L Homme Machine La Mettrie

par la pensée, il officialise philosophiquement l’opposition intuitivement perçue entre matière et esprit. Dans la mesure où il considère que l’âme n’est présente, parmi les vivants, que chez l’homme, il en conclut que les animaux ne sont que des "machines", assemblages complexes de roues et de ressorts, et comme tels intégralement connaissables par les voies de la géométrie et de la mécanique. Ainsi l’esprit humain se distingue-t-il clairement, ou se coupe-t-il,  du reste du monde,qu’il lui appartient

frelon, âne, chien ou chienne, loup (pour l’homme) grue, autruche, etc. Toujours pour se dévaloriser ! Non seulement la morale soutenue par la croyance en notre origine sacrée, mais le simple bon sens conduit à opposer un comportement digne d’un homme et celui d’un animal. Tout le travail des éducateurs est justement d’apprendre à un enfant à réprimer ses instincts, à ne pas céder aux simples impulsions de la nature comme le ferait un petit singe. On le voit bien par l’exemple des enfants sauvages

s’avancera t-elle au rythme qu’il emploiera pour se libérer de cette tribulation. Il sera dès lors le personnage «  patin » qui ne peut maîtriser ni ses désirs ni ses tendances. Figure très proche de l’homme machine dont parle La Mettrie 4 : « L’homme est une machine si composée qu’il est impossible de s’en faire d’abord une idée claire et conséquemment de la définir. »5 | | 1-Crébillon

cerveau joue un rôle fondamental dans la pensée humaine. Pour Changeux le terme "esprit" fait seulement "référence à de quelconques forces occultes ou à quelque mystère des origines". La position de La Mettrie est plus radicale : il défend un réductionnisme qui assimile non  seulement le corps à une machine, mais l’Homme dans sa totalité. Ainsi comprendre le fonctionnement de l’Homme, que ce soit sa conscience ou son corps, c’est le réduire au fonctionnement de son cœur, de ses muscles, de son cerveau

Julien Offray de La Mettrie, L’homme-machine (extrait), 1748. Arrêtons-nous à contempler la différente docilité des animaux. Sans doute l'analogie la mieux entendue conduit l'esprit à croire que les causes dont nous avons fait mention, produisent toute la diversité qui se trouve entre eux et nous, quoiqu'il faille avouer que notre faible entendement, borné aux observations les plus grossières, ne puisse voir les liens qui règnent entre la cause et les effets. C'est une espèce d'Harmonie que les

CM 1 Biologie Evolution des connaissances sur le cerveau Intro - depuis tjrs -> question du fonctionnement cerveau = omniprésente - dès la préhistoire -> 1 ers H se sont interrogés sur contenu + valeur de la boîte crânienne -> preuves = les trépanations effectuées à l’époque ( pré-histoire , paléolithique ) - pour aller de système solaire à voie lactée -> 27 al - cerveau = élément bio le + complexe connu à ce jour dans système solaire - cerveau = structure connectée , réseau géant

(E. Feigenbaum) – L’Intelligence Artificielle concerne la conception d’un être artificiel (machine) capable de posséder ou d’exhiber les capacités et caractéristiques propres à un cerveau humain 2 IA Forte et IA Faible IA Forte (approche cognitive) – La machine doit raisonner à la manière de l’homme (utiliser les mêmes mécanismes de fonctionnement) IA Faible (approche pragmatiste) – La machine doit aboutir aux mêmes solutions que l’homme (peu importe la méthode employée) L’IA : un

physiologique (activité hormonale, désir du corps) Ex : beauté du corps / désir sexuel. Plusieurs amours… -Pour une personne -Un sentiment (Amitié / désir / attirance / passion amoureuse) -Amour maternel (instinct biologique de protection) -Entre un homme et une femme 2) Ensuite, un sentiment pour une personnalité (pour le corps et l’esprit) Ex : les qualités (psychologiques / morales / intellectuelles) 2 cas limites : - La Pure Antiquité - L’Amour Platonique Héloïse

L'EGLISE ET LA THEORIE DE L'ANIMAL MACHINE AUX XVIIe et XVllle SIECLES En 1637, dans son "Discours de la méthode", Descartes propose une théorie nouvelle: celle de l'animal-machine, par laquelle il explique tous les mouvements de J'animal, à l'aide des lois générales de la mécanique. Pour lui, les objets font impression sur les organes des sens, qui transmettent cette impression au cerveau; celui-ci libère, alors, les esprits des animaux, qui se répandent dans les muscles, pour les déployer

ce péril n’est précisément pas si grand, car après quelques chutes elles finiraient bien par apprendre à marcher ; mais un exemple de cette sorte intimide et dissuade d’ordinaire de toute tentative ultérieure. Il est donc difficile pour tout homme pris individuellement de se dégager de cette minorité devenue comme une seconde nature. Il s’y est même attaché et il est alors réellement incapable de se servir de son entendement, parce qu’on ne le laissa jamais en faire l’essai. Préceptes et formules