Kant Juge Intérieur

judiciaire, qui distingue le juge des parties (victime et prévenu), pour que puisse être jugée une intention ou un acte ? C’est cette question qu’affronte Kant dans le texte qui nous est proposé. Dans un premier temps, nous verrons comment il décrit la conscience accompagnée de son juge intérieur, puis nous aborderons le problème de l’objectivité de ce juge intérieur. Enfin, nous examinerons la question de savoir qui peut se tenir derrière cette figure du juge. Kant se penche sur le fait d’être

Thèse: «Tout homme a une conscience et se trouve [...] tenu en respect par un juge intérieur». La notion de «juge intérieur» laisse entendre d'emblée que ce n'est ni de la conscience perceptive, ni de la conscience réflexive dont il va être question mais de la conscience morale, celle qui nous permet de distinguer le bien du mal. Du fait que ce juge est « intérieur », la conscience morale en question sera celle qui renvoie chaque individu à ses propres faits et gestes. « J'ai la conscience tranquille

Plan du texte : 1° Début  du texte jusqu’à « éviter de l’entendre», ligne 11 Dans un premier temps, Kant s’efforce d’entrer dans cette conscience humaine pour la décrire en quelque sorte psychologiquement, alors qu’il se trouve confronté à quelque chose qui ne relève pas de l’expérience.   2° De «cette disposition intellectuelle … », ligne 12 jusqu’à  la fin Puis, dans un deuxième temps, il explique comment la conscience se retourne contre elle-même, comment elle se donne tort à elle-même.

Explication de texte : « Tout homme a une conscience et se trouve observé, menacé, de manière générale tenu en respect (respect lié à la crainte) par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les lois n’est pas quelque chose de forgé (arbitrairement) par lui-même, mais elle est inhérente à son être. Elle le suit comme son ombre quand il pense lui échapper. Il peut sans doute par des plaisirs ou des distractions s’étourdir ou s’endormir, mais il ne saurait éviter parfois de revenir

quelque chose d’ajouté, quelque chose d’accessoire, bref, quelque chose dont on pourrait se passer. A cela, Kant oppose que la conscience fait intégralement partie de l’être même de chaque homme, qu’elle lui est inhérente et que, par conséquent, nul ne peut échapper à sa conscience même si, de temps en temps, il peut croire qu’il y échappe. Telle est l’idée principale de ce texte. Kant commence par affirmer que la conscience est présente en tout homme, et par décrire de quelle façon se manifeste

 Kant, extrait de Métaphysique des mœurs :« Tout homme a une conscience et se trouve observé menacé de manière générale tenu en respect (respect lié à la crainte) par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les lois n’est pas quelque chose de forgé -arbitrairement- par lui-même mais elle est inhérente à son être. Elle le suit comme son ombre quand il pense lui échapper. Il peut sans doute par des plaisirs ou des distractions s’étourdir ou s’endormir, mais il ne saurait éviter parfois

distinctes. La conscience morale qui définit les devoirs du sujet, et la conscience psychologique, qui prouve au sujet son existence et son état intérieur. Nous nous intéresserons donc au problème proposé exclusivement sous l'angle de la conscience morale. Peut-on faire confiance à notre conscience? La conscience est tout d'abord selon Rousseau et Kant, un principe universel. Seulement, nous verrons que d'autre part, la conscience se forge et est influençable, nous terminerons en tentant de trouver

cette raison qu’il est souvent ressentit de façon négative. [  Le devoir est différent de la loi juridique. Il est intérieur alors qu’elle peut être punie d’une sanction (prison, amende...) ] b) La conscience morale Texte n°1 : Tout homme a une conscience et se trouve observé menacé de manière générale tenu en respect (respect lié à la crainte) par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les lois n'est pas quelque chose de forgé -arbitrairement- par lui-même mais elle

choses dans leur vérité. Tout savoirs et partageables, universelle. Par contre l’opinion est subjective et non universelle. Le savoir et l’opinion sont deux concepts qui se distinguent. L’opinion,  c’est particulier et cela reflète celui qui juge, elle fait erreur (préjugé). On distingue opinion/savoir/la foi. La foi, c’est la conviction intime (incertitude radical). Le sujet que nous sommes tire la source de nous-mêmes, c’est la conscience morale. La conscience morale empêche

société ou à un groupe. Par ailleurs si on peut faire la morale à un autre individu cela insinue que nous n’avons tous pas la même, qu’elle est différente pour chaque individu et chaque société. La morale chez l’individu semble être réglée par un juge intérieur. On peut ne pas la respecter, mais l’irrespect de la morale sociétal peut entrainer à l’exclusion de celle-ci. De ce fait si la morale était complètement naturelle (c’est-à-dire qu’elle face partie de la nature humaine, qui est ce que l’homme