L'Immoraliste

plaisir. Il montre sa découverte de l’érotisme. Dans cette jeunesse Gide se marie avec sa cousine Magdeleine, ce mariage va durer toute la vie d'elle. À l'arrivé de l'âge mur, Gide ouvre son œuvre à la réflexion sur la morale et il va écrire « L'immoraliste » qu'est une manière d'exploration de la morale et au même temps une défense a cette morale individualiste. On va reconnaitre des éléments autobiographiques comme dans un personnage qui s'appelle Michel qui va avoir la tuberculose et va aller

(1897). • Nathanaëlle : décrit le symbolisme du sexe. Il va voyager et il a vu une liberté entre les jeunes qu’il n’a pas vu en France. Le livre qui va admettre avoir écrit c’est Les Faux-monnayeurs → technique littéraire. • L’Immoraliste : il défend la sexualité d’une manière romantique. Il va être considéré comme un écrivain pervers. Il défend une liberté sexuelle absolu (il a inventé la sotie). Il aussi invente la mise en abyme : il a crée un laboratoire des problèmes romanesques

se pose qu'en écartant les erreurs dont l'histoire des sciences est jonchée. L'histoire de l'art est, tout au contraire, le lieu d'une possible coexistence des oeuvres mêmes les plus contrastées. 2. Par delà le bien et le mal : la morale de l’immoraliste ou le culte du « Grand style » Ce qui est acceptable, c'est la conciliation de ces deux forces, le nouvel idéal. C'est cela que Nietzsche nomme la grandeur, un terme capital chez lui, le signe de la « grande architecture » au-delà de

manifestent cruelles ? – Mais il en est plus d’un aujourd’hui, je le crains, qui oserait en ce récit se reconnaître. Saura-t-on inventer l’emploi de tant d’intelligence et de force – ou refuser à tout cela 15 droit de cité ? André Gide (1869-1951), L’immoraliste, © Mercure de France, 1902. a) Qu’indiquent les deux premières lignes de l’extrait ? b) Observez les pronoms personnels. Quelle est la situation de communication ? c) Quelles indications donne cet extrait sur l’action du roman ? d) ÉCRITURE

André Gide, La Symphonie pastorale, op.cit., p. 52 23 7. Traits stylistiques propres à l’oeuvre gidienne Le parcours littéraire d’André Gide est parsemé par des traces autobiographiques qu’il introduit dans ses oeuvres. Si le grain ne meurt, L’immoraliste, ou encore son Journal reflètent très bien ses intentions d’inclure des épisodes de la vie réelle: l’éducation de quelques personnages est profondément marquée par le dogme protestant, le thème de l’homosexualité et la duperie morale, semble

16 (1984): 74-81. Pena, Horacio. "Approximaciones a Rubén Dario y Walt Whitman: El mar en Dario y Whitman." Kanina 8 (1984): 165-176. Petit, Pierre. "L'Eau, structure fondamentale de l'imagination gidienne: Essai d'analyse bachelardienne de 'L'Immoraliste'." French Studies in Southern Africa 5 (1976): 640-675. Pfahl, John. "Artist's Statement." In Arcadia Revisited: Niagara River and Falls from Lake Erie to Lake Ontario, Photographs by John Pfahl, Albuquerque: University of New Mexico Press, 1988

s'appelle Le Traité de Narcisse (1891) porte l'empreinte du symbolisme. Gide a écrit deux types de récits: 1) le récit: œuvre brève, dépouillée, qui présente l'évolution d'un drame sentimental ou moral. Dans ce groupe de texte on peut ranger : L'Immoraliste (1902), La Porte étroite (1909), La Symphonie pastorale (1919) et d'autres. Il s'agit de drames sentimentaux ou moraux. Voilà pourquoi un des problèmes porte sur la liberté individuelle qui définit le comportement de l'individu. Dans ce type de

amour, Dostoïevski Les frères 1 - Paul Aron, Denis Saint-Jacques et Alain Viala, Le dictionnaire du littéraire, PUF, France, Septembre 2004. 20 Karamazov. Suivi de beaucoup d'autres auteurs comme Gide dans L'immoraliste, Proust dans A la recherche du temps perdu et Bernanos avec Sous le soleil de Satan ainsi que Joyce, Kafka et Faulkner qui « assimilent le personnage à un point de vue sur le monde et à une conscience éclatée que détermine la perception toujours

des va-nu-pieds. Il dit par Laurent qu’il se révolte contre l’ordre social mais en même temps dans le cadre de la médiation interne, il a besoin de cet ordre social pour que mon désir soit médiateur. On est à une époque presque 20 ans avant l’immoraliste, bien avant qu’on parle ouvertement de l’homosexualité. Eekhoud subira deux procès pour indécence, pour offense aux bonnes mœurs. Il y a des sujets dont on ne peut pas parler et lui, le fait. C’est la logique même de son œuvre qui le conduit à

pour le meilleur et le pire. Le silence de Dieu permet le bavardage de ses ministres qui usent et abusent de l’épithète : quiconque ne croit pas à leur Dieu, donc à eux, devient 61/518 immédiatement un athée. Donc le pire des hommes : l’immoraliste, le détestable, l’immonde, l’incarnation du mal. A enfermer illico ou à torturer, à mettre à mort. Difficile dès lors de se dire athée... On est dit tel, et toujours dans la perspective insultante d’une autorité soucieuse de condamner. La construction