Kant Et Obéissance

II. 2. L’universalisation. : Les utilitaristes pensent qu’on peut déterminer les moyens d’atteindre le bonheur. Toutefois, est-ce vraiment le cas ? Peut-on s’assurer que le bonheur qu’on prétend atteindre ou procurer se réalisera ? Chez Kant, le concept de bonheur est indéterminé [Rappelez-vous] La conception selon laquelle agir moralement c’est agir selon des principes déterminés mais non pas agir selon les conséquences de nos actes s’appelle le « déontologisme

d’Aquin, le devoir moral se définit comme conformité à la volonté divine, obéissance aux commandements de Dieu. III) Les traités du devoir Pufendorf, Wolff et Crusius distingue trois types de devoirs : les devoirs envers soi (conservation de soi), les devoirs envers autrui et les devoirs envers Dieu. Le devoir est une obligation à l’égard de ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. IV) L’impératif catégorique Pour Kant, le devoir est un impératif catégorique. C’est un impératif en tant qu’il

l’extérieur). Cf. la notion de contrat social : la liberté politique suppose que l’on ne soit soumis qu’au pouvoir que l’on a voulu. Il faut bien voir qu’en ce sens, la liberté n’est pas exclusive de l’obéissance à la loi, au contraire : cette obéissance au devoir, dans le cas de l’autonomie morale, ou au droit, dans le cas de l’autonomie politique, est la condition de la liberté véritable – pourvue que cette loi ne vienne pas de l’extérieur (le devoir, encore une fois, n’est moral que si je choisis

désobéissance civile  », publié en 1849. Cette œuvre est écrite après son emprisonnement en 1846, suite à son refus de payer des taxes dans le but de protester contre l’esclavagisme alors encore présent dans le sud des Etats-Unis. Cettte obéissance à la conscience aux dépends de la loi institutionnelle prouve la volonté de changement de Thoreau, légitimant le droit désobéir à la loi si celle ci paraît injuste. Ce concept de « désobéissance civile » nous amène donc à nous questionner sur la

le présent du futur passé au présent, mais sans les affects. Pathologie. -Autre conception : le temps circulaire. Le temps circule en circularité. -temps froissé : Serres -Kant (Métaphysique des mœurs) : nous pouvons devenir autonome, c’est à dire se donner à soi-même sa propre loi. 2 impératifs : impératif hypothétique (soumis aux conditions) et catégorique (inconditionnel) citation : « agit de telle manière que la maxime

d'exercer sa liberté de pensée et cette liberté-là semble irrépressible. Ainsi, être libre renvoie à des situations qui nécessite que l'on ne mette pas sur le même plan les différentes manières de concevoir la liberté. A priori, liberté, d'une part, et obéissance, d'autre part, sont deux notions antinomiques. Mais ici il s'agit de l'obéissance aux lois. Si l'on conçoit que la liberté absolue est absence de contraintes, cette définition de la liberté est-elle tenable ? Autrement dit, être libre représente

preuve de moralité et épargne au contraire ceux qui se comportent mal. Le bonheur digne d’être recherché n’est sans doute pas celui vers lequel nous tendons spontanément, mais celui vers lequel nous devons tendre. Par ailleurs, si comme le soutient Kant, l’action est morale en proportion de son caractère désintéressée - elle doit être accomplie par pur respect pour la loi morale, indépendamment de tout effet attendu ou espéré -, la maxime du bonheur personnel, intéressé ne saurait alors être considéré

ordre ou à telle caste, mais parce qu’il est une « personne humaine », c’est-à-dire, au sens de Kant, une « fin en soi ». D’autre part, dans une perspective proprement politique, les liens verticaux de reconnaissance supposent que les individus ne doivent allégeance et obéissance à l’État que si celui-ci en retour protège et respecte leur autonomie. Enfin, dans une perspective que l’on peut qualifier avec Kant de « cosmopolitique », dans l’horizon en particulier d’une « paix perpétuelle »5, les États

qu'elles arrivent comme elles arrivent et tu prospéreras toujours » : Épictète, Manuel. L'ART : « Le beau est ce qui plaît universellement sans concept » : Kant. « Le jugement de goût est seulement contemplatif ; c'est un jugement qui, indifférent à l'existence de l'objet, ne fait que lier sa nature avec le sentiment de plaisir et de peine » :Kant, Critique de la faculté de juger. « Personne ne peut voir dans l'oeuvre dans l'artiste comment elle s'est faite ; c'est son avantage, car partout où l'on

serait insupportable. Nous ne pouvons vivre en société que parce que nous nous appuyons mutuellement sur les informations que nous nous donnons les uns les autres. II- La Science et les Lumières ont petmis la disparition de certains préjugés Kant a résumé dans une formule célèbre l’esprit des Lumières : Sapere Aude « Ose penser. Aie le courage de te servir de ton propre entendement ». Penser avec sa raison, telle est la devise des Lumières. C’est la raison, toute-puissante, contre la tradition