L'Immoraliste

il poursuivra la rédaction toute sa vie. Il fréquente les cercles littéraires parisiens et rencontre Paul Valéry et admire Stéphane Mallarmé. Après un voyage en Afrique du Nord (1893-1895), Gide publie « Les nourritures terrestres » en 1897, L'immoraliste en 1902. Il participe par ailleurs à la création de la « Nouvelle Revue Française » « Les Faux monnayeurs » est un roman publié en 1926 (et dédicacé à Roger Martin du Gard : Je dédit mon premier roman en témoignage d'amitié profonde A.G.) ; l'un

la vie de Gide est aimantée entre le ciel et l'enfer, entre la liberté et la contrainte morale, entre l'ange et le diable; il semble écartelé entre les extrêmes, déchiré entre les contradictions. Ainsi l'austérité de La Porte Etroite répond à l'Immoraliste (1902) et Saül (1903) est un écho aux Nourritures terrestres (1897). En 1909, Gide fonde la NRF avec Copeau et Schlumberger. Cette revue imposera peu à peu une école de la rigueur et du classicisme, avec des écrivains comme Gide lui-même, Proust

LE SIÈCLE DES RÉVOLUTIONS (suite) Le Parnasse (1850-1890) Le symbolisme (1re période : 1860-1900) 14.5 LE XXe SIÈCLE : LA MODERNITÉ ET LE DÉBUT DE LA POSTMODERNITÉ Le symbolisme (2e période : 1900-1920) Littérature narrative • A. Gide. L’Immoraliste (1902) ; Les Faux-monnayeurs (1926) • M. Proust. À la recherche du temps perdu (1913-1927) • Alain-Fournier. Le Grand Meaulnes (1913) • M. Jouhandeau. Jeunesse de Théophile (1921) ; les Pincengrain (1924) • P. Morand. Nouvelles des yeux (1921)

débauche, l'égoïsme, l'exploitation, l'esclavage, l'inceste, la pédophilie, le crime en masse, et de la femme! (Les cas Prado, Don José). Les commandements "ne pas voler", "ne pas mentir", "ne pas tuer", sont immoraux et antinaturels16. Voilà l'immoraliste Nietzsche! — « Nietzsche est essentiellement un critique et n'a rien de positif a proposer.» Cherchez ce qu'il dit de la critique, et non pas de la critique kantienne, théorique, pratique ou du jugement sur laquelle il ne sait rien de rien.

apparaît donc préférable à l'impératif moral. Mais, c'est encore le bien qu'il choisit puisque préférer, c'est élire le meilleur, donc le bien. C’est en se référant à cette même norme transcendante que l'agent moral choisit les valeurs et que l'immoraliste les récuse. Car le bien est, comme on l'a vu, un principe qui dépasse la multiplicité de ses expressions. Mais là encore, le langage trahit l'expérience intime. Puisqu'il est convenu de désigner comme bien les valeurs morales, il semble contradictoire

in such a way as to flatter "passionate inclination" and justify its satisfaction. He too had neglected the epistles of St. Paul to find in Christ's words release and not restriction. La Symphonie Pastorale is nearly as subjective in theme as L'Immoraliste, yet as impersonal in judgment as Isabelle. It is a lucid demonstration of the evils of romantic sensibility and self-delusion, of the Rousseauistic confusion of "conscience" and "instinct". So methodical a demonstration, in fact, as to bring it

mouvements littéraires du naturalisme jusqu'au satanisme, en passant par le catholisisme et le symbolisme. D'un autrs côté, André Gide (1869-1951), parvint a combiner son obsession de la vie intérieure avec la critique social comme par exemple avec L'Immoraliste (1902) ou encore Les nourritures terrestres (1897) qui était en parfait accord avec les positions symboliques, la vie des sens, liberée des restrictions des codes moraux et sociaux conventionnels . VII L'art symboliste Les motifs empruntés

est parfois lui-même le sujet. Il reçut une éducation sévère et grandit dans une atmosphère religieuse stricte, entre un père protestant et une mère catholique. Gide a écrit de nombreuses œuvres autobiographiques telles que Si le grain ne meurt, L’immoraliste, ou encore son Journal. L’une d’entre elles, intitulée La Symphonie Pastorale - titre inspiré de la sixième symphonie de Beethoven - est écrite sous la forme de journal intime et met en scène un pasteur qui recueille Gertrude, une jeune fille aveugle

Meaulnes (1913). Un adolescent rencontre la femme de sa vie, la perd, la recherche, la retrouve... *Marcel Proust : Un amour de Swann (1913). Le roman de la jalousie amoureuse. Analyse psychologique très fine, et style très "écrit". *André Gide: L’Immoraliste (1902). L’homme qui décide de laisser libre cours à ses désirs. Roman assez court, à comparer avec La Porte étroite, dans lequel une jeune femme décide à l’inverse de ne pas vivre son amour. La Symphonie pastorale. Un pasteur recueille une jeune

agissements d’un maître qui ne manque jamais l’occasion de mettre à mal la morale commune. Mais la peur le retient, qui le pousse à plusieurs reprises à revenir sur des paroles qu’il aurait proférées malgré lui. Sganarelle incarne donc, face à Dom Juan l’immoraliste, la morale des gens de bien, morale bourgeoise, morale traditionnelle, qu’il chante en un credo chargé des articles nécessaires : il faut respecter le mariage et ne pas se jouer des faibles ni surtout des mystères sacrés. Il ne doute pas du châtiment