L Homme Injuste Peut Il Etre Heureux

qu'on ne s'améliore pas ? Oui mais pr réflexion, on utilise deux aspects. → Hiérarchie entre les fins (fabriquer objet pr bien monter à cheval, bien monter pr bien combattre), certaines sont des moyens pr arriver à d'autres fins. Pr Aristote on ne peut remonter ainsi à l'infini, certaines fins sont des fins en elles-mêmes, voulues pr elles-mêmes et non comme moyens. Sinon absurdité ; fin ultime qu'on veut pr elle-même = souverain bien. → Dans la conduite de la vie, connaissance souverain bien fait

avant d’aborder la rhétorique ? — Il le faut, Socrate. — Mais, quand on connaît la justice, on est juste, et on ne saurait consentir à commettre une injustice. Cependant tout à l’heure tu as avoué qu’un orateur pouvait faire de la rhétorique un usage injuste. Il y a contradiction dans tes paroles. Gorgias pourrait se défendre et dire qu’il n’est pas vrai qu’il suffise de connaître la justice pour ne jamais commettre l’injustice. Mais Platon, comme Socrate, est convaincu qu’il suffit de connaître

ennui vient de la misère de notre condition (mort prochaine et tendance incoercible à nous projeter dans le futur) : dès que nous ne sommes plus divertis, nous pensons à nous, donc nous sommes malheureux * et pourtant tous les hommes désirent être heureux : ce désir prouve le Bien, le paradis, Dieu * l’homme est donc misérable, mais aussi grand, car il a la conscience de sa misère et le désir d’y échapper : il n’est ni ange, ni bête ; d’où la vérité du christianisme, qui explique cela par l’origine

Introduction On entend souvent dire que le pouvoir rend heureux. Avec la puissance arrive l’argent, la réussite, la gloire et donc le bonheur. Il faudrait alors tout faire pour être au pouvoir et le rester. C’est ainsi que des hommes tyranniques, a la tête d’un état seraient heureux. Mais nous pouvons nous demander s’il y a vraiment des tyrans heureux. Tout d’abord ces tyrans sont des hommes qui s’emparent illégalement du pouvoir, le mépris des lois et règne par la force et la peur en ne recherchant

principale, sans droit, il n’y a pas de justice. Pour savoir si une loi est juste, il faudrait d’une norme universelle. Tant que le droit naturel n’est pas mis en place, alors on est obligé de dire que la loi nécessairement est juste et que pour être juste, il faut se contenter de respecter la loi. La loi est toujours juste Comparaison entre le code de la route et un système juridique Au niveau du code de la route en France, il faut rouler à droite alors qu’en Angleterre, il faut rouler à gauche

les êtres moraux et justes en leur donnant l'illusion que l'ordre institué contribue à leur bonheur. Il serait donc plus avantageux et vertueux d'être injuste et de contraindre ses concitoyens, en exerçant une forme de tyrannie. Thrasymaque commence par contredire la thèse de Socrate, qui affirmait que tout pouvoir politique veille au bien-être de ses sujets (à la manière du médecin et du malade) : pour le sophiste, la classe dominante exerce une force prestidigitatrice qui dissimule sa réelle

ennui vient de la misère de notre condition (mort prochaine et tendance incoercible à nous projeter dans le futur) : dès que nous ne sommes plus divertis, nous pensons à nous, donc nous sommes malheureux • et pourtant tous les hommes désirent être heureux : ce désir prouve le Bien, le paradis, Dieu • l’homme est donc misérable, mais aussi grand, car il a la conscience de sa misère et le désir d’y échapper : il n’est ni ange, ni bête ; d’où la vérité du christianisme, qui explique cela par l’origine

d’aborder la rhétorique ? — Il le faut, Socrate. — Mais, quand on connaît la justice, on est juste, et on ne saurait consentir à commettre une injustice. Cependant tout à l’heure tu as avoué qu’un orateur pouvait faire de la rhétorique un usage injuste. Il y a contradiction dans tes paroles. Gorgias pourrait se défendre et dire qu’il n’est pas vrai qu’il suffise de connaître la justice pour ne jamais commettre l’injustice. Mais Platon, comme Socrate, est convaincu qu’il suffit de connaître le

hippique lui-même et toute action se rapportant à la guerre tombent à leur tour sous l’art stratégique, c’est de la même façon que d’autres arts sont subordonnés à d’autres), dans tous ces cas, disons-nous, les fins des arts architectoniques doivent être préférées à toutes celles des arts subordonnés, puisque c’est en vue des premières fins qu’on poursuit les autres. Peu importe, du reste, que les activités elles-mêmes soient les fins des actions ou que, à part de ces activités, il y ait quelque autre

hippique lui-même et toute action se rapportant à la guerre tombent à leur tour sous l’art stratégique, c’est de la même façon que d’autres arts sont subordonnés à d’autres), dans tous ces cas, disons-nous, les fins des arts architectoniques doivent être préférées à toutes celles des arts subordonnés, puisque c’est en vue des premières fins qu’on pour- suit les autres. Peu importe, au surplus que les activités elles-mêmes soient les fins des actions, ou que, à part de ces activités, il y ait quelque