Kant Posséder Le Je Dans Sa Représentation

« c’est bien ce que je pensais, j’en suis désormais sûr, je ne peux plus en douter, c’est donc vrai ». C’est en quelque sorte le sentiment qui entraîne l’affirmation de ce qui est tenu pour vrai. Plus on développe un tel sentiment, plus on croit posséder ce qui est recherché. Un sentiment de conviction peut-il se poser comme critère du vrai ? Répondre par l’affirmative n’est pas vraiment possible. Tout d’abord, cela ne correspond pas à l’apprentissage de vérités élémentaires. N’importe quel élève

nécessité et est relégué ds notre représentation, suscite un jugement sur l’adéquation entre contenu et expression et une jouissance directe. Un monde qui ne renvoie qu’à soi-même, plus la manifestation de Dieu ou du pouvoir royal. Proust : « planète Rembrandt » Primauté du morceau sur le sujet représenté : peintre Maurice Denis : le tableau est « surface plane recouverte de couleurs » avant d’être femme nue etc. Rupture entre chose représentée et représentation (Picasso : l’art est « une somme

la philo : "connaitre la raison comme la rose dans la croix du présent" => place centrale de la raison. La raison se caractérise par son objectivité. La raison n'est pas ma raison. Pr Hegel, la subjectivité n'est qu'un aspect de l'esprit. Adresse à Kant le reproche d'avoir cantonné l'esprit à l'entendement humain fini. L'H n'est pas l'esprit mais une de ses figures. Raison n'est ainsi la raison de personne en particulier. Par conséquent, la raison hégélienne n'est pas le principe de rationnalisation

CHAPITRE 4 : L’ART 1. Expliquez la différence entre jugement déterminant et jugement réfléchissant Le jugement est l'opération par laquelle l'esprit affirme qu'une idée. Selon, Kant les deux sont différents, le jugement déterminant est de la forme théorique et consiste à dire « le ciel est bleu » = il détermine la cou- leur du ciel. Le jugement réfléchissant est de la forme esthétique consiste à dire « le ciel est beau » ; on ne sait pas comment est le ciel quand il dit le ciel est beau

expression, par laquelle l'artiste recherche quelque chose qui nous dépasse. On se reconnaît, par exemple, dans l'Homme préhistorique, parce qu'il exprime également cette recherche de l'infini. Problèmes : 1) Dans quel but ces représentations de l'Homme préhistorique ont-elles étaient faites ? (époque paléolithique = période la plus ancienne de la préhistoire, caractérisée par l'industrie de la pierre, de la chasse et la cueillette) 2) La définition de

l’art ne s’adresse qu’à nos sens. Et cependant, il est encore possible de soutenir que l’art ne s’adresse qu’à nos sens en affirmant que le principe qui préside à la réalisation de l’œuvre d’art consiste en la production d’objets (ou de leurs représentations) suscitant en nous un plaisir, qui, bien que ne pouvant se réduire au seul agrément des organes sensoriels, demeure un plaisir sensible lié à la satisfaction de nos désirs. Quand bien même l’œuvre d’art exprimerait des pensées ou des idées, ces

d'aucune médiation pour rendre compte d'elle-même : la conscience possède une relation immédiate à elle-même. C - Un sujet unificateur : 1 - Le pouvoir unificateur de la conscience : On ne peut parler de sujet que s'il y a persistance d'un fond qui demeure identique. Or l'homme connaît dans sa vie beaucoup de changements et sa personne est constituée de multiples pensées, réactions, goûts, etc. L'homme est sujet car il possède la capacité d'unifier tous ces éléments : c'est le pouvoir unificateur

JOSIANE BOULAD-AYOUB FICHES POUR L’ÉTUDE DE KANT FICHES POUR L’ÉTUDE DE KANT CAHIERS RECHERCHES ET THÉORIES Collection Symbolique et idéologie dirigée par Josiane Boulad-Ayoub Dans la même collection Nº S 7 — Un modèle informationnel de la représentation, par Normand Lacharité. (tome II de L'efficacité du symbolique I) Nº S 8 — L'efficacité du symbolique II. Approches politiques et sémiologiques. Sous la direction de J. Ayoub. (Actes du deuxième colloque GRI-UQAM) Nº S 9 — Cinq

l’homme L’étymologie du mot, littéralement « savoir (scientia) avec (cum) » suggère l’idée d’un accompagnement. Par la conscience, une représentation du monde m’accompagne. Mais en même temps, la conscience est ce qui me place en position de sujet, seul, parmi tous les êtres vivants, à posséder le sentiment de mon existence. De Socrate (« Connais-toi toi-même ») à Kant, les philosophes classiques accordent donc à la conscience une place centrale : « Qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense.

les abeilles qui construisent une ruche, le font par instinct. Par contre l’architecte a tout d’abord une représentation anticipée de l’œuvre qu’il construit, dans son esprit selon Marx. Kant va dans le même sens quand il dit que seul l’homme crée par liberté. Lors d’une création artistique, deux procédés font avancer les artistes. Soit ils vont travailler sur une représentation réelle de ce qu’ils voient. Soit ils tentent de transformer la réalité en un idéal imaginaire.