Kant Et Obéissance

entre deux rapports au savoir 2.1.2. Dialogue et maïeutique socratique 2.2. Rousseau et l’éducation 2.2.1. Faculté de se perfectionner 2.2.2. Reconnaissance de l’enfant 2.2.3. Education négative et positive 2.2.4. Liberté et rapport à la loi 2.3 Kant et l’éducation 2.3.1. Devenir homme par l’éducation 2.3.2. Education, instruction et discipline 2.3.3. L’éducation entre contrainte et liberté 3. L’âge d’or du pédagogique 3.1. L'utopie socialiste et la pensée libertaire du XIXe siècle 3.1.1

libre : quand celui qui ordonne ne suit que son caprice, son désir du moment ou son seul intérêt, il ne pourra obtenir la soumission des autres qu’en les privant d’abord de leur liberté, en sorte qu’il s’agit là d’une obéissance ne faisant aucune obligation, c’est-à-dire d’une obéissance à laquelle celui qui obéit ne consent pas, parce qu’il ne reconnaît pas la légitimité du commandement qui lui est fait, quand bien même il serait contraint par force de s’y soumettre. 43 La liberté 2. La tyrannie

religieuse ne pose pas seulement le problème de la vérité mais 1 aussi de la liberté et de la paix. Tout le problème est donc celui de l’éducation philosophique: « penser et vivre la religion dans les limites de la simple raison », (ouvrage éponyme de Kant). Les enjeux de cette réflexion sont: - métaphysique: pourquoi y a t il quelque chose plutôt que rien, pourquoi l’homme existe til, y a t-il une vie après la mort; - existentiels: la foi religieuse donne t-elle sens à l’existence; - éthique et social:

tout moment le pouvoir peut devenir despotique et prendre le dessus sur l’individu, ce qui le rendrait alors soumis à lui et le ferait régresser au lieu de lui permettre d’évoluer positivement. Il prend un exemple militaire, en effet on exige « une obéissance absolue aux ordres de tout officier supérieur », en revanche ce même officier ne peut en aucun cas lui réclamer un seul centime, mais il peut lui donner l’ordre d’aller sur le front en sacrifiant sa vie, ce n’est pas pour autant qu’il aura un droit

La nature ne fait rien en vain.(Métaphysique) Aristote pense que tout a un sens dans la nature, qu'on n'y trouve rien d'inutile. Cette phrase va être considérée comme une évidence pendant plus de deux millénaires. On la retrouve, par exemple, chez Kant. L'art est imitation de la nature. Aristote pense que l'imitation est une tendance naturelle chez l'homme et qu'elle donne du plaisir. Ceci dit l'imitation n'est pas pour Aristote une pure copie mais une création car elle transpose la réalité en

ailleurs ou à une autre époque, serais-je le même ? Questions qui directement ou indirectement conduisent à s'interroger sur Dieu, l'infini, le destin et la liberté, la nature de l'esprit ou de l'âme, son immortalité... Or, comme le fait remarquer Kant, dans la Préface de la seconde édition de la Critique de la Raison Pure, il existe en nous un intérêt si profond pour ce genre de questions et leurs enjeux qu'il est impossible que l'homme cesse de se les poser. C'est bien pourquoi selon lui la métaphysique

même de l’histoire en tant que le mouvement de l’histoire à quelque chose à voir avec la sortie du religieux. Le temps religieux est tourné vers le passé, . Autonomie : croyance que nous nous donnons à nous même de notre propre loi Hétéronomie : obéissance à une norme située à l’extérieur. L’ordre de la Cité n’est plus structuré par du religieux. LA BOETIE – Discours de la servitude volontaire Il né en 1530, au moment où le Prince est publié. On le connaît pour son amitié avec Montaigne.

vérité. (Les instruments en philosophie sont des exemples, des démonstrations,…) L’objectif est vérifiable par tous (exemple : dans les mathématiques on ne peut pas dire n’importe quoi) On ne peut pas faire dire n’importe quoi à Platon, Descartes ou à Kant. Il est possible qu’il y ait des choix, des préférences. La philosophie : N’a pas vocation à rester dans la sphère du discourt, de l’abstraction, ou de la généralité. Ce n’est pas un discourt qui viens initier les philosophes pour s’adresser à

observation future. Mais la croyance causale n'a pas de légitimité probatoire, on ne peut tirer une certitude de l'avenir à partir du passé. Il parle ainsi de « probabilisme », et non de « rationalisme ». Catégories du raisonnement Plusieurs philosophes (Kant, Renouvier, etc) ont cherché à établir les cadres conceptuels de la raison et à comprendre selon quelles catégories nous formulons des jugements : unité, pluralité, affirmation, négation, substance, cause, possibilité, nécessité, etc. La possibilité

dit Weber dans le Savant et le Politique. - La liberté : difficulté de définir la liberté : la liberté extérieure de « faire ce que je veux » de Spinoza ou Hobbes ou la liberté intérieure par laquelle je me détermine moi-même de Rousseau ou Kant. Malgré ces différences, la liberté permet à l’homme d’être l’auteur souverain, de fait et de droit, du monde humain. Et c’est dans la démocratie que la souveraineté humaine est mise en œuvre et en scène (ex : l’élection au suffrage universelle).