L Exageration Des Sentiments Dans Antigone

du dialogue théâtral renseignent tous deux sur ce que ressent le personnage qui se parle à lui-même. Quand il monologue, le personnage se sait seul en scène alors que l’aparté, toujours plus bref, marque une réaction : le personnage exprime un sentiment qui ne doit pas être perçu par son interlocuteur, ce qui crée une complicité avec le public. Exercice 5** 1. Dans son affolement, le marquis ne se rend pas compte que le baron est entré pour le saluer. Pire, quand le baron lui adresse la parole

parfois abstraite, faire ressentir des émotions, pousser à agir, faire rêver. Ecrire présuppose un lecteur. Ecrire n’est pas un simple agencement plus ou moins réussi de mots puisque en tant que lecteur ces mots nous font éprouver des sensations/sentiments, éveillent notre imaginaire. Parfois, nous nous identifions aux héros que nous rencontrons. Nous ne sommes pourtant pas stupides. Nous savons qu’un roman, par exemple, est une œuvre de fiction or nous pouvons être ému par la destinée de Gervaise

au delà de l'étendue possible, ils sont forcés de rompre la suite de l'action. XI. Mais comme l'imitation, dans la tragédie, ne porte pas seulement sur une action parfaite, mais encore sur des faits qui excitent la terreur et la pitié, et que ces sentiments naissent surtout lorsque les faits arrivent contre toute attente, et mieux encore (39) lorsqu'ils sont amenés les uns par les autres, car, de cette façon, la surprise est plus vive que s'ils surviennent à l'improviste et par hasard, attendu que

ce qu'il veut 4. L'apparition, au début du XXe siècle, d'un art d'intervention qui use librement de l'espace public (comprendre: qui ne décal-que pas forcément l'espace consenti au public) n'est pas le fait du hasard. Elle correspond à un double sentiment. D'une part, que la création est à l'étroit dans l'atelier, un lieu de moins en moins représentatif d'une création moderne qui veut se saisir du monde réel, propice à occuper l'espace dans son entier, sans restriction. C'est l'entrée dans l'ère,

passé quatre ans à revoir cet épisode, mais aussi il est tel qu'il doit rester. C'est la seule Atala que je reconnaîtrai à l'avenir. Cependant il y a des points sur lesquels je n'ai pas cédé entièrement à la critique. On a prétendu que quelques sentiments exprimés par le père Aubry renfermaient une doctrine désolante. On a, par exemple, été révolté de ce passage (nous avons aujourd'hui tant de sensibilité ! ) " Que dis je ! ô vanité des vanités ! Que parlé−je de la puissance des amitiés de la terre

rencontre avec Horace. Elle y livre ses sentiments pour le jeune homme (v. 559-564), signe que s’éveillent en elle les sens et par là même la conscience d’une possible liberté. Acte III : – scène 4 : malgré le sermon et les Maximes du Mariage proférés par Arnolphe, Agnès progresse dans son éveil et son émancipation en faisant preuve de ruse. Elle a jeté une lettre d’amour à Horace dans un grès (v. 910925). Horace lit à Arnolphe la lettre où Agnès lui révèle ses sentiments et son éveil : je commence à connaître

de l’art, l’histoire ne saurait l’emporter sur la fable : la réalité, si merveilleuse, si sublime, si inspiratrice qu’elle soit, est cependant limitée dans sa sphère ; tandis qu’il n’y a ni bornes ni mesure dans les données de l’imagination et du sentiment. Ainsi donc, si grande que l’on fasse la part de la vérité historique, jamais, aux yeux de l’artiste et du poète, elle n’aura l’amplitude, la fécondité et le prestige de la fiction. Commelin - Mythologie grecque et romaine 9 Qu’on nous pardonne

de l’art, l’histoire ne saurait l’emporter sur la fable : la réalité, si merveilleuse, si sublime, si inspiratrice qu’elle soit, est cependant limitée dans sa sphère ; tandis qu’il n’y a ni bornes ni mesure dans les données de l’imagination et du sentiment. Ainsi donc, si grande que l’on fasse la part de la vérité historique, jamais, aux yeux de l’artiste et du poète, elle n’aura l’amplitude, la fécondité et le prestige de la fiction. Qu’on nous pardonne ces considérations. Elles n’étaient pas

tous les cas, la démarche psychologique que déclenche en nous le mot d'esprit, démarche qui préside au sentiment du comique, est la suivante : aussitôt après avoir souscrit, adhéré sans réserve au mot d'esprit, nous le trouvons plus ou moins vide de sens. » Quelque suggestive que soit cette explication, une question se pose : l'antithèse du sensé et de l'insensé, sur laquelle repose le sentiment du comique, contribue-t-elle à définir l'esprit, en fonction de sa différenciation d'avec le comique? De

des théories de la culture5'. 57 L e conflit de la culture moderne, p. 230. " Raymond Aron, o p cit., p. 173. 59 Avec cette proposition, je me situe dans la ligne de pensée de Brigitta Nedelrnann. Cf.Brigitta Nedelrnann, Individualiration, Exageration and Paralysation: Simmel's three Problems of Culture », Theory, CuIture & Society, vol. 8, no. 3, 199 1, pp. 169-1 93. Particulièrementp. 170. Ceci dit, je réfute la tripartition des problèmes qu'elle opère de même que son interprétation de I'oeuvre