L Homme Peut Il Vivre Sans Exigence Morale

Pour W.H. Auden Ce texte rédigé pour une conférence prononcée à la New School for Social Research le 30 octobre 1970 et remanié pour sa publication sous le titre Thinking and Moral Considerations: A Lecture, dans la revue Socia.l Research (38/3, FaU 1971), constitue le premier écrit du projet, dont Hannah Arendt n'a laissé à sa mort que des notes, rassem­ blées et éditées par Mary McCarthy sous le titre La Vie de l'esprit (en 2 vol. PUP., 1981-1983). Parler de la pensée me semble tellement présomptueux

priorité : conscience, inconscient, liberté, interprétation ; ~ de manière secondaire : autrui, morale, perception, désir, vérité… 1) La conscience de soi est au fondement de la connaissance sur soi. a) La conscience perceptive comme moyen d’explorer son intériorité. Chaque homme développe au contact avec la réalité la faculté de se représenter non seulement ce qui l’entoure (cette table, cet homme…) mais aussi ce qui le traverse : sensations, sentiments, pensées, tendances spontanées… Plus

Père, à laquelle tout homme est appelé par grâce dans le Fils, par l’action de l’Esprit sanctificateur. C’est précisément dans cette « vie » que les aspects et les moments de la vie de l’homme acquièrent tous leur pleine signification. 1 Jeune homme riche : enjeu de l’éthique = la vie éternelle «Maître, que dois-je faire de bon?» (Mt 19, 16) Le Christ et la réponse à la question morale « Un homme s'approcha... » (Mt 19,16) 6. Le dialogue de Jésus avec le jeune homme riche, rapporté au

1/ Oui car celui qui se contraint ne peut être heureux Dans le Gorgias de Platon, Socrate se rend chez Calliclès pour entendre Gorgias.Calliclès et Gorgias sont des sophistes, ils se prétendent sages. La philosophie de Socrate s'est construite contre les sophistes parce qu'ils enseignaient la rhétorique et faisaient payer leur enseignement très cher.Dans un régime démocratique il devient indispensable d'apprendre à parler pour convaincre les autres; les sophistes sont nés avec la démocratie.

autre question : jusqu'où est-on capable d'aller dans la restriction des libertés ? Si l'on considère que la fin justifie les moyens, alors des méthodes d'extraction de renseignement se trouvent justifiées d'office et l'on peut mettre les droits de l'homme en suspens, un homme étant sacrifié et torturé pour en sauver cent ou mille autres. Pourtant, selon M.Terestchenko dans l'article de Sciences Humaines de décembre 2008, la violence ne produit de renseignement qu'appliquée systématiquement et aveuglément

l'être humain. On peut bien sûr faire remarquer que les communautés politiques se sont d'abord constituées comme des communautés de fait, qui tendaient à privilégier des facteurs de référence liés spontanément à une religion, à une vision coutumière, à un particularisme ethnique. Mais un tel constat n'est opposable à l'idée d'une réappropriation critique des fondements du vivre ensemble que si l'on refuse aux sociétés humaines la possibilité d'évoluer. De ce point de vue, on peut comprendre la laïcité

priori une destination au développement de chaque homme concret : personne n'a à réaliser sa nature puisqu’il n'y a pas de nature humaine préalable à ce que les hommes font d’eux -mêmes : « l ‘existence précède l’essence » signifie que l'homme sera tel qu'il se sera fait. Chacun, nous existons d'abord et ne sommes définissables qu’après, par nos actes. Cette angoissante condition Sartre l'appelle le « délaissement » Avec l’existentialisme homme fait l'expérience de l'absence de dieu et non plus

interprète les faits) et artiste (il les évalue), donc législateur. Tel est d'ailleurs le philosophe présocratique. Il y a unité de la pensée et de la vie : les modes de vie inspirent des façons de penser, les modes de pensée créent des façons de vivre. La vie active la pensée, la pensée affirme la vie. Cette unité est aujourd’hui oubliée, perdue : on a le choix entre des vies médiocres (Kant) et des penseurs fous (Hölderlin). La révolution socratique [modifier] Mais la philosophie est apparue

LE BONHEUR Introduction Tout homme désire être heureux, dit-on. Voilà, à la limite, ce que l’on peut dire de sûr du bonheur, sans pour autant en avoir encore donné la moindre définition. On peut cependant définir le bonheur à partir du désir, précisément, en affirmant qu’il consiste dans la satisfaction la plus complète – en quantité et en qualité, en variété et en intensité – de l’ensemble de nos désirs. Telle est du moins la définition que Kant donne du bonheur. D’emblée, en effet, au mot

de m’en délivrer, de vivre comme un esprit… Mais ce qui est certain, c’est qu’alors je vivrais dans le rêve, j’habiterais le pays des chimères… Mon corps n’est pas un outil que j’utilise au besoin et que je range quand je le veux : c’est ma main qui empoigne mais c’est tout moi qui prends… Ce sont mes yeux qui fixent mais c’est tout moi qui regarde. Rien ne se passe en moi qui ne passe pas par mon corps. Quand je réussis à résoudre un problème de maths, je me crois peut-être bien au-dessus