L Ignorance Simple Est Elle Nécessaire Au Bonheur

monde, la plus receuë et plus universelle est le soing de la reputation et de la gloire, que nous espousons jusques à quitter les richesses, le repos, la vie et la santé qui sont biens effectuels et substantiaux, pour suyvre cette vaine image et cette simple voix qui n'a ny corps ny prise. C'est un mal si général d'après Montaigne que même ceux qui font profession de le combattre ne lui échappent pas. Pascal est du même avis; il ne s'exclut pas du nombre de ceux que la vanité fait agir : La

Platon et Aristote, il n’y a pas de distinction entre morale et politique. Le philosophe s’adresse à la cité. Mais la cité est morte. Il faut donc une nouvelle philosophie adaptée au contexte de l’époque. Épicure assigne à la philosophie l’idéal du bonheur: réaction à la désagrégation de la ville, état dans lequel l’homme citoyen avait trouvé la possibilité de se réaliser et de satisfaire ses aspirations. Polémique contre des écoles qui n’avaient pas su inventer des solutions adaptées aux mutations

libération du désir veut dire ceci : la contrainte de les satisfaire n'existe pas, elle est absente. (p.82) -1- *** Q: Puis-je faire la paix entre elles [tendances du mental : impressions, souvenirs]? N: Considérez-les pour ce qu'elles sont: simples habitudes de penser et de sentir, faisceaux de souvenirs et de pulsions. (p.79) *** N: Trouver le témoin ou le spectateur silencieux. (p.85) *** Q: L'effort est pénible. N: Vous le rendez pénible en demandant des résultats. Faites des efforts sans

européen du XVI siècle, qui s'est développé à la Renaisance. Renouant avec d'anciennes civilisations, les intellectuels de l'époque manifestent un vif appétit de savoir, considérant que l’Homme a les capacités de maîtriser diverses disciplines, nécessaires au bon usage de ces facultés. Ainsi, cet humanisme vise à diffuser plus clairement le patrimoine culturel. De ce fait, Thomas More un juriste, historien, théologiste et un des plus illustre représentant humaniste anglais qui a participé pleinement

« puisque », on pourra dire que l’auteur explique, donne des raisons pour justifier ce qu’il vient d’affirmer, etc… Il faut aussi, quand on lit le texte, souligner les termes clés qui seront à expliquer dans le commentaire : fin, fin parfaite, bonheur, souverain bien, se suffire à soi-même… Ex : Dans toute action, dans tout choix, le bien, c’est la fin, car c’est en vue de cette fin qu’on accomplit toujours le reste. / Par conséquent, s’il y a quelque chose qui soit fin de tous nos actes, c’est

séparation du droit et de l'économie  Hayel : il déplore l'éclatement des disciplines au motif que l'économiste étudie l'interaction des individus sans savoir les règles de fiscalité par exemple les règles qui régissent les normes.  Brandeis : ignorance ds le domaince de l'éco fait d'un avocat un "terroriste"  Holmes : le meilleur juriste est celui qui a des connaissances en stats et economie.  Exemple : Un économiste américain conservateur a essayé de prouver que l'avortement est une bonne

une réponse bien tranchée. Nous avions vu la différence entre l’opinion et la philosophie. La philosophie commence quand on refuse l’opinion et qu’on affirme « je sais que je ne sais rien ». Le point de départ de la dissertation, c’est cette ignorance consciente d’elle-même : je refuse d’avoir une opinion, une réponse toute faite à la question qui m’est posée. Donc, puisque je ne connais pas déjà la réponse, il va me falloir la chercher. Disserter, c’est chercher cette réponse dans plusieurs

métaphore de la caverne : éduquer = arrachement -> ascension -> conversion -> moralisation -> acceptation d’une mission (celle de retourner à l’intérieur de la caverne). L’arrachement : éduquer doit se faire par la force et la contrainte si nécessaire. Il s’agit d’amener l’individu à s’arracher douloureusement au confort de l’erreur, de l’ignorance, du pseudo-savoir (OPINION) et de l’illusion, à leurs séductions comme à leurs forces d’inertie. Et de l’amener à la (re)connaissance. L’ascension

traditionnel. Autrefois excessivement protégée par son père, puis par son mari, Nora a toujours vécu hors du monde, indifférente aux réalités dépassant les frontières de son foyer. Elle est heureuse ainsi, en sécurité dans le refuge familial. Le bonheur pour elle consiste à aimer et à être aimée, à jouer avec ses enfants et, surtout, à ne pas avoir de soucis qui viendraient troubler cette paix. Son mari, Helmer, apprécie beaucoup les "attributs féminins" de son épouse-enfant, qu'il appelle amoureusement

teintés de métaphysique, de psychologie, de politique et de morale. Pensons au mot «liberté», bon pour la controverse, l’éloquence et la dialectique. Etre libre ne signifie nullement inventer soi-même ses propres normes et refuser les solidarités nécessaires. La liberté n’est pas un droit mais un long et patient apprentissage de la responsabilité. Elle doit sans cesse se conquérir. Des limites de son action Le professeur n’est pas seul dans l’école : il favorisera le travail en partenariat car