L Homme Est Un Roseau Pensant

Khôlle FrançaisLes pensées, Pascal Pensées de Blaise Pascal est un livre qui contient une compilation d’écrits, de fragments, d’ébauches du XVIIème siècle relatif aux religions. En effet Pascal était un homme de science, mathématicien, physicien, philosophe et moraliste du XVIIème siècle, siècle du classicisme et du moralisme. Son œuvre est une œuvre majeure posthume, c’est-à-dire qu’elle fut publiée après sa mort. Il fut un des premiers à écrire en français moderne ce qui fait de ce recueil une

d’une seule chose qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre » (l4-5) cette introspection est pourtant présentée telle « la seul chose » (l4-5) qui pourrait nous extirper de notre malheur (superlatif absolu). - Mais l’homme, « roseau pensant » comme le caractérisera Pascal ailleurs, a bien conscience de sa fragilité, de son inconsistance, quand il y pense, d’où tous les effort déployés, jusqu’à se mettre paradoxalement en danger Ex : « la guerre, les grands emplois » (l26-27) utilisation

inconsciente » de notre vie psychique semble faire la part belle à la sexualité. Prémisses de la notion d’inconscient Ni le sens commun ni les philosophes n’ont attendu Freud pour découvrir qu’une partie de notre propre psychisme nous échappe parfois. Un homme qui tombe dans le coma est inconscient, un dangereux chauffard l’est aussi, en ce sens qu’il ne sait plus ce qu’il fait. Chez Platon, on trouve l’idée de souvenirs inconscients de la vérité contemplée dans une autre vie (théorie de la réminiscence)

sentiments, de ses actes ou des autres. - En son degré le plus parfait, la conscience réfléchie semble bien être caractéristique de l’humain ; elle est cette capacité de donner sens au monde : « l’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant » dit Pascal. La conscience exprime donc à la fois l’essence de l’homme et ce qu’il doit devenir : « deviens ce que tu es » - La conscience exprime : a) la capacité de l’homme de donner sens au présent

qui unit et divise les hommes dans la société. Notamment dans deux ouvrages : «le Discours sur lʼorigine et les fondements de lʼinégalité parmi les hommes» (1755) puis le célèbre «Du Contrat Social» (1762) . Jean-Jacques Rousseau imagine le premier homme dans la nature, seul et pas encore social. Une sorte dʼours qui aurait pu vivre autonome si la nature avait été un Paradis comme celui que les chrétiens évoquent à travers la Bible. Mais la Terre est hostile et lʼhomme doit sʼassocier à dʼautres congénères

forme discontinue qui lui permet de parler de tous les sujets. qqcitations : sur le plus beau trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul , chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de sn usage , Il n'y a pas une idée qui vaille qu'on tue un homme , Mieux vaut tête bien faite que tête bien pleine , Chaque usage a sa raison , La vraie science est une ignorance qui se sait , On construit des maisons de fous pour faire croire à ceux qui n'y sont pas enfermés qu'ils ont encore la raison , Nous ne

celui qui se retirait en lui même et trouvait dans la conscience de lui même une sorte de forteresse face à tous les événements extérieurs (stoïcisme + livre page 22, texte 1 à 3). Pascal : « l'homme n'est pas un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant ». Pour lui, l'homme grand, noble prend conscience de sa condition est misérable, qu'il est peu de chose comparé aux forces de l'univers. II) La conscience comme phénomène de surface Nietzsche : la conscience est

est cependant évident que nous ne pouvons passer à coté de la dimension dénonciative de la guerre présente dans cet extrait et ce que nous verrons dans un second temps. Dans cet extrait, Céline donne le témoignage d’un homme totalement dépassé. Ce témoignage est donné par un homme ordinaire. Premièrement, le texte est écrit à la première personne du singulier, et semble déclamé comme un véritable témoignage de barbu,

se vante je l’abaisse, s’il s’abaisse, je le vante »), la dialectique est le moteur de son art argumentatif, qui dynamise les oxymores (« ce sont misères de grands seigneurs »), les oppositions (« l’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant »), les antithèses fécondes (« par l’espace, l’univers me comprend et m’engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprend ») Il est remarqué que l’image chez Pascal est lyrique, dans la mesure où elle exprime un

affligeante banalité biologique. Sur le plan génétique, notre proximité avec les grands singes est considérable ; elle atteint 98,7 % avec le chimpanzé, elle est encore de 80 % avec la souris et de 50 % avec la levure ». Ainsi débute L’Homme, ce roseau pensant, essai sur les racines de la nature humaine, d’Axel Kahn. Mais aussitôt précise t-il, nous sommes toutefois « sans aucun doute les seuls à nous étonner de cette étrangeté », à nous interroger sur notre nature et sur la valeur de nos actes. Pour