L Erreur Nous éloigne T Elle Toujours De La Vérités

est-ce s'éloigner de la vérité ? Certains disent qu’il faut éviter l’erreur pour accéder à la vérité, d’autre disent qu’elle est nécessaire pour une bonne quête de vérité. L’erreur (épistémologiquement) est l’inadéquation du discours à la vérité. C’est une inattention de la raison. En se trompant, on « passe à côté » de la vérité car l’erreur nous en éloigne. Le mathématicien qui se trompe sur les mesures au cours de la construction d’une tangente n’atteindra pas la vérité dans le résultat. Se tromper

commence toujours par se tromper. L'esprit juste se trompe d'abord tout autant qu'un autre ; son travail propre est de revenir, de ne point s'obstiner, de corriger selon l'objet la première esquisse. Mais il faut une première esquisse ; il faut un contour fermé. (...) Toutes nos erreurs sont des jugements téméraires, et toutes nos vérités, sans exception, sont des erreurs redressées. On comprend que le liseur ne regarde pas à une lettre, et que, par un fort préjugé il croit toujours l'avoir

De quelle vérité l’opinion est-elle capable? Au cours de sa vie, l´homme cherche sans cesse la rencontre avec la vérité. Il aspire toujours à déchiffrer chacune des énigmes qui se cachent dans le monde, il veut comprendre son existence, son histoire, ses sentiments et sa réalité. Ainsi, chaque homme juge la vérité du monde selon ce qu´il construit, ou simplement selon ce qu´il écoute et apprend. De cette manière, nous apercevons que chaque homme, ou chaque groupe peut avoir un jugement différent

Plusieurs personnes affirment que l’opinion a toujours tort, qu’elle nous ment, nous manipule... Ainsi, on peut en comprendre que l’opinion est un antonyme du mot vérité. On peut donc se demander si l’opinion est une « connaissance » qui nous éloigne de la vérité ou bien au contraire, une « connaissance » qui nous en rapproche. Dans une première partie, sera exposé le fait que l’opinion nous éloigne de la vérité, puis dans une seconde partie, le fait qu’elle nous en rapproche. En général, nous

L'Homme, par nature et indépendamment de sa volonté, est en perpétuel apprentissage, et par extension en perpétuelle recherche de vérité, plus ou moins poussée. Cela commence dès l'enfance, lors de l'éducation et de la scolarité, où les professeurs sollicitent sa pensée et l'exercent. Cependant, l'erreur inopinée est le lot quotidien, inévitable et commun de l'exercice de l'esprit. Les élèves et professeurs le savent bien ; ils y sont sans cesse confrontés. Elle est parfois redoutée par les

apparaitre, qui nous le surligne. Le plus logique serait de considérer ce quelque chose étant la vérité. C’est la vérité, c’est ce que l’on considère vrai qui nous permet de déduire ce qui est faux, de réaliser le faux. Mais “possible” peut aussi signifier une limite, il n’y a rien qui se situe derrière, rien qui puisse le surpasser. Il y a donc une contradiction ici : le faux est à la fois réalisable par la vérité, par donc un quelque chose qui lui est externe, et qui, puisqu’il permet le soulignement du

En effet, l'homme du commun critique par exemple le doute du juge qui doit avoir l'assurance des actes d'un criminel ou bien le doute du médecin qui doit diagnostiquer et soigner une maladie. Cependant le doute ne signifie pas un renoncement à la vérité quand il est utilisé comme un moyen de sa quête. Douter, c'est ne pas recevoir en notre esprit ce qui nous vient de l'extérieur sans avoir été soumis à un examen critique. Ce sont nos sensations, nos perceptions qui semblent être à l'abri du doute

document historique et donc, d’une certaine manière être perçu comme mémoire de la réalité. L’artiste, parce qu’il reproduit la réalité telle qu’elle est et parce qu’il ne la modifie pas, ne se fait pas l’ennemi de la vérité. Il se fait d’autant moins l’ennemi de la vérité qu’il reconnaît parfois lui-même que son œuvre n’est qu’une imitation, et qu’elle n’a pas vocation à se substituer à la réalité. René Magritte a ainsi, dans son tableau intitulé La trahison des images, représenté une pipe

que l’amitié va de paire avec la vérité. En effet nous, les Hommes, écoutons nos amis avec notre cœur et pas avec notre esprit. Nous donnons à nos amis une crédibilité irréprochable sans même s’interroger sur ce qu’il nous propose. Mais nous pouvons aussi dire qu’un ami n’aime pas toujours contredire nos préjugés par peur de nous contrarier. Ainsi nous pouvons parler d’une probable hypocrisie. Le devoir est amené de façon claire. L’amitié et la vérité vont-elles de paire ? Est-il plus

(qu'est-ce que la justice ? qu'est-ce que la vérité ? etc.), les réponses ne sont pas immédiates, qu'elles exigent de difficiles recherches. Si la conviction nuit davantage à la vérité que le mensonge, c'est que tout homme a cette tendance à préférer la certitude confortable de l'opinion à la rigueur de la recherche de vérité. Menteur occasionnel, l'homme est constamment prisonnier de ses convictions. Cependant, dire que les convictions sont des « ennemies de la vérité », cela ne signifie pas seulement qu'elles