L Aulularia

aussi « à la niaiserie son C'est la comédie de caractère qui prend pour sujet les comportements ridicules de certains individus, et grossit jusqu'à la caricature des défauts qui ont existé de tout temps : le dramaturge latin Plaute dans sa comédie Aulularia (la Marmite) met en scène un avare, que Molière reprend ensuite dans son personnage d'Harpagon. Les personnages de niais sont légion au théâtre : ce sont par exemple des maris cocus, dans la comédie grecque d'Aristophane La Nuée des cocus, ou dans

évident pour des époques récentes où le théâtre tend à se voir de plus en plus libre et ose réfléchir sur lui-même, ce n'en est pas moins vrai pour certains auteurs antiques tels Plaute. C'est pourquoi ici, en étudiant la scène 5 de sa pièce intitulée Aulularia, nous allons nous intéresser à la façon dont elle représente, à l'instar de l'intégralité de l'œuvre, à la fois une tradition respectant les caractéristiques du théâtre latin et une volonté de la part du dramaturge de réfléchir sur sa pièce et sur

question : Dom Juan (III, 1), Le Malade imaginaire (III, 10), L’Île des esclaves (sc. 6), Le Jeu de l’amour et du hasard (I, 8), Le Barbier de Séville (I, 4), Le Mariage de Figaro (V, 3). L’évolution des rapports maîtres / valets au théâtre : Aulularia, Dom Juan, Le Mariage de Figaro, Ruy Blas... « La relation maîtres / valets, du comique traditionnel au tragique moderne », groupement proposé dans le numéro 4 (mars 2003) de la NRP Lycée (pour achever une séquence sur Le Jeu de l’amour et du

politique ou philosophique. Les représentations sont d’abord associées aux fêtes religieuses, mais elles en deviennent peu à peu indépendantes. C'est la comédie qui se développe surtout au iie siècle av. J.-C., avec par exemple les pièces de Plaute  (Aulularia (La Comédie de la marmite), qui inspira également Molière (l'Avare) et de Térence (Imitée du poète grec Ménandre, la pièce de l’Andria (L'Andrienne ou La jeune Fille d'Andros) est représentée en 166 av. J.-C), Ces pièces sont adaptées de la comédie

Pour les articles homonymes, voir L'Avare (homonymie). L'Avare Image illustrative de l'article L'Avare Auteur Molière Genre Comédie Nb. d'actes 5 Durée approximative 2h 30min Dates d'écriture 1668 Sources Source latine, une pièce de Plaute, Aulularia (la marmite) Date de parution 9 septembre 1668 Date de la 1re représentation en français 9 septembre 1668 Lieu de la 1re représentation en français Théâtre du Palais-Royal Rôle principal Harpagon modifier Consultez la documentation du modèle

: I ] Sources à l'origine L'Avare est une comédie de Plaute poète latin 200 an avant JC qui écrivait des comédies jouées devant publique très variées, comédie qui s'apparente à une farce. C'est la source directe de la pièce, son nom latin est Aulularia → la petite marmite , l'or était caché dans la marmite dans la cheminée, il y a l'intrigue amoureuse entre Valère et Elise et le personnage d'Harpagon. Ce n'est ni du vol ni du plagia. C'était une pratique courante ( ex: La Fontaine qui reprend

Cette façon de faire est tout à fait bien vue et recommandée, les écrivains n'ont pas l'impression de "copier" ou de "plagier" leurs glorieux aînés ; ils leur rendent plutôt hommage. On retrouve ainsi des passages entiers traduits de Plaute (Aulularia = la petite marmite) dans L'Avare de Molière ; ou de la tragédie Hippolyte d'Euripide dans le Phèdre de Racine ; La Fontaine s'inspire des courts récits en prose d'Esope pour composer ses Fables... Non seulement les "classiques" ne se cachent

improvisée par des acteurs masqués jouant des personnages stéréotypés. La satire : Mélange de danse et de mime. La hogata : Comédie à sujet romain. • Représentantes. Plaute (254 av. J-C - 184 av. J-C). Anphitruo (187 av. J-C) Aulularia (? av. J-C) Menaechmi (215 av. J-C) Miles Gloriosus (203 av. J-C) Cristellaria (201 av. J-C) Asinaria (212 av. J-C) Truculentus (189 av. J-C) Pseudolus (191 av. J-C) Térence (190 av. J-C - 159 av. J-C). L’Arienne (166 av. J-C)

fait le chiromancien devant un vieillard : «Montrez-moi votre main [...] Oh ! la belle ligne ! Quelle est longue et nette ! Je n'en vis jamais d'un meilleur aspect. Vous vivrez plus vieux que Melchisédech...» Il emprunta à la comédie de Plaute, ''Aulularia'' (III, vers 431-491), l'idée que des habitudes d'économie valent mieux qu'une dot. Mais, s'il utilisa ce lieu commun, il le modernisa : de nombreux détails concernant Ia nourriture, l'habillement, la manie du jeu nous situent au XVIIe siècle, et

gardais avec tant de soin? Pour lui, je me dérobais le nécessaire, je me refusais toute satisfaction, tout plaisir. A présent j'ai tout perdu ! Et il fait la joie d'un autre qui me ruine et qui me tue! Non, je ne puis supporter cette idée. Plaute, Aulularia, acte IV, scène 9 Objet d’étude : Ecriture poétique et quête du sens du Moyen-Age à nos jours Textes complémentaires : Séquence 5 Le Mal Tandis que les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ; Qu'écarlates