L Insociabilité

de pensée qui peut, avec le temps, transformer la grossière disposition au discernement moral en principes pratiques déterminés, et ainsi transformer enfin un accord pathologiquement arraché pour [former] la société en un tout moral. Sans cette insociabilité, attribut, il est vrai, en lui-même fort peu aimable, d'où provient cette résistance que chacun doit nécessairement rencontrer dans ses prétentions égoïstes, tous les talents resteraient cachés dans leur germes pour l'éternité, dans une vie de

horrible » qui enchaine directement sur la dernière énonciation décrite, le lecteur est surpris alors qu'auparavant il ressentais de la pitié voir de la peine pour ce héros. On prouve bien que l'on a à faire à un personnage fantastique, de part son insociabilité et son vide affectif, et d'une autre part, l'étrange confusion entre l'humanité et l'animalité. Gogol, dans sa nouvelle, marque le lecteur, par l'ambiguité des propos de son personnage qui sont à la fois des confidences et à la fois des propos

et le résultat négatif en bas « submergés » conséquence négative « famine » = succès implicite similitude des comportements en haut « aussi durs » comparatif d'égalité l'absence d'entraide la valeur argumentative est de mettre au jour une insociabilité, cf Hobbes la volonté démonstrative est visible dans le raccourci narratif des deux premières étapes puis dans la systématisation des deux situations antithétiques II Quelle portée politique et morale de cette histoire ? 1) Critique de différents

Nature en a voulu autrement. Elle a incité l'homme à sortir de son inertie. Kant loue la Nature d’avoir doté l’homme d’un caractère insociable qui l’oblige constamment à sortir de la paresse, à répondre au défi que constitue en permanence son insociabilité. L’insociabilité a en effet cette vertu qu’elle précipite le changement. Il y a des révoltes sociales, des soulèvement populaires qui sont un signe de santé, car elles manifestent le besoin de mettre bas une corruption, de dénoncer une injustice

définissant par leur faiblesse naturelle (un enfant laissé sans secours mourra, ce qui n’est pas le cas de tous les animaux). Plus généralement, l’homme dépend toujours des autres hommes, cette sociabilité n’allant pas pourtant pas sans une insociabilité tout aussi naturelle. C’est pourquoi le premier devoir est de ne pas faire de mal aux autres. Plus généralement, les devoirs visent à ce que chaque homme contribue autant qu’il le peut au bonheur d’autrui. Pufendorf évoque enfin les devoirs envers

se définissant par leur faiblesse naturelle (un enfant laissé sans secours mourra, ce qui n’est pas le cas de tous les animaux). Plus généralement, l’homme dépend toujours des autres hommes, cette sociabilité n’allant pas pourtant pas sans une insociabilité tout aussi naturelle. C’est pourquoi le premier devoir est de ne pas faire de mal aux autres. Plus généralement, les devoirs visent à ce que chaque homme contribue autant qu’il le peut au bonheur d’autrui. Pufendorf évoque enfin les devoirs envers

réactions à certaines expressions où Charlus voit une illusion voilée à ses mœurs. N'importe, le vrai vice comique du baron, c'est-à-dire, ce côté de son caractère qui lui reste caché, est sa morgue de grand seigneur. De cette mégalomanie dérivent son insociabilité fondamentale, son intolérance, son esprit despotique, tracassier et soupçonneux, son mépris souverain pour la bourgeoisie et pour tout ce qui, dans la noblesse, n'est pas Guermantes. C'est l'ensemble de ces traits, si richement illustrés par Proust

Autrement dit, la sociabilité humaine est sociable à l’échelle de l’espèce compte tenu de l’être insociable des hommes à l’échelle des groupes individués. On a deux perspectives parallaxes, qui exigent un rétablissement du changement d’échelle : insociabilité humaine à l’échelle des groupes, sociabilité à l’échelle de l’espèce entière et de son équivalent politique et moral : le cosmopolitisme. Kant s’oppose nettement aux thèses relatives à la sociabilité naturelle des hommes pour se faire l’héritier

l’établissement d’une relation extérieure légale entre les États, et ne peut être résolu sans ce dernier. À quoi bon travailler à une constitution civile légale entre individus particuliers, c’est-à-dire à l’organisation d’une communauté ? La même insociabilité, qui contraignait les hommes à travailler à cette constitution, est à son tour la cause du fait que toute communauté dans les relations extérieures, c’est-à-dire en tant qu’État en rapport avec d’autres États, jouit d’une liberté sans frein et

l'établissement de relations régulières entre les États, et ne peut pas être résolu indépendamment de ce dernier. - A quoi bon travailler à une constitution civile régulière, c'est-à-dire à l'établissement d'une communauté entre individus isolés ? La même insociabilité qui contraignait les hommes à s'unir est à son tour la cause d'où il résulte que chaque communauté dans les relations extérieures, c'està-dire dans ses rapports avec les autres États, jouit d'une liberté sans contrainte; par suite chaque État doit