L Insociabilité

Cette œuvre raconte les épisodes de la vie de Sainte Colombe et de Marin Marais et de ce qui les entourent. Les différents personnages ont tous une personnalité qui leurs est propre, dont Monsieur de Sainte Colombe qui ressort beaucoup par son insociabilité, sa maniaque, il est également gauche dans l’expression de ses émotions. Incapable d’un entretien suivi avec presque personne. Marins Marais le décrit au tout début du film de Alain corneau « Austérité, il n’était qu’austérité et colère. » Mais

apprend à vivre sur le mode du compromis. Nous pouvons toutefois nous demander ce qui le détermine à agir ainsi suite au constat de la vanité des rapports de force. Pourquoi persévère-t-on à s'associer si entre sociabilité et insociabilité nous avons des forces opposées mais de même intensité ? Pourquoi est-ce la première disposition qui l’emporte et pas l'autre ? Nous pouvons formuler deux hypothèses à ce projet : Ou bien la tendance à s'isoler est naturellement plus

: les hommes sont insociablement sociables. Ils veulent vivre en société, car ils savent bien que cela est nécessaire (sociabilité) ; mais chacun n'est pas disposé à s'imposer à lui-même les exigences entraînées par cette existence collective (insociabilité.) Livrés à eux-mêmes, les rapports humains seraient donc passionnels. Ils engendreraient conflits et insécurités, débouchant sur une situation contraire à l'objectif poursuivi par la nécessité de s'associer. D'où, la nécessité d'instituer un arbitrage

déchéance pour Heidegger "nous sommes des êtres pour la mort" - les problèmes économiques et sociaux Freud constate la fatalité sociale contre laquelle l'homme ne peut rien dire comme par exemple en période de crise- les hommes sont asociables = insociabilité -En conclusion,l'homme ne pourra jamais parvenir au bonheur C:Le bonheur n'est pas de notre réalité -Le bonheur bonheur appartient à 1 imaginaire -Le désir transcende le réel dans la mesure où il est à la recherche d' un idéal Def: L'idéal:C'est

indispensable ou même naturelle ? Le regroupement des hommes doit-il nécessairement s'organiser politiquement ? Sans le pouvoir supérieur d'un Etat une société d'hommes est-elle viable ? 1. De la société vers l'ordre étatique a. Sociabilité ou insociabilité naturelle des hommes ? Si l'on veut comprendre la question d'une possible dissociation et indépendance de la société par rapport à l'Etat, il faut avant tout se demander : - si le regroupement social est une tendance naturelle ; en ce cas, l'Etat

avec le temps, transformer la grossière disposition au discernement moral en principes pratiques déterminés, et ainsi transformer enfin un accord pathologiquement arraché pour [former] la société en un tout moral. Sans cette insociabilité, attribut, il est vrai, en lui-même fort peu aimable, d'où provient cette résistance que chacun doit nécessairement rencontrer dans ses prétentions égoïstes, tous les talents resteraient cachés dans leur germes pour l'éternité

les lois constitutionnelles ne soient pas a leur tour soumises au contrôle du juge, ce qui est le cas en Allemagne. On peut donc vite aboutir, on le voit, à des apories. Nous pourrions ajouter que dans un état de nature marqué par la « sociable insociabilité » de l’individu, l’humanité vit dans une situation des plus précaires ou chacun agit à sa guise comme bon lui semble. Le droit naturel a donc besoin de la puissance publique, de l’état, sans lequel on ne saurait concevoir la liberté dans sa plénitude

ses devoirs. Il se doit de s’associer aux autres même si deux forces contraires s’opposent en lui, Homme : c’est la thèse de l’insociable sociabilité selon Emmanuel Kant dans Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolite. Car son insociabilité le rend incapable de se plier a la règle commune d’une institution. Mais être citoyen c’est vivre en communauté, donc il faut vivre en paix au sein d’une société juste et équitable. Le citoyen est tolérant même si c’est un état contre nature car

universelle au point de vue cosmopolite. Kant dit dans ce texte que la construction, l’édification d’une société civile parfaite ne peut se faire dans l’établissement de relations extérieures légales et durables. Kant applique aux Etats l’insociable insociabilité. Cela montre que les hommes ne peuvent pas vivre sans les autres mais dès qu’ils sont avec les autres, il y a des problèmes. C’est la même chose pour les Etats. Il faut dépasser cela et Kant appelle à la formation d’une Constitution pour les Etats

encore se demander ce qui est visé, attendu dans l’actualisation de cette disposition morale. Kant explique aussi qu’elle ne se développe qu’à reculons, c'est-à-dire sous la contrainte de la nécessité de vivre ensemble ; il s’agit de braver une insociabilité tout aussi naturelle. Pourquoi donc attendre de l’Etat qu’il éveille en nous cette disposition qui ne nous procure au départ aucune satisfaction ? Peut être que cette disposition, c’est aussi la découverte du fait que même quand il n’y a pas de