L Historien Confronté Aux Mémoires De La Seconde Guerre Mondiale

C2 : L'HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE La présence sélective des souvenirs du passé dans la société, ce que l'on appelle une mémoire, peut faciliter ou gêner l'interprétation d'une période par les historiens. L'histoire est une écriture du passé qui vise à l'objectivité par des méthodes scientifiques. L'historien est confronté aux mémoires plurielles de la Seconde Guerre mondiale. L'Etat met d'abord en avant l'idée que tous les Français ont été résistants

le rapport des sociétes a leur passé introduction : définition historien: L'historien est un scientifique du passé qui va reconstituer l'histoire à partir de sources qu'il va confronter ,croiser et critiquer pour tendre vers l'objectivité. Définition de mémoire : On est du coté d'un rapport affectif aux événements passés ,la mémoire est plus subjective ,elle peut être individuelle ,de groupe ,nationale qui est construite par le pouvoir. Et voir les relations entre les deux. Cadre spatio-temporel :

II- L’historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale Introduction : Les mémoires de la Seconde guerre mondiale sont influencées par le traumatisme qui en a résulté pour les Français avec la défaite totale de 1940, l’armistice, la collaboration, les persécutions politiques et raciales. Malgré l’épuration (jugement des collaborateurs) à la fois douteuse dans la violence des premières semaines et partielle dans les mois et années qui suivirent, la blessure est restée douloureuse pour les

de 1946 à 1958, date de son retour sur le devant de la scène politique française, Les Mémoires de Guerre de Charles de Gaulle, personnage français mythique grâce notamment à l’appel du 18 juin 1940, semblent s’inspirer du modèle anglo-saxon de Churchill : The Second World War qui vaudra à ce dernier le prix Nobel de littérature. A l’inverse de son camarade britannique, de Gaulle rédige entièrement seul ses mémoires, avec un souci du détail historique tout aussi impressionnant. Renouvelant les manuscrits

RAPPORTS DES SOCIETES A LEUR PASSE Les mémoires: lecture historique Accroche : L'armée des ombres. I – Sens général du thème en terminale S Ce thème est traité dans le même horaire qu'en séries ES-L, 4 - 5 heures (évaluation comprise). Là aussi, on ne doit pas rechercher l’exhaustivité, mais permettre aux élèves de comprendre les enjeux de la question. Dans cette étude, la démarche reste celle de l’historien et non celle des « communautés de mémoires » qui tentent parfois de corriger ou de

LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE. Deux enjeux sont majeurs : → L'objectivité de l'historien : il travaille à partir de sources multiples. Il les confronte et s'appuie sur des faits. Il y a une véritable recherche de preuves et vérités sans oublier que la mémoire dépend de la subjectivité. → L'instrumentalisation de la mémoire, du passé : on utilise le passé à des fins idéologiques et politiques. → Comment le travail de l'historien menait par les historiens a-t-il

CHAPITRE 2 : L’HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE Une société démocratique ne peut pas en rester à un rapport simplement patrimonial et mémoriel à son passé. Elle se doit de le regarder en face. Et pour cela, le travail de l’historien lui est indispensable. En effet, l’histoire a une approche objective et scientifique du passé puisqu’elle travaille à partir de sources. La mémoire est plus subjective et souvent en proie aux émotions. L’histoire et la mémoire ont donc deux approches

Définition du sujet: Avec la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale en 1945 commence une période de commémoration des vainqueurs et des victimes du conflit. La France en est sortie exsangue, mais aussi divisée, et l'épuration sauvage des traîtres et des collaborateurs a commencé dès la libération du territoire en 1944. La position ambiguë du pays pendant ces années noires implique la coexistence de différents groupes qui ont des souvenirs - une mémoire du conflit - bien différents selon leur implication

1- les effets du contexte sur l'élaboration des mémoires de la seconde guerre mondiale en France: l'historien confrontes aux mémoires immédiate (1945-1960) A) Un contexte d'effondrement national en 1940 propices aux mémoires refoulées - défaite de la France 22 juin 1940 -> armistice a rethondes serrage de main, début du régime de Vichy - le travail de l'historien évoluant dans le temps avec des mémoires collectives,mouvantes. - différent témoignage - témoignages peu entendu

Chapitre 1 : L’historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale en France De 1940 a 1944, on parle des « années noires » en France, a cause des traumatismes, des défaites et de la souffrance. Le Maréchal Pétain dirige le régime de Vichy qui collabore avec l’Allemagne Nazie. Paris est libéré en aout 1944 et la 2éme GM se termine en Europe le 8 mai 1945, avec la capitulation Allemande. Ecrire l’histoire de la 2GM devient une tâche difficile, l’historien est confronté à des différents acteurs et