L'Amour en fuite

 Guillaume Apollinaire → thématique de la fuite du temps dans le recueil de poèmes Alcools Guillaume Apollinaire est né le 25 août 1880 à Rome et meurt le 9 novembre 1918 à Paris. C'était un poète et écrivain français, précurseur du surréalisme. En 1898, il commence à écrire le recueil de poèmes Alcools, qu'il achèvera 15ans plus tard, en 1913. Alcools est un recueil qui explore plusieurs aspects de la poésie, allant du vers libre à l'élégie (catégorie au sein de la poésie

particulièrement adapté à l’évocation d’un mort ou, dans le cas du pont Mirabeau, à l’expression d’une souffrance amoureuse due à un abandon ou à une absence. Le thème dominant est l'écoulement du temps. Nous retrouvons donc tout au long de ce poème, l'amour face au temps qui passe. Le tragique du temps qui passe est un thème essentiel et classique en poésie. Composition du poème - Le pont Mirabeau est donc formé de quatre strophes où s'intercale un refrain, ce qui lui donne un certain rythme. - Au

Mirabeau » publié en 1913, un pacte avec une tradition lyrique réinventée. Instigateur du mouvement surréaliste qui brise les codes, il n’aura de cesse de conserver un lien fort avec les thèmes et les formes traditionnels. Ce sont ceux de l’amour et de la fuite du temps qui dominent dans « Le Pont Mirabeau », deuxième poème du recueil. Ces thèmes là sont inspirés de sa rupture avec Marie Laurencin. Les strophes qu’Apollinaire avaient initialement construites sous la forme de tercets composés de décasyllabes

1. Introduction :     Le poиme "Le Pont Mirabeau" est un extrait du recueil Alcools paru en 1913. L'auteur y fait allusion а sa rupture avec Marie Laurencin et au-delа йvoque la fuite du temps semblable а l'eau qui s'en va. 2. Lecture du texte : | |Sous le pont Mirabeau coule la Seine | | |Et nos amours | | |Faut-il qu'il m'en souvienne | | |La joie venait toujours aprиs

mains dans les mains restons face à face             Tandis que sous        Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse        Vienne la nuit sonne l'heure      Les jours s'en vont je demeure   L'amour s'en va comme cette eau courante             L'amour s'en va        Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente        Vienne la nuit sonne l'heure      Les jours s'en vont je demeure   Passent les jours et passent les semaines             Ni temps passé

la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. 2. Lecture du poème : Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en

 « LE PONT MIRABEAU», Apollinaire INTRODUCTION Le thème de la fuite du temps est l'un des topoï les plus rebattus de la poésie lyrique. Il a inspiré également la poésie moderne. Ainsi en est-il du poème « Le pont Mirabeau », qui a été publié en 1913 dans le recueil Alcools dont le titre primitif était Eau de vie, au moment où le poète se séparait de Marie Laurencin. C’est la deuxième pièce du recueil, après « Zone » qui signe la profonde modernité du poète et l’influence du cubisme. On verra comment

la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. 2. Lecture du texte : Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en

grande richesse d’images et une musicalité sans pareille. Dans « Marie », Apollinaire célèbre l’ « amour perdu » sans méconnaître la progressive altération des sentiments amoureux à l’épreuve de l’inexorable fuite du temps. I. LA CELEBRATION DE L’AMOUR PERDU A. UN POEME DE FIN D’AMOUR 1. la confusion des amours La poésie d’Apollinaire est polysémique; elle raconte parfois aussi plusieurs histoires. En l’occurrence, la première

Charles, une femme mariée atteinte d’un mal incurable qui l’emporta l'année suivante. Lamartine l'immortalisera sous le nom d'Elvire dans ses méditations où l'on on retrouve une tonalité élégiaque, réservé aux circonstances douloureuses tels le deuil, l'amour ou le malheur et notamment dans le « Lac ». Le Lac est le dixième poème (ou quatorzième) de ce recueil. La poétique de ce poème comme de l'ensemble du recueil des Méditations poétiques est classique, des quatrains d'alexandrins coupés à l'hémistiche