L Ambition Balzacienne

prouesse. - Objectif précis « Faire concurrence à l’état civil. La société française allait être l’historien, je ne devais être que son secrétaire ». Le roman balzacien est donc une histoire de mœurs : «l’histoire oubliée des historiens ». - Balzac ne veut pas seulement imiter la réalité mais veut découvrir les lois qui la régissent. - « Ambition immense de tout voir, de tout faire voir, de tout deviner, de tout faire deviner ». - Comédie Humaine : structure très organisée > divisée en études :

un sujet de roman plus efficace que l' « histoire », simple arrangement du temps qui « cautionne l'habitude de lecture ordonnée et bourgeoise des choses » [(8) p.31]. Pour lui, cette habitude « bourgeoise » concerne le « roman traditionnel », « balzacien », où « les passions comme les événements ne pouvaient être envisagés que suivant un développement temporel : naissance, croissance, paroxysme, déclin et chute » [(8) p.133]. III) Fonctions du « genre » romanesque On

Illusions perdues, II (1837-1843) Le contexte : En cette première moitié de XIXe siècle, Balzac entreprend une gigantesque fresque qui offrira une vision panoramique de toute la société sous la Restauration : La Comédie humaine. Les personnages balzaciens en formation seront confrontés à toutes les classes sociales et tous les corps de métier. Ils devront apprendre les rouages de la mécanique sociale, dans laquelle l’honneur et la vertu n’ont pas leur place et où tout n’est qu’apparence et jeu social

Illusions perdues, II (1837-1843) Le contexte : En cette première moitié de XIXe siècle, Balzac entreprend une gigantesque fresque qui offrira une vision panoramique de toute la société sous la Restauration : La Comédie humaine. Les personnages balzaciens en formation seront confrontés à toutes les classes sociales et tous les corps de métier. Ils devront apprendre les rouages de la mécanique sociale, dans laquelle l’honneur et la vertu n’ont pas leur place et où tout n’est qu’apparence et jeu social

Illusions perdues, II (1837-1843) Le contexte : En cette première moitié de XIXe siècle, Balzac entreprend une gigantesque fresque qui offrira une vision panoramique de toute la société sous la Restauration : La Comédie humaine. Les personnages balzaciens en formation seront confrontés à toutes les classes sociales et tous les corps de métier. Ils devront apprendre les rouages de la mécanique sociale, dans laquelle l’honneur et la vertu n’ont pas leur place et où tout n’est qu’apparence et jeu social

moins égoïste qui devait gagner les cœurs. Cette émotion, hyper-présente, donne au roman une couleur mélodramatique, la mièvrerie menaçant souvent et la fin ne constituant pas un dénouement heureux, mais bien au contraire un cruel échec pour les ambitions de Daniel, devenu le petit Chose de la porcelaine. Le roman est divisé en deux parties, la première étant consacrée à la vie en province, la seconde à la vie à Paris. Dans la première partie, l'enfance, la transposition est de peu d'importance

des auteurs les plus illustres de l’entre-deux guerres : Louis-Ferdinand Céline. Il est publié en 1932 et marque immédiatement le public puisque remporte le prix Renaudot, le Goncourt lui échappant de peu. Ce jeune auteur montre dès le départ une ambition immense ; il ne cache pas sa volonté de vendre ni de bouleverser le monde littéraire. Céline estime se démarquer de ses contemporains avec son premier roman Voyage au bout de la nuit, de quelle manière ses « créatures imaginaires », sa vie et le

« Repos », « oisiveté », « ennui » sont les termes qui caractérisent l’état de cette jeunesse qui avait rêve d’héroïsme et de gloire dans le sillage de Napoléon. 1815 et la chute du régime impérial font disparaître les rêves et réduisent à néant les ambitions. Le verbe « devoir » (« qui devez emporter René ») souligne une impérieuse nécessité à laquelle se soumet le héros, et la reconnaissance d’une incapacité à maîtriser sa vie illustre la conscience d’une fatalité. Mélancoliques et parfois un peu

comme il affirme que le roman est une composition artistique, « un groupement adroit de petits faits constants d’où se dégagera le sens définitif de l’œuvre ». Maupassant rejette donc également le naturalisme avec sa lourde documentation et avec son ambition démonstratrice d’un réalisme total à la Zola, mais il pratique un réalisme sans exclusive morale vis-à-vis de la réalité sordide comme lors de la mort de Forestier dans Bel-Ami ou la chienne en gésine au chapitre X dans Une vie. Maupassant recherche

nature, ses qualités exceptionnelles). Sans être fonctionnaliste, on peut du moins reconnaître que le héros est généralement tourné vers l'action. Dans la filiation épique du Roland furieux de l'Arioste, la fougue souvent le caractérise (énergie balzacienne, élan stendhalien). « "Vouloir" quelque chose, "s'efforcer d'atteindre" quelque chose, avoir en vue un "but", un "désir" », voilà, affirme Nietzsche les traits d'une « nature héroïque » (Ecce homo). « Chercher l'engagement est le propre du héros