L Homme Est Naturellement Bon

philosophie « Vivre, ce n'est pas seulement satisfaire aux besoins matériels des organes, c'est aussi, plus encore peut-être, être conscient de la dignité humaine; c'est ne compter que sur soi et se donner aux autres; c'est être fort; c'est être bon » (Jules VERNE in Les naufragés du Jonathan). « la vie, c’est l’ensemble des facultés qui résistent à la mort » disait Bichat. En ce sens vivre, c’est simplement se maintenir en vie. L’homme en tant qu’être vivant, qu’animal semble pouvoir se passer

l’homme naturel ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis des lendemains. Contre Hobbes, qui décrit l’état de nature comme un état de guerre, Rousseau fait de l’état pré-civilisationnel une époque de paix et défend le mythe du bon sauvage, pure face à l’homme civilisé perverti. Cet état de nature idyllique étant posé, Rousseau décrit comment cet état a été rompu par la propriété. Un beau jour, raconte Rousseau, il se trouve quelqu’un pour affirmer son droit sur une terre cultivable

condition l’y contraint. Il n’y a pas de si grand philosophe dans le monde qui ne croie un million de choses sur la foi d’autrui, et qui ne suppose beaucoup plus de vérités qu’il n’en établit. Ceci est non seulement nécessaire, mais désirable. Un homme qui entreprendrait d’examiner tout par lui-même ne pourrait accorder que peu de temps et d’attention à chaque chose ; ce travail tiendrait son esprit dans une agitation perpétuelle qui l’empê-cherait de pénétrer profondément dans aucune vérité et de

totalitarismes dans l’Europe de l’entre-deux-guerres, le psychanalyste viennois définit « l’hostilité primaire », que l’universalité de la pulsion agressive génère (« nous pouvons déceler en nous-mêmes » cette « tendance à l’agression » « dont nous supposons à bon droit l’existence chez autrui »), comme étant « le facteur principal de perturbation […] qui dresse les hommes les uns contre les autres ». Pessimiste, il voit même dans le désordre entropique[1], que l’irrépressible violence sexuelle, homicide, mais

vie, et subsistant parce qu'il les satisfait tous » d. L’Etat est un fait naturel, alors l’homme est naturellement un animal politique. I, 2, 1252b- 1253a Il est la fin dernière des premières associations, car la nature de chaque chose est précisément sa fin ; et lorsqu’un être est parvenu à son entier développement, on dit que c'est là sa nature propre. L’homme est alors naturellement un « animal politique » car par nature il s’associe en communautés qui formeront l’Etat. Preuve  la parole

qu’est le bonheur: il arrive souvent qu’un même homme change d’opinion au sujet du bonheur; s’il est malade, le bonheur pour lui est la santé, s’il est pauvre, le bonheur pour lui sera la richesse. La politique doit englober les autres sciences, car sa fin est supérieure à celle des sciences, comme le bonheur collectif est supérieur au bonheur personnel. Le Souverain Bien dépend de la science suprême par excellence, et une telle science est naturellement la Politique. La science de la Cité détermine

13e siècle, Pierre de Blois, archidiacre de Bath, donne l’exemple d’un homme très pauvre torturé par la faim et la nudité. Sous ses yeux, sa femme et sa famille vont mourir d’inanition ; à moins qu’il ne dérobe de quoi manger, ils sont tous voués à une mort imminente. Il se résout donc à voler un bien de peu de valeur, choisissant de risquer sa vie plutôt que de subir l’insupportable torture de la faim. Mais le pauvre homme est pris sur le fait, puis condamné à mort. Que penser d’une telle sévérité

n'a pas d'oreilles". Un homme affamé ne s'inquiète pas de savoir si sa cravate est de travers ou non et on ne peut demander à un participant frigorifié de se concentrer dans un séminaire de "Management".Pour beaucoup d'entre nous cependant, les besoins physiologiques sont satisfaits sans que nous nous en occupions. Un homme se trouvant dans un bureau bien chauffé, bien ventilé, convenablement éclairé, satisfait la plupart de ses besoins sans même en être averti. Cet homme est de ce fait en position

source du mal est l'inégalité", persuadé que "celui qui voudra séparer la morale et la politique ne comprendra jamais rien ni à l'une ni à l'autre", Rousseau ne se borne plus à déclamer contre la déchéance des hommes : pour lui, l'homme est naturellement bon et c'est avec la société qu'apparaît le mal, identifiable à l'inégalité. En résumé : la première partie du Discours décrit l'homme primitif dans l'état de nature, antérieur à l'institution de la société. Cet état, présenté comme une fiction

là où il y a un sens métaphorique, sibyllin, et surtout rassurant : pour interpréter les nouvelles prédictions, Macbeth se réfère à un bon sens, à un "sens commun" qui n’existe plus. L’homme qui n’est pas né d’une femme n’est pas un homme qui n’existe pas – ce qui mettrait effectivement Macbeth à l’abri de tout danger – mais un homme qui n’est pas né naturellement (encore !) d’une femme, mais à la faveur d’une césarienne. Enfin, un bois ne peut, selon l’ordre naturel, marcher contre une colline,