L Emancipation Des Femmes Dans Les Femmes Savantes

l’histoire des femmes | | | |ELIANE GUBIN | | | Première partie: Femmes ET sciences Créer. Hier et aujourd’hui Les femmes et les sciences

vieux et peu affectueux –, celle-­ci est devenue une femme forte, tendre, douée, cherchant à tout prix le bonheur des autres. Ses fils raconteront chacun à leur tour la découverte par leur mère du monde moderne, de la civilisation et du droit des femmes. Ils l’aideront à s’émanciper et à devenir une femme libérée de l’isolement dans lequel les traditions veulent la tenir enfermée : « T’en fais pas, maman : on te prépare le nid et un jour tu naitras. » (p. 94) À l’époque, les traditions réservent

questions sur lesquelles on peut être tenté de raisonner ou de déraisonner, celle des changemens qu’il convient d’apporter dans l’éducation des femmes et dans le sort que leur fait la société est la plus propre à exciter la verve des amateurs de controverses. Il faut que les partisans résolue du statu quo social en prennent leur parti, il y a une question des femmes. Elle est posée, elle est ouverte et débattue dans toute l’Europe aussi bien que dans le Nouveau-Monde, et il serait étrange qu’il en fût

moi, malgré mon vouloir et la joie de cette émancipation, tous ces voiles levés m'attristent. […] Quand je sors la nuit, comme je voudrais pouvoir frissonner de cette angoisse […] ! Comme je voudrais croire à ce quelque chose de vague et de terrifiant qu'on s'imaginai_t sentir passer dans l'ombre ! »._ Cependant les progrès scientifiques de l’époque ne font pas que ravir les populations. Ces progrès engendrent en effet une peur ambiante, peur des savants jouant aux apprentis-sorciers comme on l’a

d’explication d’un texte. Cette théorie a « pris de plein fouet » le Contre Sainte-Beuve de Marcel Proust « et la vague structuraliste» 320 il n’en demeure pas moins que la critique biographique perdure, notamment pour l’étude d’œuvres écrites par des femmes. Peut-être n’est-il pas ce « critique scolaire qu’on a dit – et scolaire selon d’anciennes normes –, totalement dévoué à la sacro-sainte biographie, s’empêtrant dans “l’homme”, ses relations mondaines et ses maîtresses, plutôt que d’affronter la difficile

une large part » J. Carbonnier « Nous croyons que cette grande Association humaine arrivera à une unité parfaite, c'est-à-dire à l’Etat Social où l’Ordre résultera naturellement, librement, de l’accord spontané de tous les éléments humains » « Les savants d’il y a cent ans se demandaient d’où elle venait, ceux d’aujourd’hui se demandent plutôt où elle va » J. Carbonnier La famille, un continuum « J’abolis la famille et romps le mariage. Voilà. Quant aux enfants, en feront qui pourront Ceux qui

meurtrière que la 2ème pour les Français car deux fois plus d’entre eux y sont décédés.I - 1914 : honneur et haine Nicolas II, tsar de Russie, Poincaré. Jean-Jaurès assassiné au restaurant du croissant. Hommes sont enrôlés et quittent leurs femmes et fermes. Mobilisation des Allemands qui se sentent encerclés, n’ont pas ou peu de colonies. En France, on réclame Alsace et Lorraine, mais on n’est pas si bien préparés avec des pantalons de couleur rouge. Français se font surprendre. Allemands

initient la réforme protestante par Luther). Chap 3 Au XVIème siècle, les médecins et savants s’interrogent sur la durée maximale d’une grossesse. La question se pose surtout pour les enfants nés 9, 10, 11 mois après la mort du mari. La femme a-t-elle un amant ou a-t-elle vraiment porté l’enfant 11 mois ? C’est de cette question suspecte que s’amuse Rabelais. Chap 4 Au XVIème siècle, les médecins conseillent aux femmes enceintes de manger modérément. Prescription que Gargamelle transgresse allègrement

«  Dix volumes ne suffiraient pas à dire toute l’injustice faite aux femmes algériennes, cent volumes ne suffiraient pas à expliquer, comment, malgré tout, elles arrivent à conserver de la dignité à la vie, de l’espérance à leurs enfants, de la poésie à leurs œuvres, de l’amour dans leurs cœurs. » Saïda RAHAL-SIDHAIM [1] INTRODUCTION L’islam, troisième religion monothéiste du monde, représente aujourd'hui plus d’un milliard deux cents millions de fidèles

conventionnelles, on est obligé de rester & vie ° On peut y étre mari, libre et riche, ce qui s’oppose au voeux de chasteté, & la pauvreté et ) l’obéissance des moines traditionnels. ° On y accepte les femmes « belles, bien formées et de bonne nature », alors que les autres abbayes sont remplies de femmes et d’hommes ayant une tare physique ou mentale. Aprés avoir connu la vie monacale dans deux ordres différents, chez les franciscaines et les bénédictins, Rabelais semble régler ses comptes avec les