L'Astrée

Princesse de Clèves En France, au XVIIe siècle, le roman précieux s’impose tout d’abord, et désigne un long récit de plusieurs centaines de pages, caractérisé par sa thématique amoureuse et son invraisemblance. C’est le cas du roman pastoral, comme L’Astrée, d’Honoré d’Urfé. On peut citer également le roman galant de Mademoiselle de Scudéry, La Clélie. À cette époque, les dévots reprochent au roman son amoralité. Le roman est considéré comme un genre super ciel, qui traite de sujets frivoles, voire

va devenir le thème privilégié de la poésie romantique, celle de Vigny ou de Musset, par exemple. La notion du «romantisme» Depuis sa forme médiévale, nourrie de légende arthurienne (roman courtois, roman de chevalerie) jusqu'au XVII siècle (L'Astrée d' Honoré d'Urfé), le mot français «roman» désigne un genre merveilleux, proche de la fable. De cette matrice sémantique, le mot anglais romantic, apparu vers 1650, a hérité son sens premier: romanesque, c'est-à-dire inventé, imaginaire, fictif.

Princesse de Clèves En France, au XVIIe siècle, le roman précieux s’impose tout d’abord, et désigne un long récit de plusieurs centaines de pages, caractérisé par sa thématique amoureuse et son invraisemblance. C’est le cas du roman pastoral, comme L’Astrée, d’Honoré d’Urfé. On peut citer également le roman galant de Mademoiselle de Scudéry, La Clélie. À cette époque, les dévots reprochent au roman son amoralité. Le roman est considéré comme un genre super¿ciel, qui traite de sujets frivoles, voire

imaginaires écrites pour le plaisir des lecteurs. Pas considéré comme un genre noble (au contraire du théâtre et de la poésie) car il n’a pas de règles définies. Epoque des romans précieux qui dépeignent la psychologie amoureuse * D’Urfe --> l’Astrée * Madame de la Fayette --> la princesse de Clèves * Paul Scarron --> le roman comique * Lettres de Madame de Sevigne --> pas des romans mais ces lettres ont renouvelé l’écriture en prose. 4) Le 18ème siècle Genre romanesque

à machines) comme Les Plaisirs de l’île enchantée ou La Princesse d’Elide.  A l’étranger deux grands noms à retenir qui exploitent brillamment les ressources du baroque : Shakespeare avec Hamlet et Calderon avec La vie est un songe.  Le roman : L’Astrée d’Honoré d’Urfé, Le roman comique de Scarron, Clélie avec Madeleine de Scudéry.  En poésie : Une production baroque considérable 4 formes poétiques dominent : l’épopée, la poésie religieuse, la satire et enfin la poésie lyrique. (Retenez Agrippa

) 2.2. Le roman On distingue deux types de romans précieux : le roman d'aventures, qui mêle des dissertations amoureuses et des conclusions morales à des récits pleins de péripéties et de rebondissements. le roman pastoral, illustré par l'Astrée d'Honoré d'Urfé dont l'intrigue centrale met en scène les amours contrariées, mais finalement triomphantes, de la bergère Astrée et du berger Céladon. Elle se complique d'une multiplicité d'intrigues secondaires qui permettent de décliner toutes

loin de ce que croyait Jean-Jacques, le père va lui offrir d’autres sentiments ; la découverte de ses premières passions : le goût par la lecture. L’Astrée, par exemple, va éveiller de bonne heure son esprit romanesque ; cet esprit qui fera son goût par les êtres imaginaires à ceux de la réalité : « […] parmi les romans que j’avais lus avec mon père, l’Astrée n’avait pas été oubliée […] » L-IV. p.251 Il est vrai qu’il le doit beaucoup à son père car ce goût pour la lecture va lui offrir des

Camus. 2.2 Le Courant précieux L’Astrée, édition du XVIIe siècle. La littérature romanesque est un des sujets privilégiés de ces salons et les auteurs transposent dans leurs romansfleuves ce monde raffiné qui revendique aussi une place centrale pour l’amour idéalisé. Avec précaution, on peut repérer une évolution du genre romanesque lié à cette esthétique particulière avec d’abord, au début du siècle, le roman pastoral et sentimental d’Honoré d'Urfé, L'Astrée, en 1607, puis les romans héroïques

feux, Rompons tous ces liens, serrés de tant de noeuds, Et prenons de nous-même un congé volontaire. Nous le vaincrons ainsi, cet Amour indompté, Et ferons sagement de notre volonté Ce que le temps enfin nous forcerait de faire. Honoré d’Urfé, L’Astrée, 1607 (première partie, livre 1). Tout n’est plein ici bas que de vaine apparence, Ce qu’on donne à sagesse est conduit par le sort, L’on monte et on descend avec pareil effort, Sans jamais rencontrer l’état de consistance. Que veiller et dormir

maniérisme, le roman abandonne à la fois le réalisme cru des « histoires comiques » (Charles Sorel, Antoine Furetière, Cyrano de Bergerac) et l’irréalité élégante des longs romans de bergers (notamment les romans pastoraux illustrés par Honoré d’Urfé avec l’Astrée) ou de princes (romans héroïques illustrés par Mademoiselle de Scudéry avec le Grand Cyrus). Le récit tend plutôt à élaborer un réalisme élégant, qu’illustrent bien les récits historiques comme la Princesse de Clèves de Mme de La Fayette. |6