L'Astrée

d’union[modifier] Les noms de voies et des communes sont considérés comme un tout, munis de traits d’union et capitalisés. Ainsi, il faut écrire « rue Vieille-du-Temple », « Saint-Germain-en-Laye », etc. Capitale accentuée[modifier] Page de titre de l’Astrée avec les accentuations HONORE’ D’URFE’, VERROME’ Le code rappelle que le français est une langue accentuée et que la « tolérance », à l’époque des machines à écrire à rouleau, de ne pas accentuer les capitales n’a aucune raison de s’étendre à la

de Furetière, ou dans Le Roman comique de Scarron, les personnages comptent et recomptent les écus. Or, ce n’est pas de ce type de roman, qui connaîtra une immense fortune au cours de l’histoire littéraire, dont rêve La Fontaine, grand lecteur de L’Astrée, et auteur de Psyché, dont le titre seul évoque une échappée belle hors des terres de finance. Il sait trop que l’argent est associé, dans notre littérature, au bas, au commun, voire au vulgaire, et qu’il est volontiers lié au bas corporel. L’argent

revendique aussi une place centrale pour l'amour idéalisé. Avec précaution, on peut repérer une évolution du genre romanesque lié à cette esthétique particulière avec d'abord, au début du siècle, le roman pastoral et sentimental d'Honoré d'Urfé, L'Astrée, en 1607, puis les romans héroïques dont les traits communs sont la peinture des mœurs aristocratiques les nombreuses aventures et l'étude des personnages en particulier dans la relation amoureuse. Les principaux auteurs sont Marin Le Roy de Gomberville

Sévigné et Mme de Lafayette font partie des invités les plus célèbres. L’amour précieux s’inscrit dans la continuité de l’amour courtois et obéit au même code. On situe les racines du féminisme à travers ce courant littéraire (cf : E.Badinter*).L’Astrée d’Honoré d’Urfé est l’ouvrage de références des Précieux. Les précieuses refusent le mariage imposé et veulent choisir leur amant. Les précieux veulent sortir de la trivialité au risque de se montrer parfois ridicules : ils rajoutent rubans et

Montaigne, Paris, Seuil, 1980. Coulet, Henri, le Roman jusqu’à la Révolution, Paris, A. Colin, 1967. Febvre, Lucien, Autour de L’Heptaméron, amour sacré, amour profane, Paris, Gallimard, 1971. Reynier, Gustave, le Roman sentimental avant L’Astrée, Paris, A. Colin, 1968. Soutet, Olivier, la Littérature française de la Renaissance, Paris, P. U. F., 1980, col.  « Que sais-je? ». Starobinski, Jean, Montaigne en mouvement, Paris, Gallimard, 1982. D. THÉÂTRE Lazard, Madeleine, la

comme un acte de foi, de croyance religieuse. Par ailleurs, le fait d’évoquer le sacrifice de sa propre personne, comme preuve d’un amour infini, traduit aussi une tentative de Mariane, comme le fait Mélandre avec Lydias dans le douzième livre de l’Astrée d’Honoré d’Urfé, de susciter un sentiment de culpabilité chez l’être auquel elle offre sa vie;cependant, cette tentative s’avère tout à fait vaine pour la jeune moniale. De plus, une fin tragique, telle que l’implore la jeune femme, permettrait d’accomplir

Duggan explique aussi « …In de Lussan’s Les Veillées de Thessalie, the context is trully domestic one in which mothers tell their daughters instructive stories while they sit in a circle doing domestic work. Although the setting is reminiscent of L’Astrée, the shepperdesses appear more peasant or bourgeois than aristocrats in their appreciation of hard work and skills” (p825). L’héroïne du conte, Mélanie, écoute et fait tout ce que lui dit son père. C’est une fille obéissante. Il veut qu’elle épouse

LEROMANFRANÇAISAUMOYENÂGEETÀLARENAISSANCE 1 UNIVERSITÉGASTONBERGERDESAINT-LOUIS UFRLETTRESETSCIENCESHUMAINES DÉPARTEMENTFRANÇAIS MASTERI SEMESTREI COURSDEMODULELITTÉRATUREFRANÇAISE LEROMANAUMOYENÂGEETÀLARENAISSANCE DIOKELSARR LITTÉRATUREFRANÇAISE(MOYENAGE- RENAISSANCE) PLANDUCOURS LAMATIÈREANTIQUELEROMANFRANÇAISAUMOYENÂGEETÀLARENAISSANCE 2 LeromandeThèbes(1150) Leromand’Énéas(1160) LeromandeTroie(1165) Leromand’Alexandre LAMATIÈREDEBRETAGNE(Bretonouarthurien) Leromancourtois LeromandeTristan LAMATIÈREDEFRANCE

Marie, Sonnets pour Hélène - Jodelle - Belleau - Tyard - Peletier du Mans - Baïf - Saint-Amant - Th. de Viau - Corneille (les comédies), L’Illusion comique - Cyrano de Bergerac, Histoire comique des Etats et empires de la Lune - D’Urfé, L’Astrée - D’Aubigné, Les Tragiques - Sponde, Stances sur la mort - Molière, L’Avare … - Racine, Andromaque … - La Fontaine, Fables - Bossuet, Oraisons funèbres - Corneille, Le Cid - La Bruyère, Les Caractères - Madame de Lafayette, La Princesse

si Amour leur eust aussi bien permis de conserver leur felicité, que le Ciel leur en avoit esté veritablement prodigue. Mais endormis en leur repos ils se sousmirent à ce flatteur, qui tost apres changea son authorité en tyrannie. Honoré d'Urfé, L'Astrée (orthographe d'époque) PPP5 RECOPIE ET DÉCOUVERTE DU MOYEN FRANÇAIS Recopiez le texte suivant. Je vous remectz à la grande chronicque Pantagrueline recongnoistre la genealogie et antiquité dont nous est venu Gargantua. En icelle vous entendrez