Kant Juge Intérieur

définition adéquate des termes mis en jeu ; et cela suppose de se défaire d’une opinion commune à leur égard, selon laquelle la théorie serait le résultat d’une abstraction, une construction reposant dans un ciel éthéré (un « vaisseau aérien » disait Kant de la philosophie dogmatique) et à ce titre ferait toujours l’objet d’une suspicion légitime. En ce sens, la théorie s’opposerait à l’expérience qui serait quant à elle bien enracinée dans le sol de la réalité, dans le concret, dans le « vrai », le

fragilité de cette échappatoire et rappeler qu’aucune inclination de la sensibilité ne peut être telle, sauf cas de déraison et donc de folie, qu’elle mette totalement hors jeu la pouvoir de la raison, pour résister à un désir aussi puissant soit-il, que Kant formule la proposition, non comme un constat objectif, mais comme simple appel à et rappel de la liberté morale de tout homme : « Tu dois, donc tu peux ! » ¨Etre libre c’est se croire capable d’agir selon son devoir, c’est donc d’abord se croire et

Le Sujet Origine du terme Sub-jectum terme proche de « sub-stantia » : la substance, ce qui se tient au-dessous. Au départ : soumis, subordonné. Sens que l’on retrouve dans « sujet du roi » ou « assujetti ». Mais depuis Kant, le terme a pris un sens proche de son étymologie, littéralement : « sous-jacent ». (Le sujet est donc le fond de la personne, ce qui lui est sous-jacent, ce qui en forme « la colonne vertébrale ». A la notion de sujet, s’oppose celle d’objet : Objet * Etymologiquement

un ressenti de « beau » à la vue de l’œuvre, ce sentiment lui sera plus ou moins agréable (KANT confirme cette idée en disant : « Chacun appelle [...] beau ce qui lui PLAÎT simplement »). Le beau étant ce qui attire le plus souvent l’Homme, nous pouvons nous demander si justement il est la fin, la finalité de l’art. Pour commencer, tentons de définir le beau qui connait plusieurs point de vus. D’après KANT « Le goût est la faculté de juger ou d'apprécier un objet ou un mode de représentation par

prégnante dans toute l’histoire de la philosophie. La conscience morale peut, selon Rousseau relever du sentiment, mais aussi, selon Kant, de la raison. L’idée de la conscience comme rapport de la pensée à elle-même et comme fonction de connaissance des activités mentales, de la vie psychique, est née avec la philosophie classique avec Descartes et Locke notamment. À partir de Kant, les réflexions sur la conscience dominent la scène philosophique. Les diverses conceptions de la conscience s’opposent, mais

toujours. Il y a des moments de rupture du conscient, par exemple dormir→ rêve acte inconscient, ou mourir→ c’est la saissition de la conscience (Epicure). Elle montre une dimension (connaissance, conscient) psychologique et morale→ regard intérieur qui nous juge. On peut avoir une mauvaise conscience du a des souvenirs qui nous font souffrir. La conscience permet d e m’identifier.2 dimensions apportent un complexe de supériorité et différence, grâce à la cs→ place à part, l’homme est particulier et

intentionnalité est son caractère premier. La conscience peut se porter vers le monde extérieur des choses ou le monde intérieur des sensations. Seul l’être humain est capable d’avoir conscience de lui-même. Dans ce cas là, la conscience se prend pour son propre objet. On peut aussi distinguer la conscience morale, qui juge d’après les valeurs, de la conscience psychologique qui juge les faits, ce que l’on peut rapprocher de la distinction entre jugement de fait et jugement de valeur. La conscience

cette unité peut être comprise de différentes manières. unité d’un individu − le sujet pensant, voire « l’âme » (par exemple chez Descartes); unité transcendantale − le sens interne comme conscience de mes contenus de conscience comme m’appartenant (Kant). la conscience n’est qu’une liaison d’agrégats d’impressions (Hume) qui peut être décrite comme une suite plus ou moins cohérente de récits concernant un sujet purement virtuel − le moi. Aussi, « quand mes perceptions sont écartées pour un temps

c’est œuvres exprime la réalité tels que lui la voit ou de ce que nous devrions voir. Le sujet amène à se demander si l’art nous amène la réalité ? Pour cela plusieurs question peuvent venir la réalité qu’il montre n’est-elle pas une réalité intérieur c’est-à-dire l’expression de ces sentiment ? La réalité extérieur c’est-à-dire la réalité qui nous entoure ne la représente pas comme lui la voit est non comme nous pouvons la voir ? Tous d’abord l’art est un moyen pour les artistes d’exprimer

morale mais comment concevoir leur articulation ?     Peut-on soutenir une option idéaliste et considérer que la règle de droit procède de la règle morale à la manière du jusnaturalisme qui fait du droit naturel le fondement du droit positif ou de Kant qui opère   une déduction transcendantale du droit ? La perspective est séduisante mais elle ne va pas sans difficulté car comment comprendre que le légal ne soit pas toujours le juste ? L’esclavage, l’apartheid, la domination des femmes ont été ou