L'Illusion comique

Analyse de L’Illusion comique, de Corneille Acte I scène  1   Pièce de Corneille, 1636, mvmt baroque, dernière de la série des comédies de l’auteur. Scène d’exposition, permet de situer l’intrigue (recherche du fils), des personnages qui l’embrayent Intérêt : une scène d’expo traditionnelle qui présente un personnage exceptionnel, absent du plateau mais essentiel pr l’intrigue.   1)Un père déchiré 2)Un père désespéré 3)Une histoire de comédie   Transition : tous les moyens épuisés

Coup de projecteur sur L’Illusion Comique de Corneille Ce document a été réalisé par Madame Anne-Marie BONNABEL, agrégée de Lettres Modernes, chargée de l’enseignement théâtre en CPGE et en lycée. L’actualité théâtrale et un outil pédagogique récent nous invitent à travailler avec les élèves sur L’Illusion comique et à réfléchir aux bonnes raisons de le faire. Les lignes qui suivent ne sauraient constituer une séquence ou résumer l’outil pédagogique à la disposition de tous. Elles se contentent

préférer la magistrature : il exerce cette charge jusqu'en 1650 tout en menant une vie familiale et provinciale tranquille, entrecoupée de brefs séjours parisiens où sa carrière fulgurante de dramaturge l'appelle. Il meurt en 1684. 2. Corneille et la réhabilitation du genre comique L'origine de la passion de Pierre Corneille pour le théâtre est mystérieuse. Vient­elle de ses lectures faites lors de ses études chez les jésuites ou de son désir de vivre à travers ses héros glorieux une vie moins terne ? Nul ne le sait, mais Corneille produit durant sa vie une œuvre

Résumé L'Illusion comique Tragicomédie en cinq actes et en vers écrite par Pierre Corneille, interprétée pour la première fois en 1636 et publiée en 1639. Ecrite à 29 ans, alors que Corneille est déjà l'auteur de sept pièces de théâtre, L'Illusion comique marque un tournant dans sa carrière littéraire. Après elle, Corneille créera uniquement des tragédies. Elle indiquerait la fin d'un apprentissage. L'auteur y laisse éclater sa virtuosité car cette pièce condense tous les genres théâtraux : « le

« J'ai pris sa mort pour vraie, et ce n'était qu'une feinte. » déclare Pridamant à la fin de L'Illusion Comique (sc. 6).Quelles réflexions vous inspire la notion d'illusion appliquée au théâtre ? Le théâtre est, dans sa nature même, une illusion : des éléments fictifs agencés de manière à ce que les spectateurs les croient vrais. C'est une représentation qui se veut la plus proche possible du réel, mais qui en reste une imitation, même dans le cas d'une mise en scène et de jeux d'acteurs exceptionnels

robe, Pierre Corneille, après des études de droit, occupa des offices d'avocat à Rouen tout en se tournant vers la littérature, comme bon nombre de diplômés en droit de son temps. Il écrivit d'abord des comédies comme Mélite, La Place royale, L'Illusion comique, et des tragi-comédies Clitandre (vers 1630) et en 1637,Le Cid, qui fut un triomphe, malgré les critiques de ses rivaux et des théoriciens. Il avait aussi donné dès 1634-35 une tragédie mythologique (Médée), mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se

XVIIe siècle. Issu d'une famille de la bourgeoisie de robe, Pierre Corneille, après des études de droit, se tourne vers la littérature tout en occupant des offices d'avocat à Rouen. Il écrit d'abord des comédies comme Mélite, La Place royale, L'Illusion comique, puis se tourne vers le genre tragique avec en 1637, une pièce qui fait grand bruit, Le Cid, que suivent ses chefs-d'oeuvre du début des années 1640, Horace, Cinna, Polyeucte et Rodogune. Après une décennie de gloire, ses pièces rencontrent

l'œuvre d'Alfieri qui donne à la tragédie italienne son originalité. Au XVIe et au XVIIe s., les auteurs français (Jodelle, Th. de Bèze) essaient de donner à la tragédie une forme qui s'adapte au goût français, luttant aussi contre le genre tragi-comique très en faveur. La Sophonisbe de Mairet, au XVIIe s., marque la victoire d'un genre tragique régulier qui connaîtra son avènement avec Corneille et Racine. Plus tardive en Allemagne, la tragédie passe, au XVIIe s., par des traductions de Sénèque et

déguisement et de l'instabilité, le goût du mouvement et de l'ostentation, le ton de la légèreté et du réalisme. Ce mélange de fantaisie et de vérité aboutit à un univers irréel fait d'ambiguité et de fantasmagorie. Clitandre dans le genre sérieux, L'Illusion comique et Le Menteur, sont les meilleurs exemples de cette veine dont on redécouvre la modernité. hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh- hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh- hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhCette

genres, jeune noble avec genre vulgaire. Ex :L’illusion comique de Corneille La Tempête et Roméo et Juliette de Shakespeare Mélange registre tragique et comique. -Sur le plan religieux : Promouvoir la puissance de l’Église catholique. Théâtre Baroque : Thèmes : -Instabilité amoureuse. -Mélange de rêves de fiction et de réalité. Formes : -Libertés (beaucoup d’intrigues de lieux)=> dynamisme scénique. -Mélange registre et genre (Comique tragique, pathétique) (comédie et théâtre)