L Homme Doit Il Respecter La Nature

B. Pascal Préface pour le Traité du vide.1 « [1.1] Le respect que l’on porte à l’Antiquité étant aujourd’hui à tel point, dans les matières où il doit avoir moins de force, que l’on se fait des oracles de toutes ses pensées, et des mystères mêmes de ses obscurités ; que l’on ne peut plus avancer de nouveautés sans péril, et que le texte d’un auteur suffit pour détruire les plus fortes raisons. . . [1.2] Ce n’est pas mon intention soit de corriger un vice par un autre, et de ne faire nulle

parle de la culture I – EXAMEN DU VOCABULAIRE : LE TERME CULTURE ET SES DIFFERENTES ACCEPTIONS A] CULTURE : SENS PROPRE SENS FIGURE Présenté par Cicéron Sens propre : Culture de l’agriculteur : Prendre soin, cultiver les plantations, la nature. La culture n’est pas que Production & Produit, elle a aussi pour objectif d’améliorer le sol : Avec un sol soigné, on a de meilleurs produits. D’où la progression dialectique c.-à-d. la culture fruit et/ou culture sol ? Sens figuré : Culture

professeur, un chef. Dans ce cas, on a obligatoirement le sentiment de ne pas être libre puisqu’on nous impose des ordres à respecter. Le sujet de cette dissertation nous amène à la réflexion suivante : L’obéissance s’accorde telle avec la liberté ? L’obéissance ne constitue-t-elle pas une soumission à un ordre qui vient d’ailleurs et auquel nous devons être contraints de respecter ? La liberté n’est-elle pas un pouvoir sans contrainte, sans loi, sans règlement, sans soumission ? N’est-elle pas une

son aspect universel et égalitaire, y instaurant une première incohérence notable. En effet, en défendant à tout prix certaines libertés, comme par exemple le droit de possession, le risque d’empiéter sur la liberté d’autrui et donc d’enfreindre le respect inhérent au contrat social prend de l’ampleur. De cette façon, la notion de droit naturel a été critiquée par Karl Marx, pour qui le caractère spécifique de chaque contexte social et historique prime, plutôt que l’individu indépendamment d’une société

de reprendre à son compte. Pour autant, un système fondé sur des inégalités naturelles ne peut être dit juste si l’on se réfère à un principe moral qui invite à accorder à chaque homme des droits identiques à ceux de ses congénères. Ainsi, le droit et la justice ne se recouvrent pas nécessairement. Si l’homme qui respecte des lois égalitaires s’avère juste dans la mesure où il n’enfreint pas l’équilibre des droits et des devoirs institué par ces mêmes lois, celui qui se plie à des lois qui contredisent

371 à 289), qui donna à la pensée confucéenne une dimension mystique. Alors que selon lui la nature morale de l'homme procède de principes métaphysiques, Xunzi (vers 289-235) - un autre penseur confucianiste qui n'adhéra pas à la description positive de la nature de l'homme par Mencius - affirmera que l'éthique est une notion utilitariste répondant à une nécessité pratique et appelée à perfectionner la nature humaine. 2. Les principes du confucianisme Confucius est né dans

la royauté sont souvent des sujets de comparaisons et de critiques. Nous nous sommes donc interrogés sur les différentes figures que pouvait prendre le Roi : D'abord il est envisagé comme un véritable souverain qui impose le respect à son peuple. Mais c'est également un homme fragile, qui connait les mêmes doutes et se pose les mêmes questions que n'importe quel autre être humain. Et enfin nous nous rendrons compte qu'il n'y a en vérité qu'un seul Roi, et que tout les hommes sont des rois dépossédés

notre action est conforme ou n’est pas conforme à la raison ? Le caractère de la raison étant, comme nous l’avons dit, son universalité, l’action, pour être conforme à la raison, doit posséder quelque chose d’universel ; et comme c’est le motif même de l’action qui lui donne sa moralité, c’est le motif aussi qui doit, si l’action est bonne, réfléchir le caractère de la raison. À quel signe reconnaîtrez-vous donc qu’une action est conforme à la raison, qu’elle est bonne ? À ce signe que le motif

si les hommes n’ont pas inventé une idée d’égale dignité en se leurrant eux-mêmes ce nous oblige évidemment à définir les termes qui s’y trouvent : la dignité, désigne un principe moral selon lequel l’Homme ne doit jamais être traité comme un moyen mais comme une fin en soi, qu’il ne doit jamais être employé comme moyen sans tenir compte de ce qu’il est. Etant un principe moral, on peut donc se questionner sur son existence et son bienfondé. Et s’il s’avère qu’elle existe, si elle n’est pas présente

« assurer son propre bonheur est un devoir du moins indirect » En effet, agir moralement c’est agir par devoir, c'est-à-dire faire quelque chose simplement parce qu’on le doit, sans se préoccuper des conséquences de son acte. L’acte par devoir est donc un acte désintéressé. On n’attend donc rien en échange. Ainsi, l’individu doit porter secours à son prochain quel que soit le sentiment qu’il éprouve à son égard. En effet, il n’y aurait rien de moral à seulement venir en aide à ceux que l’on aime.