Kant Et Obéissance

tenu à un devoir moral de nous soucier des conséquences à long terme de nos comportements. Il faut donc trouver un moyen terme entre n’être responsable de rien et être responsable de tout. Aux dires de Kant, la responsabilité va de pair avec l’autonomie : l’autonomie selon Kant est un appel à l’indépendance d’esprit, la capacité à « se donner à soi-même ses propres lois ». L’autonomie est l’aptitude de s’affranchir du pouvoir de tutelle auquel nous sommes soumis par paresse ou lâcheté,

mais être pleinement l'auteur de ses actes : c'est se déterminer soi-même. Pour Kant, si je poursuis mes penchants sensibles, je ne suis pas libre, mais déterminé affectivement : j'obéis à mes sens, à mon corps, à mes désirs. C'est que la liberté met en oeuvre la raison, et non les satisfactions sensibles. La liberté et le devoir Or, que commande la raison ? Elle commande d'accomplir son devoir, qui est obéissance à la loi morale. On conçoit habituellement la liberté comme la capacité d’agir sans

l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien » « L’homme est un roseau pensant » DESCARTES, « Je pense donc je suis » KANT, « Le je pense doit pouvoir accompagner toutes mes représentations » « Nous ne connaissons des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes » ROUSSEAU, « Conscience ! Conscience ! Juge infaillible du bien et du mal » SOCRATE

même de Dieu), a posteriori (à partir de l’être contingent du monde, qui exige une cause de son existence, on remonte jusqu’à Dieu, cause première et être nécessaire, existant par soi). Mais, ces différentes preuves ont été l’objet de critiques. Kant prétend montrer qu’aucune d’elles n’est vraiment concluante : l’existence ne saurait se déduire, se tirer du concept, comme le veut la preuve a priori ou “ontologique” (déjà critiquée par St Thomas lui-même) ; la preuve a posteriori fait, elle, un

imposer vis-à-vis d’elle-même l’autorité des lois. Or le chef suprême doit être juste pour lui-même, et cependant être un homme. Cette tâche est par conséquent la plus difficile à remplir de toutes ; à vrai dire sa solution parfaite est impossible. » Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, (Sixième proposition). La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème

seulement exigible mais comporte en elle même la possibilité de sa transgression. Il s’agit ici de savoir, si un individu a pour vertu d’être juste si il ne les transgresse pas tout en differenciant la condition nécessaire et la condition suffisante. Kant fait la difference entre la loi de droit, de politique et la loi scientifique mais on s’intéressera ici aux lois sans sa globalité en y incorporant les coutumes au sens d’éducation ou de mœurs, des manières, des habitudes sociales, des conduites et

s'y trouve exprimée) Satisfaction qui est liée a l'accomplissement de devoir. Augmenter savoir= rapprocher des Dieux Faire son devoir: contrainte, obligation. Désagréable, fondé sur l'exteriorité. Obligare: règle que l'on s'impose a soi même. Kant: agir conformément au devoir. Agir par simple LEGALITE= ex peur de l'arrestation = heteronomie de la vonlonté= volonté déterminée par des causes extérieures. Opposé a autonomie. « Agir par devoir c'est agir par respect pour la loi morale » Fondement

L'homme doit d'abord être considéré comme un animal si l'on remonte à ses origines. C'est un animal sociable: il ne peut s'épanouir qu'au milieu de ses semblables. Mais il est aussi un animal égoïste. Son «  insociable sociabilité » comme l'a écrit Kant, fait qu'il ne peut ni se passer des autres ni renoncer, pour eux, à la satisfaction de ses propres désirs. Il peut se passer de lois, mais cela ne rentre pas dans son intérêt : ce n'est pas vivable. L'individu peut décider par lui-même de ce qui

et vers l’autonomie du jugement selon KANT. L’autonomie du jugement symbolise le courant des Lumières, qui lutte contre l’obscurantisme et le dogmatisme. Elle précédé l’autonomie de la volonté. Etre autonome dans son jugement: penser par soi même, ne pas dépendre d’un tiers pour penser. Dans le texte « Qu’est ce que les Lumières? » Kant écrit que c’est passer de l’Etat de minorité à l’état de majorité (être responsable de ses actes). Simplement grâce à Kant on voit que la philosophie morale rejoint

dans son libre vol, écrit Kant (1724-1804), imagine qu'elle volerait bien plus vite dans le vide parce qu'elle subit la résistance de l'air. Mais elle ignore que sans air, elle ne volerait pas du tout: ce qui lui apparaît comme un obstacle est en réalité une condition de son vol. De même, beaucoup d'hommes imaginent qu'ils seraient plus libres sans les lois imposées par l'Etat: impôts, Code de la route, etc. Ils se montrent par là aussi ignorants que la colombe de Kant, car sans ces contraintes,