L Instruction Talleyrand

EG. Ce n’est pas parce qu’ils se sont transformés en AN que les difficultés ont disparu. Elle est confrontée à la dette de l’Etat. Il lui faut donc trouver des moyens financiers pour faire fonctionner l’Etat. La solution proposée par un évêque, Talleyrand, consiste à nationaliser les biens de l’Eglise, càd de les exproprier et les faire passer dans le domaine de l’Etat, et ensuite de vendre ces mêmes biens pour récolter de l’argent et remplir les caisses. L’Eglise est une personne morale, n’est

rétablir la monarchie. Problème : il fallait trouver des hommes politiques français qui acceptent de proposer des textes constitutionnels, de négocier avec les puissances occupantes : Talleyrand a servi presque tous les régimes. Napoléon disait de lui qu'il était pourri politiquement. Après Napoléon, Talleyrand servira Napoléon 3, Louis Philippe. Il négocie avec les puissances alliées et va, le 1er avril 1814, faire nommer par le sénat, un gouvernement provisoire, dirigé par lui-même. Le Sénat

France se détériorent à nouveau après l'élection de 1796 quand Jefferson est vice-président. Le président Adams envoie une délégation à Paris pour négocier un nouveau traité d'amitié et de commerce mais le ministre français des affaires extérieures, Talleyrand, fait traîner la négociation car il veut un pot de vin, il charge trois représentants de l'obtenir pour lui. Cette affaire révélée en 1798, crée un véritable tollé aux Etats-Unis. Les sentiments anti-français sont à leur comble et justifient la

la préparation et la conduite des campagnes militaires avec le souci permanent d’économiser le sang des troupes. HOMME POLITIQUE Serviteur fidèle, il respecte l’autorité mais il sait que le grand commis n’est pas celui qui attend et applique des instructions mais qui suggère, propose, défend ses idées parfois âprement et applique loyalement les décisions lorsqu’elles sont prises. Heureux lorsqu’il a su convaincre. Il est aussi un homme intègre. Sans cesse en contact avec des entrepreneurs sur des chantiers

périlleuse convocation. C’est donc dans une salle dédiée à la gloire de la royauté que les Etats généraux se réunissent. A la droite du trône, on trouve le clergé, avec 291 députés, dont une grande représentation du bas clergé, avec 208 curés. Talleyrand est l’un d’entre eux. A la gauche du trône, on trouve la noblesse, avec 270 députés, dont 154 militaires et 90 libéraux. Comme les évêques et les cardinaux ont revêtu leurs robes de couleur, la noblesse est dans des habits éclatants, l’épée à

pour triompher, on ne lui demande que d’exister. Outre ces deux grands priviléges, la noblesse et la beauté, le hasard avait doué Victurnien d’Esgrignon d’un esprit ardent, d’une merveilleuse aptitude à tout comprendre, et d’une belle mémoire. Son instruction avait été dès lors parfaite. Il était beaucoup plus savant que ne le sont ordinai- rement les jeunes nobles de province qui deviennent des chasseurs, des fumeurs et des propriétaires trèsdistingués, mais qui traitent assez cavalièrement les

auxquelles ce sont ajoutés les vaincus la France, l'Espagne, le Portugal et la Suède. Les 8 puissances signent l'Acte générale ou final. La France qui venait d'être vaincue a néanmoins jouée dans ce Congres un rôle déterminant grâce au génie de Talleyrand ministre des relations extérieures de la France. Cet acte constitue le premier traité collectif moderne parce que tout le monde a signé le même documents à sa fin. L'inauguration du siècle diplomatique ou siècle des Congres qui finit en Mai 1914

A) Statut des ministres La constitution de l’an VIII donne très peu de place aux ministres, « les ministres ne forment point de conseil ». Les ministres sont des grands commis de l’empereur. cela explique la grande stabilité des ministres. Talleyrand, ministres des affaires étrangères. Fouchet est ministre de la police. Ces ministres sont compétents. A coté des ces ministres, il y a un personnage : Maret. Ce bourguignon porte le titre de secrétaire d’Etat. Il a le rôle d’un secrétaire général

fait de la méfiance des révolutionnaires vis-à-vis de toute l’administration. L’assemblée veut intervenir partout, elle crée de plus en plus d’actes administratifs. Ces décisions administratives sont prises par le pouvoir législatif qui donne des instructions pour l’application de la loi, qui l’interprète. L’assemblée intervient par le biais de ces comités, nombreux dès la constituante. Quelques députés se chargent d’une question, ce qui forme un comité. L’organisation des ces comités est très mouvante

lieutenant-colonel dans l'infanterie française. On ne pouvait douter ni de son courage, ni de son habileté, ni de son zèle. Sa connaissance de la langue allemande devait faciliter ses relations avec les colons originaires du même pays que lui. Ses instructions, datées du 12 avril 1767, lui enjoignaient de partir d'Amsterdam et, une fois arrivé à sa destination, de s'informer des besoins des colonies tant en officiers d'artillerie et en ingénieurs qu'en munitions de guerre et en provisions. Il devait