan, parallèlement aux autocars des commerçants, environ 2 000 camions empruntent chaque mois la route Kachgar-Bichkek, 1 000 la route Kachgar-Och11. À chaque voyage, les transporteurs kirghizstanais chargent 15 à 18 tonnes de marchandises, alors que leurs concurrents chinois possèdent des camions pouvant transporter davantage de fret. Les différents flux tendent à façonner

montagnes. On trouve les Tian Shan au nord, la chaîne des Pamirs à l'Ouest et les Kunlun au sud. Le centre de ce bassin est occupé par un désert, le Taklamakan. Autour de ce désert, au nord comme au sud, sont disposées des villes oasis comme Kucha, Aksu, Kachgar, Yarkand ou Khotan. En Djoungarie, les villes principales sont Urumqi, Kuldja, Karamay et Changji. A l'est de la zone, on trouve également les deux villes historiquement très importantes de Turfan et Hami. Cette immense région - la plus grande unité

sud. Là, aux pentes des monts d’où descendent les cours d’eau encore vivants, se sont réfugiées les cultures en un chapelet d’oasis s’échelonnant de Kachgar à l’ouest au Lobnor à l’est : au nord, — après Kachgar, — Koutcha et Qarachahr d’où s’écarte ver s le nord-est le groupe de Tourfan ; au sud, — et toujours en partant de l’axe qu’est Kachgar, — Yarkand, Khotan, Niva et Miran ; cette dernière oasis située aux approches du Lobnor. L’intérêt de ce double chapelet d’oasis, c’est qu’il constitue

coopération pour le développement par 19 provinces mieux nanties. MONGOLIE Vers Almaty Préfecture autonome hui de Changji Shihezi Urumqi Yining S h a n Tourfan Korla Vers Pékin PROVINCE DU GANSU KIRGHIZISTAN Aksou Tar im Kachgar RÉGION AUTONOME OUÏGOURE DU XINJIANG Désert du Taklamakan TA. AF. Hotan n l u n K u PAKISTAN INDE a n S h C H I N E Zones quasi inhabitées AF. Afghanistan, RU. Russie, TA. Tadjikistan RÉGION AUTONOME DU TIBET Groupes ethniques

commerciales entre l‘empire romain, l’empire parthe 71 et la dynastie HAN 72, via la route de la soie 73. L’empire romain et la dynastie HAN étaient les « superpouvoirs » de l’Antiquité. L’empire chinois des HAN s’étendait de l’océan pacifique à l’oasis de Kachgar, point de rencontre des routes nord et sud qui contournent le désert de Taklamakan. L’empire romain à son apogée dominait toute la méditerranée et s’étendait jusqu’au golfe persique. Malgré cela, une très grande distance séparait les deux empires

conquérants arabes vers le nord-ouest tandis celle du Talas en 751 aux confins de l’Ouzbekistan et du Kirghizstan marque à peu près la limite de l’expansion à l’est. Cette bataille du Talas oppose les armées chinoise et arabe, à un millier de kilomètres de Kachgar (ouest de la Chine actuelle) sur la route de la soie. a) Les causes de la conquête Le problème historique posé par l’extraordinaire expansion arabe est celui-ci. Comment un peuple très en retard techniquement ou encore du point de vue de son

leur côté annexé la Transoxiane 44 jusqu'à Tachkent, les souverains des régions vassales de la Chine demandaient de l'aide aux Chinois qui réagirent en 747 quand les Tibétains menacèrent les routes commerciales entre les Indes et la Chine, et entre Kachgar (au Xinjiang) et Tachkent (en Ouzbékistan). Une expédition militaire chinoise partit fut alors conduite par un général d'origine coréenne KAO SIEN-CHIH (ou GAO XIANZHI). Les Arabes abbassides vinrent alors à leur rencontre avec à leur tête le général