L Horreur Des Tranchées

marqué, mais il ne semble pas témoigner d'une réelle traumatologie. Que lui arrive-t-il sous le régime Nazi ? Il est renvoyé de son poste d’enseignant en 1933, et est également menacé d’emprisonnement et de camp d’internement. Il dit peindre « la tranchée » en 1923 pour transmettre la connaissance du caractère redoutable de la Guerre. Il est ensuite interdit par les autorités nazies. Il est arrêté deux semaines par la Gestapo, et se fait prisonnier en 1945 en Alsace. Qu’arrive-t-il à ses œuvres sous

pont détruit. Puis nous avons pris la route de Soissons et gravi la côte qui nous élevait sur le plateau du nord... Et alors, subitement, comme si un rideau de théâtre s'était levé devant nous le champ de bataille nous est apparu dans toute son horreur. Des cadavres allemands, ici, sur le bord de la route, là dans les ravins et les champs, des cadavres noirâtres, verdâtres, décomposés, autour desquels sous le soleil de septembre, bourdonnent des essaims de mouches; des cadavres d'hommes qui ont

Mort évoqué par cette boucherie et l'atmosphère lourde du tableau. De plus le chaos évoqué à travers le panneau principal rappelle la destruction matérielle et humaine typique de la première guerre mondiale. On peut aussi relever la présence de tranchées dans la prédelle, symbole de la Première Guerre mondiale, qui peuvent aussi être assimilées à des cercueils. Tous ces éléments sont mis en valeur grâce à un jeu des couleurs notamment un contraste chaud froid. Les couleurs froides sont présentes

Une utilisation détournée du triptyque[modifier] En dépit de la similitude des techniques utilisées (tempera sur bois, tout comme au Moyen Âge), on constate au premier regard que La Guerre ne présente aucun lyrisme religieux : le thème des tranchées est représenté froidement, de façon prosaïque. Pire, si l’on décompose le panneau central selon la méthode évoquée précédemment (cieux/espace sanctification/monde terrestre), on peut remarquer plusieurs aberrations à l’art religieux : dans la zone

l’Amérique.On attribue à tort l'invention de ce genre à Champfleury, auteur d'un ouvrage critique intitulé Le Réalisme (1857). Ce dernier se défiait du terme: « Le nom me fait horreur par sa terminaison pédantesque ; je crains les écoles comme le choléra, et ma plus grande joie est de rencontrer des individualités nettement tranchées. » II. Contexte historique du réalisme Le 23 février 1848, la Révolution fait disparaître la monarchie de Louis-Philippe, et en février, la Deuxième République est accueillie

austère. Ils sont en train de marché, ils nous incitent à les suivre, a aller au combat avec eux et de vivre l’évènement. Les corps sont déshumanisés, ils sont montrés de dos et on ne voit pas leurs visages. Sur la partie du centre, On voit une tranchée après la bataille. On peut voir un survivant avec un masque à gaz (il est déshumanisé). On voit les corps gisant sur le sol criblé de balles et des squelettes rappelant la terreur. Les corps sont déformés. Sur le panneau de droite on voit le retour

sera fait prisonnier par les Français. 1969 : Otto Dix meurt le 25 juillet, c’est un artiste reconnu pour son talent et son témoignage fort contre la guerre. Contexte historique Ce tableau peint par Otto Dix relate aux populations civiles les horreurs commises pendant la première guerre mondiale. Otto Dix est un peintre traumatisé par la guerre de 1914 et l’effondrement moral de l’Allemagne qui s’en suivit. Dans une Europe livrée aux dictatures les artistes ont de moins en moins la possibilité

des soldats avec leurs proches. Ce livre épistolaire nous entraîne au coeur des tranchées de l4-18 et nous fait vivre l'horreur de la guerre. Chaque missive nous décrit ce que certains poilus appellent"l'oeuvre du Diable". C'est la dénonciation de la guerre, aussi bien du côté français que du côté allemand. Les descriptions sont très réalistes et permettent au lecteur de laisser part à ses sentiments : dégoût, horreur, peur...et d'imaginer "l'enfer". Les témoignages sont un moyen de connaître

couleurs sont très sombres, froides (noir, gris…), et parfois chaudes (beaucoup de rouges) mais toutes sont reliés à la mort et à la destruction. Les couleurs les plus employées sont le gris, le marron et le rouge. Le marron pour la terre, la boue, les tranchées, le rouge est là pour représenter le sang, la violence de la guerre mais aussi le ciel qui devient rouge sur les tableaux. Il réalise ce tableau entre 1929 et 1932 c’est-à-dire plus de dix ans après l’armistice, durant une période où les idées

campagne allemande. L'année suivante, il reçoit une formation de mitrailleur et participe à de nombreuses campagnes en Champagne, dans la Somme ou en Russie d'où il sortira vivant. c. Le contexte historique : C’est dans ce contexte d’apocalypse : horreurs de la guerre (mutilations, massacres, pertes humaines et dimension meurtrière du progrès…), défaite de l’Allemagne qui met fin à l’Empire allemand avec l’abdication de Guillaume II et l’avènement de la République de Weimar, le démantèlement