Kant Loi Morale Et Liberté

Arnaud Lépine LS6 – Philosophie : Fiche de lecture du livre d’Emmanuel KANT : Que signifie s’orienter dans la pensée ? in Vers la paix perpétuelle, Que signifie s’orienter dans la pensée ?, Qu’est-ce que les lumières ?, et autres textes présenté par F. PROUST, traduit par J.-F. PERIER et F. PROUST Paris, Flammarion (GF), 2006, p. 53-72. Introduction L’auteur KANT (1724-1804) est né dans une famille piétiste (ce qui l’influença profondément) à Königsberg en Prusse (aujourd’hui Kaliningrad

Saint Thomas d’Aquin. 34. « Veritas est adequatio rei et intellectus » Somme Théologique, saint Thomas d’Aquin. 35. « Rien n’est dans l’esprit qui n’est d’abord été dans le sens » Locke. 36. « Le jugement est représentation de représentation » Kant, Critique de la raison pure. 37. « La raison est une putain » Luther. 38. « C’est à savoir, de cela seul, que la volonté étant beaucoup plus ample et plus étendue que l’entendement, je ne la contiens pas dans les mêmes limites, mais que je l’étends

Peut-on ôter à l’Homme sa Liberté ? Lorsqu’un Homme est enfermé dans un endroit, en prison par exemple, il est dit privé de sa Liberté car il lui est impossible de faire ce qu’il veut, de sortir… Cependant, certains philosophes refusent de penser que la Liberté peut être ôtée à quelqu’un, c'est-à-dire qu’ils placent l’Homme dans une Liberté totale et absolue, qui ne peut être supprimée sous aucune condition. Cette contradiction nous amène à nous demander s’il est réellement possible d’ôter

reprendre la « lex » c’est-à-dire la loi. Elle a encore une imprégnation religieuse cette loi. Mais à la différence du terme de droit qui peut être le droit auquel se réfère Antigone, la loi des romains est essentiellement humaine. Faites par des hommes. Elle exigeait donc une fabrication et au sens propre les lois des romains vont être écrites sous forme lapidaire, vont être gravées ou sur de la pierre ou sur du bronze. A la différence de la coutume (tradition) la loi, elle, est ce qui doit être gravée

peut faire tout ce qu’il n’est pas empêché de faire» (Eric Weil). Les propos d’Eric Weil soulèvent la notion de liberté au sein d’une société : si l’individu est soumis à des droits et des devoirs, garde-t-il une complète liberté ? Obéir aux lois, est-ce être libre ? Il conviendra d’analyser les libertés dont jouissent les hommes au sein d’une société, puis les limites de cette liberté. Enfin nous soulèverons la question éthique que pose notre sujet. Le principe fondateur de la Déclaration des

se redouble d’une culture. Il est une nature qui occupe une place importante dans la nature. Pour devenir humain, la culture est une tâche à accomplir. II – Etat de nature et de culture (ROUSSEAU et KANT) L’expression « Etat de nature, état de culture » n’est employée que chez Rousseau et Kant. Pour Rousseau, ces états ne représentent pas une civilisation ou une époque. Il ne faut surtout pas se référer à l’Homme préhistorique lorsque l’on parle d’état de nature, il ne faut pas le prendre pour

droits de l'Homme, Liberté et égalité seraient totalement compatibles voire complémentaires, Mais le liberté de chacun ne crée- t- elle pas d'inégalités, Egalité et liberté sont-elles toujours conciliables, Dans un premier temps, il sera intéressant de voir en quoi liberté et égalité sont compatibles voire complémentaires pour créer une société juste, Puis, on verra dans quelle mesure ces deux concepts peuvent conduire à des contradictions, On finira par voire que la liberté absolue est fondée

Kant et la philosophie de l’histoire Dans ses écrits sur l’histoire (en particulier Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, 1784) Kant cherche à répondre à la question : “l’histoire humaine a-t-elle un sens, c’est-à-dire peut-on considérer qu’elle suit un plan ?” Autrement dit, présente-t-elle un ordre et à la fois une orientation ? Ou bien doit-on considérer “en fin de compte, que tout, dans l’ensemble, découle de la folie, de la vanité puérile, souvent aussi d’une méchanceté

cardinale qui repose sur l’obéissance du citoyen et du sujet aux lois et aux valeurs de son pays ou de celui dans lequel il réside. Cette conformité est un impératif premier de la justice. Le sage doit préférer subir l’injustice que la commettre (pb de la loi injuste) : tel est le choix de Socrate dans le Criton. Cependant : 2. les lois et les coutumes d’un pays donné suffisent-elles à déterminer la justice en soi (pb du relativisme et de l’universel) ? 3 La conformité et l’obéissance aux lois et aux coutumes

1. La question de la majorité 1. Majorité et autonomie du jugement «Oses savoir». Il n’y a pas de liberté sans jugement autonome. Qu’est-ce que cela veut dire? La métaphore de la majorité est temporelle : nous ne pensons pas pour accéder à une vérité préexistante, mais pour mûrir. La formation intellectuelle est formation d’une personne complète : elle n’est pas « information », « mise à jour », mais patience et construction. Derrière toute idée du savoir, il y a donc une certaine idée de ce que