Kant Et La Tutelle

d’une incapacité générale d’exercice. C’est-à-dire qu’il ne peut exercer seul tous les actes de la vie civile. Il y a plusieurs régimes de protection, ici la minorité comporte de trois régimes particulier, dont l’administration l’égale et deux la tutelle. L’administration légale : (art 389-8) Le mineur est protégé par le ou les représentants légaux. µcette personne est chargé d’accomplir les actes juridiques pour le compte et au nom du mineur.Lorsque le mineur à ses deux parents, qui sont titulaires

public moderne au siècle des Lumières. Le philosophe Kant définit le mouvement des Lumières comme étant la sortie de l’homme de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable. Il déclare d’ailleurs que l’« on est soi-même responsable de cet état de tutelle quand la cause tient non pas à une insuffisance de l’entendement mais une insuffisance de la résolution du courage de s’en servir sous la conduite d’un autre ». Or, « l’état de tutelle [était] devenu pour [l’homme] une nature » après des siècles

un avantage. Quelle est cette contrepartie ? On ne peut exagérer le caractère bénéfique de cette liberté naturelle. En effet, non seulement cette liberté première est hypothétique mais s’accompagne surtout de désavantages. (Cf. Hobbes, Rousseau et Kant) Pour Rousseau, la solitude est une faiblesse ; bien difficile en effet de se défendre contre les dangers extérieurs. Pour Hobbes, l’état de nature, l’individu se retrouve sous la menace de l’autre. [Il serait intéressant de préciser la conception

l'expression de la justice. Il faut ajouter à cela que le caractère public et objectif de la règle renforce son pouvoir d'obligation de façon bien plus efficace que ne le peut la morale. Dans le premier supplément au Traité de paix perpétuelle, Kant souligne que même « une peuple de démons » serait susceptible de mener une existence ordonnée et pacifique, pourvu qu'ils soient soumis à une législation civile qui « enchaîne tellement leurs passions personnelles l'une par l'autre que, dans leur conduite

que la majorité le soit. L'individu suppose donc vrai ce que la majorité affirme. C’est finalement en acceptant ces opinions communes que l’homme use de sa liberté à bon escient étant donné qu'il n'a pas le temps de douter de tout. Contrairement à Kant qui voit dans l'intersubjectivité une façon de validé ses idées, Tocqueville voit dans la masse un moyen de se forger des opinions. La vérité se rencontrerait alors du coté du plus grand nombre. On voit ici l'importance du corps social dans la démocratie

certains privilèges que leur accordèrent successivement les empereurs. Peu à peu le caractère officiel, peu important dans le principe, prit le dessus et les corporations devinrent de véritables rouages de l'administration. Mais alors, tombées sous la tutelle, elles furent tellement écrasées de charges qu'elles voulurent reprendre leur indépendance. L'État, devenu tout-puissant, s'y opposa en rendant la profession, et les obligations d'ordre publie qu'elle impliquait, héréditaires. Nul ne pouvait s'en

II. 1762  De la paresse et de la lâcheté. Peu d’hommes appliquent la devise des Lumières : « Aie le courage de te servir de ton propre entendement »  Kant . Qu’est-ce que les lumières [6]? »; car les hommes fuient l’effort et n’aiment pas remettre en cause les idées qu’ils ont intérêt à croire vraies.  D’où leur propension à rester sous la tutelle de certaines pensées convenues, celle-ci n’étant jamais que celle des tuteurs auxquels ils sont depuis l’enfance inféodés. Il faut du courage pour sortir

dans la société. Le droit et la morale se distinguent également par leur sources ; en effet dans les sociétés occidentales individualistes la morale est fixée par le sujet, l’idée de morale universelle a été abandonnée : « La morale est autonome » (Kant). Au contraire le droit est imposé au sujet par l’Etat. Les sanctions sont elles aussi un critère de distinctions : le droit est sanctionné par l’autorité publique alors que la sanction de la morale est plus informelle et diffuse (remords, réprobation

la liberté de conscience de l’individu, penser librement et agir librement. L’enfant est chez lui le destinataire de l’éducation ; entant que telle, l’éducation vise l’autonomie et le développement intégral de l’enfant dans la liberté. 4. Emmanuel Kant Chez lui, en plus du fait d’être sujet de l’éducation, l’homme est en même temps objet de l’éducation. L’éducation vise l’humanisation de l’homme. Nous retenons de lui que « l’homme ne peut devenir homme que par l’éducation ».18Dans ce contexte, l’éducation

réfléchit et se concentre tout notre problème) et qui n'hésite pas à souligner le recours « provisoire » à certains mots pourtant décisifs, tout en gardant une référence formelle au « besoin de philosophie » (Hegel) ou à l'« intérêt de la raison » (Kant), un intérêt qu'il faudrait, aussi longtemps et autant que possible, tenir à l'abri de toute pré-interprétation. Que cette dernière précaution s'autorise déjà d'un certain droit à la philosophie, voilà la provocation paradoxale dans le singulier espace