L'Enfant sauvage

15e au 18e siècle, ont permis aux Européens de déceler l'existence de sociétés humaines considérées comme sauvages, car les critères de civilisation de ceux qui les observaient étaient différents. Dans les relations des voyageurs ou les descriptions des missionnaires (ethnographes par nécessité) apparaissent des oppositions entre les vertus naturelles, la simplicité de ces prétendus sauvages et la corruption liée à la civilisation européenne. Les comportements de ces populations sont mythifiés parce

passions sont celles de la nature : la nourriture, le sexe et le repos sont les seules choses bonnes pour lui et ses seuls maux sont la douleur et la faim. Il n’y a aucune raison pour que l’homme sauvage cesse d’être sauvage. Le sauvage est un être naïf, autosuffisant et pacifique. Cependant, le sauvage ressent de la pitié, source d’empathie, contrairement à l’homme civilisé dominé par l’amour-propre et l’égoïsme. L’homme naturel est ainsi équilibré par ses deux tendances, la pitié (qui le pousse

Le mythe du “Bon sauvage” Bongainville, de son vrai nom Louis-Antoine de Bongainville est un officier de marine, navigateur et explorateur français née à Paris le 12 novembre 1729 et mort le 31 août 1811. Il est le premier navigateur à avoir découvert l'île de Tahiti en Polynésie en 1768 après Samuel Wallis. Dans cette étude nous disposons de 3 documents. Le premier document est un extrait du récit “Voyage autour du monde par la frégate la Boudeuse et la flûte L'Etoile” écrit par Bougainville

contacts sont multiples entre les conquérants et les humanités étrangères. On donne alors deux représentations de l’Autre (celui qui n’est pas européen) - le sauvage. C’est celui qui vit dans la forêt (sylvicole). Il est rejeté hors de l’humanité. Classer l’Autre de sauvage, c’est le ranger du côté de l’animalité. Opposition entre le sauvage et le civilisé (qui est le seul à être un Homme). Les autres sont considérés comme bête, n’ayant que des impulsions instinctives. Cette façon de voir l’autre

+ D’abord une hypothèse explicative. + Puis une justification logique (comparaison du développement de divers peuples). * La thèse o Elle est représentée par les grandes idées de Rousseau : le mythe du bon sauvage et la perversion de la société : « tant que les hommes se contentèrent […] ils vécurent libres […] [dès que la civilisation apparut,] l’égalité disparut ». * Les paradoxes o Rousseau a une vision positive d’un passé « rustique

contre les préjugés Une ironie discrète (ligne 4, 5, 6) qui renverse la notion habituelle de la barbarie. La notion de sauvage et de civilisé est inversée (ligne 7 à 10). Montaigne donne sa définition du mot sauvage. Dans la seconde partie du second paragraphe (ligne 23-24), par exemple, les sauvages font preuve de bon sens. B) Naturalisme (un peu naïf) Éloge du « bon sauvage ». ligne 13 : « ignorant » à prendre avec ironie. Ligne 7 à 12 : éloge du naturalisme selon Montaigne. « natura naturans »

attitude humaniste. * Comment Montaigne décrit-il les sauvages ? * PLAN I- Une description ethnologique 1- L’auteur adopte une démarche didactique Il utilise la comparaison pour faciliter la comprehension : Description des armes comparées aux nôtres L’auteur cherche à rendre la scène imaginable pour le lecteur, et pour cela il utilise beaucoup de repères spatiaux *relevés* 2- La description des mœurs des sauvages est très précise. -> Précisions géographiques :

cruels et les sauvages sages - Critique de la société colonisatrice injuste, immorale, nocive - Critique de la notion de possession entrainant jalousie - Éloge du mythe du bon sauvage de façon éloquente Dans cet extrait du Supplément au voyage de Bougainville, Diderot dénonce la société colonisatrice injuste, méchante, immorale et violente face aux peuples plus naturels, plus purs, loin de touts préjugés, libres, simples et tolérants. Il fait l’éloge du Mythe du Bon sauvage: plus l'homme

XVIII , philosophe et écrivain, participe à l’Encyclopédie (réflexion sur l’Humanité), fin du 18° réflexion sur les origines des inégalités = Rousseau écrit des essais sur ce thème, différences sociales associées au mythe du bon sauvage I-Eloge de l’homme à l’état sauvage -les temps : temps du passé (simple « dut » l.3 et imparfait «était » l.4) = donne l’illusion de référence historique mais il n’y a pas de repères historiques et pas de précisions (hypothèse = marque de l’argumentation et de

l’homme naturel ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis des lendemains. Contre Hobbes, qui décrit l’état de nature comme un état de guerre, Rousseau fait de l’état pré-civilisationnel une époque de paix et défend le mythe du bon sauvage, pure face à l’homme civilisé perverti. Cet état de nature idyllique étant posé, Rousseau décrit comment cet état a été rompu par la propriété. Un beau jour, raconte Rousseau, il se trouve quelqu’un pour affirmer son droit sur une terre cultivable