L état Providence

abondante littérature a montré depuis les années 1990 que les régimes d’État providence sociaux-démocrates proposent des filets de sécurité sociale plus complets que les régimes conservateurs et libéraux. Ainsi, la Suède, la Norvège et la Finlande feraient mieux en matière de protection sociale que la France, le Canada ou l’Angleterre (Esping-Andersen, 1999; Martin, 1997; Dufour, Noël et Boismenu, 2001). Les régimes d’État providence sociaux-démocrates auraient mieux réussi que les autres régimes à pallier

déséquilibres ne justifient pas l’intervention. L’intervention est néfaste – elle fausse le marché, empêche les ajustements et elle brime les libertés économiques. 1. Le rôle de l’état (du politique) et des politiques économiques : une constante variable État rôle économique : le rôle des États dans l’économie a toujours été fort présent. Tout est dans le rôle et la finalité de l’action publique. Un des indicateurs est le poids du secteur public dans le PIB (Tanzi cite 12% PIB en 1913 et 45% en 1995). L’ampleur

cessant d’alimenter les entreprises en liquidités aggravant les problèmes latents cités ci-dessus. Les pertes pour l’économique furent évaluées par l’OCDE à plus de 200 milliards d’euros avec des effets de dominos déstabilisant les États surendettés. Un état de l’Union Européenne, le Grèce, se trouva suite à ce bouleversement au bord de la faillite. Cette crise a mis en valeur la fragilité des états dans un contexte de croissance déjà atone renforçant la défiance de certains économistes, la France accusant

de cette sculpture puissante et profonde était sorti ce masque, Gwynplaine. On ne naît pas ainsi. Quoi qu'il en fût, Gwynplaine était admirablement réussi. Gwynplaine était un don fait par la providence à la tristesse des hommes. Par quelle providence? Y a-t-il une providence Démon comme il y a une providence Dieu ? Nous posons la question sans la résoudre. Gwynplaine était saltimbanque. Il se faisait voir en public. Pas d'effet comparable au sien. Il guérissait les hypocondries⁸ rien qu'en se montrant

appelée « Etat-gendarme » ou « Etat-protecteur », correspond à un rôle minimal de l’Etat. Le marché coordonne l’économie et l’Etat se cantonne à ses fonctions régaliennes : police et justice pour assurer la sécurité intérieur, armée pour la sécurité extérieure. b. … à « l’Etat-providence » L’ampleur de la crise des années 1930 va entraîner le développement des interventions économiques et sociales de l’Etat avec le passage d’un Etat minimal à l’Etat providence. Au sens large, l’Etat providence correspond

passé dans l’oubli et l’avenir à la Providence » Jacques-Bénigne Bossuet Depuis des siècles, le passé est sujet de conversation. Il évoque le début de l’humanité, chaque action du présent est la conséquence directe d’événements passés. L’avenir est comme le fil conducteur de notre vie, il nous permet de se projeter dans un futur que l’on espère bon. Jacques-Bénigne Bossuet dit qu’ « il faut laisser le passé dans l’oubli et l’avenir à la Providence ». La Providence étant le contrôle de nos actions

actuelle à tendance inflationniste cadre mal avec la phase de récession du cycle Kondratieff. *Sous développement et Mal developpement : La notion de tiers monde fut utilisé pour la premiere fois en 1952 par Alfred Sauvy en référence au tiers etat de l'ancien régime ( cette notion n'est plus d'actualité car , le deuxieme monde ( bloc socialiste ) n'existe plus et les pays qui composaient le tiers monde sont dans des situations sociales et economiques très hétérogènes ) Le sous développement

B) L’Etat providence 1- Le capitalisme interventionniste (théorie de JM Keynes) John Maynard Keynes était un partisan de l’interventionnisme pour un meilleur fonctionnement du système capitaliste : « L’Etat doit intervenir, en particulier dans le domaine économique afin de corriger les imperfections du système capitaliste. Il a été le premier a remettre en cause l’idée classique de « l’autorégulation économique » par une main invisible. Il va montrer que l’Etat doit intervenir afin de stimuler

salariés perdure néanmoins. La régulation des conflits du travail se fait de plus en plus souvent dans un cadre institutionnel. Elle s'effectue par le biais de la négociation entre les partenaires sociaux (syndicats patronaux, syndicats de salariés, Etat). Cela explique que les syndicats soient de plus en plus absorbés par des tâches de gestion et de représentation du personnel au détriment de l'action militante. Les rapports entre conflits et changement social sont ambigus, puisque le changement social

s'accroître d'environ 53%. Cette redistribution suit une logique d'assistance. Cette logique est mise en place par un Etat-Providence. La conception d'Etat-providence dépasse le cadre de l'Etat au sens strict qui agit seulement sur les tâches régaliennes ( armée, police ) et intervient désormais sur le plan économique, social etc. La logique d'assistance relève d'un modèle d'Etat Providence Beveridgien. Ce modèle se distingue en deux systèmes propres selon le modèle d'Esping-Anderson. - D'une part,