Kant Et Obéissance

met en dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu’elle marche, qu’elle mange, qu’elle respire.» Le mécanisme comme le vitalisme sont des conceptions dépassées, l’être vivant ne peut être considéré comme une machine, comme le montrera Kant dans La critique de la faculté de Juger une montre ne peut ni se construire ni se réparer. « Dans une montre, un rouage n’en produit pas un autre et encore moins une montre d’autres montres… Elle ne remplace pas d’elle-même les parties dont elle est

Toute religion consiste à adorer la société. De plus, toutes les religions suscitent un sentiment intense d’appartenance à un même corps. Ajoutons deux remarques qui vont dans le même sens. D’abord, il est vrai que l’obéissance au dieu est au fond obéissance au groupe : car d’autres groupes croient en d’autres dieux. Quand l’individu se soumet à son dieu, il ne se soumet pas tant au dieu lui-même qu’à son groupe qui lui recommande de choisir ce dieu-là. La croyance religieuse est d’abord un processus

raison sur toute chose. C’est le siècle de la raison. Les lumières représentent le pouvoir de la raison qui permet de voir les choses telles qu’elles sont. Elles s’opposent aux préjugés, au dogmatisme, à l’obscurantisme et au fanatisme. Emmanuel Kant (1724-1804) : «Les lumières, c’est la sortie de l’homme de sa minorité dont il est lui-même responsable.» *minorité : incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d’autrui *entendement : Faculté psychique, intellectuel qui permet de

intellectuel de Dieu (expression que l’on retrouve plus tard chez Spinoza). Pour Maïmonide, la foi, n’est pas une adhésion à des croyances irrationnelles, mais une pensée véritable. Le salut du philosophe se prépare sur le plan religieux par une obéissance à la loi (les préceptes qui régissent le comportement vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis de l’homme) par amour (c’est-à-dire sans calcul de récompense). Le salut du philosophe doit conduire à la connaissance de Dieu, et Maïmonide estime qu’il passe

universelles, immuables et transcendantes. On ne saurait distinguer un monde moral supérieur, transcendant et un monde effectif, réel. Bref, les valeurs morales ne tomberaient pas du ciel. La Fontaine, comme le philosophe Kant, semble tourner le dos à une définition de la morale comme obéissance aveugle, comme soumission à une loi extérieure, dictée par Dieu ou par une tradition divine. Le fabuliste fonde la morale sur l'autonomie du sujet, sur la volonté libre, sur la capacité de discernement du sujet pensant

l’avis des gens avisées par l’expérience (personnelle) soit par l’intuition soit par par le cœur. Ce sont ici différence type de croyances qui peuvent nous aider à décider. → retour à notre démonstration, la def de la liberté dont l’autonomie:Chez Kant: le caractère de la volonté en tant qu’elle se soumet librement à la loi morale édictée par la raison pure pratique → l’autonomie morale La raison morale et théorique /nécessaire édictée /donner par ma raisonL’étymologie de autonomie: auto = à sois-même

ne pourra jamais être morale : en toutes ses actions, elle sera déterminée à obéir. L'État ne peut être despotique, ni le pouvoir appartenir au tyran. Il ne peut y avoir de convention entre d'une part, une autorité absolue, et d'autre part, une obéissance sans bornes. Le tyran n'est engagé envers personne puisqu'il a droit de tout exiger, sans aucune contrepartie, et l'esclave n'a aucun droit, puisque tous ses droits sont les droits du tyran. Nul ne gagne dans un État qui n'est pas fondé sur un contrat

similitudes entre les règles de droit et religieuse. B) Les similitudes entre le droit et la religion La religion se définit comme la reconnaissance par l'être humain d'un pouvoir ou principe supérieur de qui dépend sa destinée à qui respect et obéissance sont dûs. C'est l'établissement d'un lien entre les individus et les dieux. Pendant de nombreux siècles, la religion a eu une place prépondérante dans la société. Durant l'Antiquité, notamment en Grèce, les peuples s'adonnaient aux pratiques des

en effet sur la vérité que l'on cherche à reconnaître et à exprimer. Personne ne peut m'obliger à accepter ou non une idée, mais quelque chose en moi m'y oblige tout aussi impérieusement : ma raison. Toute la difficulté est de savoir si cette obéissance à la raison est une restriction de ma liberté – auquel cas on devra dire que le fou ou le sot sont plus libres que le sage – ou si au contraire ma liberté culmine dans la lucidité et l'obéissance à la raison... 2. La liberté de vouloir Outre

raison les idées afin de séparer le vrai du faux. Cet exemple du doute hyperbolique montre que l’autonomie de l’individu repose sur le triomphe de la raison, condition pour être moderne selon les Lumières. D’ailleurs, on retrouve cette dimension chez Kant : dans Qu’est-ce que les Lumières, il explique en effet que, le triomphe de la raison, « c’est la sortie de l’état de minorité où l’homme se maintient par sa propre faute ». En effet, l’état de minorité se caractérise par la soumission aux normes,