L Homme Revolte

celles qui feront le XXIe siècle, nous disons avec notre affection : « CRÉER, C’EST RÉSISTER. RÉSISTER, C’EST CRÉER. » Stéphane Hessel, Indignez-vous ! (2010) Texte 2 35 40 45 Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement. Un esclave, qui a reçu des ordres toute sa vie, juge soudain inacceptable un nouveau commandement. Quel est le contenu de ce « non » ? Il signifie, par exemple, «

droit positif qui varie en fonction des pays et des époques. Toutefois, l'homme a-t-il un droit de révolte ou faut-il qu'il respecte les lois même si elles sont injustes ? Nous verrons d'abord que l'homme se doit de se révolter pour maintenir la justice puis que pour certains auteurs, l'homme a pour obligation d'obéir aux lois établies, quelles qu'elles soient. Si les hommes en viennent à se révolter, c'est en général pour une bonne raison : soit parce qu'une injustice se fait ressentir, soit parce

il entre dans le mouvement de résistance "Combat" et devient ainsi à la Libération rédacteur en chef du journal du même nom. En 1942, Camus publie son premier roman L'Etranger ; il en résumait l'histoire en une phrase : "Dans notre société, tout homme qui ne pleure pas à l'enterrement de sa mère risque d'être condamné à mort". En cela, Meursault, le personnage principal, "est étranger à la société où il vit" acceptant "sans aucune attitude héroïque, de mourir pour la vérité". La même année, il théorise

interpelle le lecteur pour expliquer comment il a été traité à cause ses origines juives. Personnes ne le prenaient en considération, il ne le considérait pas comme un humain à par entière. Il veut faire comprendre au lecteur qu'il est un homme avec des émotions, un homme comme les autres . "J'avais eu, moi aussi, un visage marqué par la colère, par le pitié, et le joie, un visage d'homme, tout simplement Le pasteur Niemoller veut nous faire réfléchir sur le fait qu'il vaut mieux être accompagner ou

du XVIIème siècle, « Phédon» extrait de Les Caractères de de La Bruyère. Un du XVIIIème siècle, « Misérable » article de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. Le « Discours à l’Assemblée » de Victor Hugo du XIXème siècle. Mais aussi « L’Homme révolté » d’Albert Camus du XXème siècle. Un argumentaire utilisant des genres différents mais toujours le même constat sur la condition humaines. Cela voudrait-il dire que cela nous n’avons pas évolué au cours des siècles ? En premier lieu nous regarderons

(Atlas des esclavages). Cette définition nous pousse à nous poser des questions sur le terme négation de l’être humain et domination d’hommes par d’autres. Comment l’homme a-t-il pu mettre en place un processus visant à la négation d’un autre homme ? Et Pourquoi ? I) La déshumanisation par l’esclavage 1) La toute-puissance du maître Le maître est le propriétaire de l’esclave. Il a tous les droits sur lui. Ex : Code Noir : Article 42 : «  Pourront seulement les maîtres, lorsqu’ils

4) Des jeunes de 20 ans marchent dans la rue pour crier. Ils veulent se révolter et faire un changement dans le monde. 5) Ce sont 5 jeunes qui marche dans la rue et qui veulent se révolter. Ils veulent que le monde change. Qu’il n’y ait plus de guerre ou d’injustice. 6) –Jeune home détermine: Est celui qui sait ce qu’il faut faire et qu’il est sûr de lui et ne se pose pas de questions. * Jeune femme révolté: Est celle qui n’est pas contente de ce qui se passe et veut le changement

« Quand on prétend avoir le monopole des pensées et des besoins du peuple, on est soumis à une certaine dialectique qui est la forme moderne du mensonge. » Maurice Challe, Notre révolte « Ceux qui ne croient à rien et ce qui ne sont pas disposés à payer leur croyance n'existent pas » Maurice Challe, Notre révolte « nous n'oublions pas que c 'est sur l'homme qu'agissent les forces économiques; or les hommes ont une diversité prodigieuse de passions et d'idées; et la complication infinie de

les raisons, une exception : le suicide supérieur) Marcel J. Mélançon, Albert Camus. Analyse de sa pensée (1976) 8 2. Le suicide philosophique a) Le saut en Dieu b) Le saut dans l'abstraction 3. Le maintien de l'absurde a) La révolte (sa nature, ses exigences) b) La liberté (sa naissance, hors de Dieu, dans le temps, dans des limites) c) La passion (vivre sans appel à Dieu, vivre quantitativement) IV. Des hommes absurdes 1. 2. 3. 4. V. Sans Dieu Dans le temps et l'éphémère

«Le monde n’a pas besoin de petits révoltés mais de grands révolutionnaires » Nous sommes la six octobre 1789, à Versailles, siège du pouvoir absolu du roi de France, Louis XVI. Là se tient une assemblée des ministres, les conseillers du souverain, en la présence de ce dernier. L’atmosphère est tendue, voire électrique. En effet, depuis quelques mois, le peuple se soulève un peu partout dans le Royaume, et, quelques jours auparavant, la Bastille, prison et arsenal royal, est tombée aux mains