L Amour Et L Honneur

blessé. Si plus d'ardeur n'anime tes rivaux, Qu'ils aient moins d'espérance, et cessent leurs travaux ; Crois qu'ils ont pour objet une vaine conquête, Si Diane se donne au seul prix de ma tête. BRUNEO : Ta valeur me privant du fruit de mon amour, Qu'elle achève ma perte, et me prive du jour ; Tranche heureux Florisel le fil de cette vie, Qui sous un si beau joug ne peut être asservie, Et Diane devant me nier ses attraits, Que le soleil aussi ne m'éclaire jamais. FLORISEL : Par la loi

Fiche de lecture : Le cid Résume : Acte I : Dans la scène d’exposition (scène 1), Chimène se réjouit d’apprendre que son père approuve son amour pour Rodrigue. L’Infante est elle aussi favorable au mariage entre les deux jeunes gens : amoureuse de Rodrigue, elle entend ainsi faire taire un sentiment qui la détourne de son devoir. Mais une dispute oppose Don Gomès, le père de Chimène, et Don Diègue, le père de Rodrigue, que le Roi vient d’élever au rang de gouverneur du prince de Castille.

lire situe la scène 6 de l’acte 1 : Il révèle le conflit tragique qui déchire Rodrigue. Le dilemme de Rodrigue : -Parallélisme vers 19/20 valorise le conflit agitant Rodrigue : il hésite entre venger l’honneur de son père et rester fidèle à son amour pour Chimène. =>Cette figure ce répète au vers 29/30, 14 et par les chiasmes des vers 9/10 et 59/60. «  En cet affront mon père est offensé / et l’offenseur le père de Chimène » Chiasme : Disposition croisée des termes AB BA. L’envi suicidaire

presse, il cède, il se défend, Tantôt fort, tantôt faible, et tantôt triomphant : Mais, en ce dur combat de colère et de flamme, Il déchire mon cœur sans partager mon âme ; Et, quoi que mon amour ait sur moi de pouvoir, Je ne consulte point pour suivre mon devoir ; Je cours sans balancer où mon honneur m’oblige. Rodrigue m’est bien cher, son intérêt m’afflige ; Mon cœur prend son parti ; mais, malgré son effort,[2] Je sais ce que je suis, et que mon père est mort. ELVIRE. Pensez-vous

Chimène ! Que je sens de rudes combats ! Contre mon propre honneur mon amour s'intéresse : Il faut venger un père, et perdre une maîtresse. L'un m'anime le coeur, l'autre retient mon bras. Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, Ou de vivre en infâme, Des deux côtés mon mal est infini. Ô Dieu, l'étrange peine ! Faut-il laisser un affront impuni ? Faut-il punir le père de Chimène ? Père, maîtresse, honneur, amour, Noble et dure contrainte, aimable tyrannie, Tous mes plaisirs

définitivement. Et ici, cette gloire perdu, DD le doit au comte. « Faut-il de votre éclat voir triompher le Compte » Après son affront avec le comte il se sent sans honneur « mon honneur » v 246 ; « Sans honneur » V 250 il a perdu sa dignité. DD veut se venger et récupéré son honneur, sa dignité à travers son fils. « Mon honneur est le sien » Au vers 248 il y a pour la 1 er fois le mot vengeance « Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ? » Dans les vers 253 à 258, (lire)

« s'ensevelir... être mort » → Dom Juan évoque la mort pour qualifier l'acte de fidélité qui conduit à l'ennuie et à la mélancolie. Le fait d'être enfermé dans un quotidiens lassant et rythmé de gestes coutumiers. Outils 2 : termes péjoratifs « faux honneur » « des ridicules » → Dom Juan critique les hommes fidèles qu'ils trouvent hypocrites, et stupides. Il démontre que ces hommes ne cherchent qu'à prouver qu'ils sont honnêtes et bon, tandis que l'acte même de fidélité et repousser au second plan comme

conversation. Dans la première passe d’arme il est question du souci que chacun a de son honneur. Partie 3 Dans la deuxième partie de la conversation il est question de la mort qui doit échoir à Rodrigue. Ce sujet change la donne, en particulier pour Chimène. Ce qui peut être interprété comme une tactique de la part de Rodrigue surtout qu’il a été spectateur de la scène précédente ou Chimène déclarait son amour de Rodrigue à Elvire. En dépit des événements dramatiques qui se déroulent dans le

sentiments de la terreur ou de la pitié devant un spectacle au dénouement triste, malheureux, tragique. En effet le but vers lequel tend la tragédie est celui de montrer des personnages qui souffrent des erreurs de leurs pères, qui souffrent de leur amour impossible, qui souffrent de leur sentiment contraire pour dissuader le spectateur de reproduire ces mêmes erreurs. C'est le cas pour Don Rodrigue, qui lui s'abandonne à la vengeance, ou encore Chimène qui continu d'aimer cet homme qu'elle voudrait

changé. Le fait que l’amour pour Chimène joue un rôle aussi grand est aussi exprimé par la répétition de son nom à la fin de chaque stance. Pour illustrer la fatalité des deux options Corneille a utilisé une asyndète ‘’père, maîtresse, honneur, amour’’ suivie de plusieurs oxymores que nous trouvons dans la troisième stance ‘’noble et dure contrainte’’, ‘’aimable tyrannie’’, ‘’ma gloire ternie’’, ‘’cher et cruel espoir’’ et ‘’ennemi de bonheur’’. Les oxymores montrent l’opposition entre les