Kant Concilier La Soumission

fatalisme et à toute doctrine qui soutient la thèse de la nécessité du devenir. Le concept de liberté divise très schématiquement les philosophes en deux camps: ceux qui en font le fondement de l'action et de la morale humaines (Épicure, Descartes, Kant), et ceux qui nient une quelconque transcendance de la volonté par rapport à des déterminismes tels que la sensibilité (Démocrite, Spinoza, Nietzsche): « Il existait deux opinions sur lesquelles se partageaient les anciens philosophes,

sentiment moral, la conscience morale, comme une parfaite illustration de cette exclusivité. Quel que soit le jugement que les autres portent sur moi, je sais bien, au fond de moi, et je suis le seul à pouvoir le savoir, si mon action a été bonne ou non. Kant a montré, dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, que la moralité d’une action relève de la pureté de son intention, et non du contenu ou du résultats empiriques de l’action, qui constituent seulement ce que les autres peuvent savoir de celle-ci

rapport de séduction où l’individu n’est souvent que très mal armé pour comprendre les enjeux machiavéliques du héro tyrannique. Kant dans l’Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolite écrit « L’homme est un animal qui, du moment où il vit parmi d’autres individus de son espèce, a besoin d’un maître » (sixième proposition). La thèse développée par Kant s’appuie sur un argumentaire précis du rapport de séduction qui s’opère entre gouvernant et gouverné, rapport exacerbé par le tyran

parties): A. Le bonheur sous un régime totalitaire : - le cas du peuple : voir « Rhinocéros » de Ionesco – Par instinct grégaire, paresse, indifférence, la masse peut s’accommoder d’une pensée totalitaire. - le cas de l’individu : révolte ou soumission (voir « Rhinocéros », « Antigone », « Les Mouches ») – la tentation de l’illusion de liberté et de bonheur (se croire heureux et libre, même sous une dictature) B. Le bonheur dans les sociétés démocratiques : - le rôle de la loi : la vraie liberté

matérialistes de son temps lui ont reproché à l’image d’un Hobbes par exemple. Cependant, c’est indiscutablement Kant qui a apporté la critique la plus intéressante du cogito cartésien en insistant sur le saut logique qui consiste à passer de la pensée à l’existence. Pour Kant, Descartes a bien prouvé l’existence d’une pensée, mais pas celle d’un support de cette pensée qu’on appelle « je ». Implicitement Kant a déjà annoncé la critique freudienne du cogito, Freud subsituant le ça pense au je pense. 3)

dieu, toute manifestation d’existence divine est niée. L’athéisme exclut toute idée d’un principe transcendant; l’athée est celui qui rejette toutes les formes du divin. De la mort de Dieu, proposition dramatique plutôt que proposition spéculative (Kant (1724-1804) « La religion dans les limites de la simple raison » (1793) édition de poche, on peut donner une pluralité de versions, comme le « Zarathoustra » de Nietzsche : « Lorsque les dieux meurent, ils meurent toujours de plusieurs sortes de morts

eux !) pourront toujours nous objecter qu'il est possible de vivre en société sans pour autant établir une loi explicitement. C'est d'ailleurs ce qu'ont fait toutes les sociétés anarchistes, quoiqu'elles aient dû payer leur absence d'Etat par une soumission de tous à l'esprit de tradition. Finalement il suffit de comparer l'état de nature et l'état social pour voir ce qu'on gagne et ce qu'on perd par l'instauration de la loi : Hors de l’état civil, chacun jouit sans doute d’une liberté entière

notre propre bien-être et c’est pourquoi nous recherchons le bien au-delà de notre bien- être égoïste. D’autres penseurs comme Kant envisagent la possibilité de comprendre le bien comme une exigence de la raison. Ainsi pour Kant, la morale serait un impératif catégorique de la Raison pratique. Au lieu de considérer la morale comme une limite à notre liberté originelle, Kant conçoit la morale comme l’expression même de la liberté en tant qu’autonomie. Par l’action morale, l’individu se rend capable

le moins mauvais des régimes. B. L’éloge de la Démocratie : Périclès. Cependant quelle garantie a-t-on que la majorité est meilleure que la minorité ? Que devient l’homme à la place de la masse ? Acceptation de la démocratie sous la forme de la soumission à la loi. Galvanisation des foules : institutions politiques fondé sur le principe d’égalité. Système qui ne prend pas en compte la méritocratie. Conflit entre la liberté et l’égalité. La démocratie n’est pas seulement un régime politique mais un

Sensei (先生) pour désigner le professeur; cette expression signifiant littéralement: « celui qui était là avant moi » . De nos jours, le contenu de l'enseignement se simplifiant, le fossé se réduit et pareil respect hiérarchique tend à s'amenuiser. Kant disait dans son livre « réflexion sur l'éducation » que l'éducation forge les hommes. Si on part de cet axiome, alors quelle génération, quel devenir somme-nous en train d'engendrer ? Autre domaine, autre perte: celle de l'autorité religieuse qui