L Humanisation De L Animal

comme des moments de liberté heureusement distincts des contraintes que semble impliquer toute activité laborieuse. Sans doute admettons-nous implicitement que le travail est utile ou nécessaire, mais chacun rêve d'y échapper. 2. Travail et humanisation * Le travail est dû à la disproportion existant entre les ressources naturelles et les besoins d'un groupe humain, Platon le note déjà, et Rousseau le confirme, lorsqu'il date son apparition de la mise en place des premières sociétés : dès

fonde sur la nature primitive de l’homme qui ne consiste pas en la raison mais en l’amour de soi et la pitié. Il exclut donc la sociabilité qui repose sur la compréhension raisonnée de vivre avec autrui. Il lui substitue une sensibilité commune aux animaux. Dans ses rapports avec ses semblables, l’homme obéit à des principes antérieurs à la raison, il est mû par son instinct de conservation et l’ « impulsion intérieure de la commisération », le fait s’abstenir de tout acte d’agressivité non nécessaire

cependant à la rédemption. De ce fait, le travail serait un moyen de se rapprocher de Dieu qui a souffert comme un homme sur la croix. La dignité humaine est ainsi mise à mal par la nécessité de travailler, il replace l’Homme aux côtés de sa part animale. Cette part qui l’attache et le rapproche de la nature alors que par contradiction il souhaiterait s’en libérer. En ce sens, l’accomplissement de l’humanité serait à rechercher dans les qualités qui nous distinguent et nous élèvent au-delà de notre

l’homme de vivre isolé, i.e., hors d’une société. n19 En effet, que serait la fuite dans la solitude ? Un égarement, un abêtissement. Vouloir quitter la Cité, c’est ainsi retomber dans la passion, dans la violence, la " loi de la jungle " propre aux animaux…n20 C’est ainsi aggraver le malheur que le fugitif peut trouver dans la Cité ! Comme le dit Aristote, l’homme est fait de telle sorte qu’il ne peut se contenter d’un bonheur solitaire. Selon Platon, n21" ce qui donne naissance à une cité (…) c’est

lorsque les conditions de travail ne permettent aucune humanisation, nous continuons à travailler et cela car en réalité nous y sommes biologiquement contraints. En effet nous travaillons à l’origine par défaut. C’est uniquement car nous sommes moins disposés que les animaux à survivre par nos propres moyens que nous travaillons afin de créer des outils techniques. On retrouve cette idée de déficience qui caractérise l’homme vis-à-vis des animaux avec le mythe de Prométhée ou le don de la technique

situations. La santé: Les études paléopathologiques montrent que les hominidés du paléolithique présentaient moins de maladies et de traumatismes que ceux du néolithique[3] parce qu’ils n’avaient pas encore découvert le feu ni domestiqué les animaux. Cependant les accidents étaient fréquents, les blessures s'infectaient rapidement et entrainaient souvent la mort. C’est pour cela que la durée de la vie moyenne ne dépassait pas 25 ans. On recourait souvent au chamanisme et à la magie pour soulager

l’homme est par essence un être technicien, s’il sort de son animalité par la technique qui lui permet de se mettre à distance de la nature, y compris de la sienne, il serait alors possible d’envisager cette transformation de l’homme comme une humanisation, comme une réalisation de son essence. Cependant, cette transformation peut également être pensée comme dénaturation : l’homme, en s’éloignant progressivement de la nature qu’il tente de maîtriser, ne trahit-il pas de ce fait sa nature propre

spectateurs, se déroule la scène sanglante, selon les règles de bienséances dans la tragédie classique. b) Le choix des animaux. Les noms des animaux évoluant dans ce cadre naturel portent une majuscule ce qui les caractérise et les distingue, leur donne un statut particulier dans leur espèce. Le choix du Loup et de l’Agneau comme figures dans la fable n’est pas irréfléchi. Ses deux animaux ont des valeurs symboliques. Le loup est souvent représenté comme le personnage méchant dans une histoire. En général

d’une vie dédiée à l’oisiveté, au jeu de l’enfant « innocent », ou à des loisirs perçus comme des moments de liberté. Sans doute admettons-nous implicitement que le travail est utile ou nécessaire, mais chacun rêve d’y échapper. 2 Travail et humanisation Une double transformation : de la nature et de l’homme • Le travail est dû à la disproportion existant entre les ressources naturelles et les besoins d’un groupe humain. Platon le note déjà, et Rousseau le confirme, lorsqu’il date son apparition

devient, est acceptable dans la mesure ou, une incomplétude de l’homme est observable à sa naissance sur tous les plans. C’est ainsi qu’un bébé a une immaturité biologique, qui le rend dépendant de ses parents et de son entourage. Par contre, un bébé animal possède dés sa naissance une certaine maturité biologique qui le rend en partie responsable de lui-même, cela s’observe par le fait que, même un petit poussin peut dés sa naissance marcher et picorer des grains pour se nourrir, ce qu’un bébé homme