Kant Assurer Son Propre Bonheur Est Un Devoir

groupe d’individus. Le domaine de l’éthique serait ce qui est bon et mauvais, ce qui est juste et injuste. L’éthique va concerner des notions relatives qui se fondent à partir du système de valeur propre à l’individu ou un groupe d’individus. Elle doit permettre à l’individu de faire valoir ses propres intérêts. La morale est universelle et normative. Il s’agit d’un ensemble de norme, celles-ci vont s’imposer à tous les individus voir la planète : on parle d’universalité. « La morale porte

la guerre : deux modèles pour penser l’Etat 7 A. Le contrat et la justice 7 1. Les lois constituent un contrat implicite (Platon) 7 2. La théorie du contrat social (Rousseau) 8 3. Le contrat social : une fiction régulatrice (Kant) 8 4. L’Etat réalise la justice (Kant, Hegel) 9 B. La force et la domination 11 1. La guerre comme fiction (Hobbes) 11 2. La guerre comme réalité de l’Etat (Weber, Foucault) 11 3. La structure du droit 12 III. Le marxisme 13 A. La philosophie de Marx 13 1. Le

violence, même si elle est, selon Max Weber, le moyen spécifique de l’Etat, qui entend s’en assurer le monopole. « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance au devoir » ( JJ Rousseau, Du contrat social) Le pouvoir a donc besoin d’autorité, donc d’être appuyé par la tradition, la légalité, le discernement de celui qui veut assurer son pouvoir . On le voit dès à présent qu’un pouvoir exercé sans discernement ne peut

s’agit de savoir dans quelle mesure nous avons le pouvoir, ou encore la capacité, de contribuer à notre propre bonheur. Vaut-il mieux tenter de transformer l’ « ordre du monde », ou bien devons-nous au contraire nous efforcer d’infléchir nos désirs afin de les rendre compatibles avec la réalité ? Cette problématique, qui met donc en jeu les notions de « liberté » de « devoir » et de « bonheur », est plus « éthique » que morale. L’ « éthique » est la partie de la philosophie qui examine les conditions

 Tout  un  courant  de  la   réflexion  moderne  (Sartre,  etc…)  hérite  de  cette  problématique  cartésienne.     «  Connais-­‐toi  toi-­‐même  »,  Socrate     «  Ma  propre  pensée  au  conscience  »,  Descartes     «  La  conscience  fait  de  nous  des  lâches  »  Shakespeare     «  Plus  est  en  toi  »,  Montaigne,  Les  Essais

avoir conscience de soi, est-ce se connaitre ? Les grecs avaient gravé sur le fronton du temple de Delphes « connais-toi toi-même ». Ça veut dire pour les grecs se connaitre en tant qu’être humain :· Par rapport aux dieux · Par rapport à son propre environnement (l’homme ne peut pas être heureux s’il ne connait pas sa place dans l’ordre des choses)Se connaitre en tant qu’individus · Ses gouts· Ses forces et faiblesses Il faut donc se connaitre pour être heureux.Le point de départ de la connaissance

sciences exactes (mathématiques, logique) et aux sciences empiriques (chimie, physique). Axée sur le concept de responsabilité, l’éthique s’inscrit dans l’histoire des idées. La philosophie grecque la conçut comme une réflexion sur la recherche du bonheur, alors que la pensée chrétienne fit de l’amour son fondement. L’époque contemporaine en a renouvelé l’approche en intégrant dans l’éthique les interrogations sur le développement des différentes branches du savoir. Cette évolution se justifie à cause

anthropologie politique. La question la plus importante en morale aujourd’hui est celle de la transcendance. Existe-t-il en l’homme quelque chose qui « passe infiniment l’homme », comme le croyait Pascal, ou bien, au contraire, est-il à lui-même sa propre « mesure », ainsi que l’affirmait Protagoras ? Dans son discours de réception à l’Académie française, en 1991, Michel Serres demandait sans détours : « Pourquoi utilise-t-on aujourd’hui ce petit vocabulaire étriqué d’éthique et pourquoi n’ose-t-on

désirerait quelque chose susceptible de rentrer en contradiction avec mon propre désir. Dès lors, le problème est le suivant : Faut-il assouvir tous ses désirs ? Nous verrons dans un premier temps que le désir est nécessaire et que donc il faut assouvir tous ses désirs ; puis qu'il ne faut pas assouvir tous ses désirs. Enfin, nous verrons si le désir est conforme à la moral, compatible avec la justice. L'enjeu de ce devoir sera donc de découvrir s'il faut réguler les désirs des uns par rapport

valeur absolue. La valeur de la justice comme valeur absolue ne peut pas être absolument triomphante, il n'en reste pas moins qu'on puisse l'exiger. C'est absolument que cette exigence vaut et cela en tant que devoir. N'est-ce pas malgré tout au peuple de rester vigilant quant au respect de ce devoir (qqn est vigilant quant au rôle du politique) rappelant ainsi que le rôle du politique n'a de sens que vis-à-vis du peuple qui l'a reconnu comme légitime. Dans quelles mesures ce rôle du politique peut être