L Homme Est Il Esclave De Ses Désirs

du latin « liber », qui signifie « qui n’est pas esclave ». La liberté peut être définie comme le fait de n’être soumis à aucune contrainte qui viendrait entraver nos désirs. On définit une personne libre comme une personne se possédant elle-même. Le bonheur, lui, est défini comme un état de satisfaction complète et durable. Il est l’objectif de chaque homme, le bonheur est universellement recherché. La notion de bonheur est liée à la notion de désirs. Le bonheur est défini comme la rencontre entre

être mis en place pour l'atteindre. Pour lui, un homme libre est un homme sans « entrave »; ainsi il définit la liberté par un terme vague en défendant l'idée que l'homme doit chasser ses désirs qu'il nomme « étrangers ». Comme nous pouvons le voir dans la plan du texte, toute sa démarche va consister à éclairer le lecteur sur sa pensée et ce lien de la liberté avec le désir. Il va tout d'abord opposer l'homme libre et ce qu'il appelle l' esclave de manière assez sommaire des lignes 1 à 4 avant d'approfondir

Somme nous les esclave de notre inconscient ? La psychanalyse met en évidence l'existence d'un psychisme inconscient. Selon Freud, l’appareil psychique est composé de trois instances, qui sont le Moi, le Surmoi et le Ça. Le Moi représente la conscience, tout ce qui est accessible. Le Ça correspond à ce que l'on ne peut pas connaître donc l'inconscient et enfin le Surmoi constitue tout ce qui n'est pas conscient mais qui peut le devenir. Il y a ici en quelque sorte un encadrement du Moi par le

s'acquitter de toutes contraintes. Dans un premier temps Epictète reformule sa thèse suivant laquelle l'homme qui n'est soumis a aucune contraintes est un Homme libre. Dans un Deuxième temps il enonce une objection qu'on pourrait lui faire, D'après laquelle L'homme qui se voit etre contraint, dans la complication ou dans une situation d'opposition est un Homme asservi. Dans un troisième temps epictète va repondre a cette objection en soutenant que pour etre libre L'homme ne doit point aspirer ce qui ne dépend

d’apprendre à contrôler nos désirs afin que ceux-ci restent possibles à satisfaire ? Ainsi, désirer induit un état de manque. C’est vouloir posséder quelque chose, quelqu’un qui nous semble pour l’instant ou pour toujours inaccessible. Il existe des désirs vitaux comme avoir envie de boire, de manger, de dormir mais aussi des désirs secondaires comme désirer un objet qui n’est pas forcément utile et qui a pourtant de l’intérêt à nos yeux. La satisfaction de ces désirs peut être longue et laborieuse

veut faire en fonction de ses désirs et de sa volonté. En effet, être libre consiste à agir selon sa propre volonté sans contrainte extérieure, il est naturel pour l'homme de penser que pouvoir réaliser tous ses désirs est synonyme de liberté. Cependant, la plupart de nos désirs s’imposent à nous. Et les satisfaire revient à ne pas lutter, à s’y soumettre et donc à en devenir esclave. On en vient donc à se demander si suivre ses désirs, est-ce être libre ou esclave? Nous étudirons dans une premiére

la relation maître-esclave. On peut prendre pour exemple la pièce L’ile des esclaves de Marivaux. Dans cette pièce, Arlequin est l’esclave d’Iphicrate. Ces deux personnages finissent par échouer sur une île appelée L’île des esclaves. Sur cette île, il est de coutume de tuer les maîtres ou de les jeter en esclavage. Lorsque que Arlequin et Iphicrate comprennent où ils ont échoués, se tient le dialogue suivant : IPHICRATE : Méconnais-tu ton maître, et n'es-tu plus mon esclave ? ARLEQUIN, se reculant

commande, alors l’agent est un esclave, inutile à lui-même ; au contraire, dans | | |un État et sous un commandement pour lesquels la loi suprême est le salut de tout le peuple, non de celui qui commande, | | |celui qui obéit en tout au souverain ne doit pas être dit un esclave inutile à lui-même, mais un sujet. […] De même, les | |10 |enfants, bien qu’obligés d’obéir à tous les ordres de leurs parents, ne sont cependant pas des esclaves ; car les ordres | |

Suis-je l’esclave de mes désirs ? Dans un premier temps il faut étudier les termes qui composent la question posée,c’est à dire de savoir si l’homme est esclave de ses désirs. Commençons avec « suis-je » qui représente « l’esclave » qui représente donc la soumission à quelqu’un ou quelque chose, le fait de subir une domination. Et « désirs » représente l’envie, le fait de vouloir quelque chose. Satisfaire ses désirs,c’est aussi et surtout ne pas tenter de les fuirs, par exemple en refoulant

l’être humain réside dans son incapacité à résister à la satisfaction du désir qui se présente. L’Homme devient donc l’esclave de ses désirs dans l’espoir d’accéder à un bonheur illusoire. Ainsi, cette dépendance à la satisfaction et au plaisir du bonheur rendent le sujet incapable d’émettre des décisions rationnelles et libres puisque celui-ci subit l’obsession des désirs non satisfaits. De plus, d’après Arthur Schopenhauer, « un désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir » qui entretient